Les Blacks stars ont, une nouvelle fois, fait sensation. Les Etoiles ghanéennes ont brillé dans le ciel arc-en-ciel en éliminant la valeureuse formation américaine (2-1), le samedi dernier en 8e de finale du Mondial 2010. Le Ghana, au terme de 120 minutes de folie, a réussi à décrocher pour la première fois, son ticket pour les quarts de finale de la plus prestigieuse compétition sportive de la planète. Pour leur deuxième participation seulement, les voisins des Eléphants ont prouvé qu’aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années. Surtout que cette formation est essentiellement composée de jeunes joueurs qui ont récemment remporté la Coupe du monde des juniors. Il ne faut donc pas attendre d’avoir 30 ans et plus pour se hisser au sommet. André Ayew, Prince Kevin Boateng, Asamoah Kwadwo, Dominic Adiyiah, Samuel Inkoom et autres sont tous en train de négocier leur maturité. Ils n’ont pas encore 21 ans et ils sont déjà si immenses.
L’Afrique à bout de bras
Déjà en 2006, pour sa première participation, le Ghana avait passé le premier tour avant de tomber en huitièmes de finale face au Brésil. Pour cette seconde participation, ils ont déjà fait mieux. En écartant les USA, le samedi dernier à Rustenburg, le Ghana a déjà franchi un pallier supplémentaire. Une performance qui lui permet d’atteindre déjà son premier objectif. C'est-à-dire faire mieux que la première fois. Mieux, cette édition est particulière car le tournoi se dispute sur le sol africain. Et les ambassadeurs africains, six au départ, nourrissaient tous le secret espoir de défendre non seulement les couleurs de leur pays respectif, mais de l’Afrique toute entière. Car près d’un siècle après sa création en 1930, c’est bien la première fois que le Mondial se dispute dans le berceau de l’Humanité. Les Bafana Bafana d’Afrique du Sud, les Lions indomptables du Cameroun, les Fennecs d’Algérie, les Super Eagles du Nigeria, les Eléphants de Côte d’Ivoire et les Blacks Stars du Ghana avaient bombé leur poitrine pour l’honneur du Continent. Mais après un premier tour apocalyptique, l’Afrique n’avait plus qu’un seul représentant. La saignée du «First round » ayant emportée tout le monde. A l’exception du téméraire Ghana. Comme il y a quatre ans, il sera ce fils digne qui portera à bout de bras tout un Continent. Mais cette fois encore un peu plus loin. Déjà, il a franchi le cap des huitièmes pour se retrouver en quart de finales. Et si le 2 juillet prochain, le Ghana parvient à battre l’Uruguay à Soccer City de Johannesburg, il deviendra le premier pays africain à atteindre une demi-finale de Coupe du monde. En attendant, tous les Africains doivent se tenir debout pour ensemble «Hail the name of Ghana» (acclamer le nom du Ghana), comme le dit si bien l’hymne national du pays de Kwame Nkrumah.
Koné Lassiné, envoyé spécial en Afrique du Sud
L’Afrique à bout de bras
Déjà en 2006, pour sa première participation, le Ghana avait passé le premier tour avant de tomber en huitièmes de finale face au Brésil. Pour cette seconde participation, ils ont déjà fait mieux. En écartant les USA, le samedi dernier à Rustenburg, le Ghana a déjà franchi un pallier supplémentaire. Une performance qui lui permet d’atteindre déjà son premier objectif. C'est-à-dire faire mieux que la première fois. Mieux, cette édition est particulière car le tournoi se dispute sur le sol africain. Et les ambassadeurs africains, six au départ, nourrissaient tous le secret espoir de défendre non seulement les couleurs de leur pays respectif, mais de l’Afrique toute entière. Car près d’un siècle après sa création en 1930, c’est bien la première fois que le Mondial se dispute dans le berceau de l’Humanité. Les Bafana Bafana d’Afrique du Sud, les Lions indomptables du Cameroun, les Fennecs d’Algérie, les Super Eagles du Nigeria, les Eléphants de Côte d’Ivoire et les Blacks Stars du Ghana avaient bombé leur poitrine pour l’honneur du Continent. Mais après un premier tour apocalyptique, l’Afrique n’avait plus qu’un seul représentant. La saignée du «First round » ayant emportée tout le monde. A l’exception du téméraire Ghana. Comme il y a quatre ans, il sera ce fils digne qui portera à bout de bras tout un Continent. Mais cette fois encore un peu plus loin. Déjà, il a franchi le cap des huitièmes pour se retrouver en quart de finales. Et si le 2 juillet prochain, le Ghana parvient à battre l’Uruguay à Soccer City de Johannesburg, il deviendra le premier pays africain à atteindre une demi-finale de Coupe du monde. En attendant, tous les Africains doivent se tenir debout pour ensemble «Hail the name of Ghana» (acclamer le nom du Ghana), comme le dit si bien l’hymne national du pays de Kwame Nkrumah.
Koné Lassiné, envoyé spécial en Afrique du Sud