Samedi, au Centre culturel d'Abobo, Danièle Boni Claverie, la présidente de l'Union républicaine pour la démocratie (Urd), a soutenu que « la vérification de la liste électorale est une victoire pour le camp présidentiel ».
La présidente de l'Union républicaine pour la démocratie (Urd) ne cache pas sa satisfaction devant le travail de vérification qui a cours sur la liste électorale. Pour Danièle Boni Claverie, « c'est une victoire pour le camp présidentiel . Cela fait de longs mois que nous demandions qu'il y ait un audit. On l'a appelé vérification. Peu importe. Nous voulions que la liste de 1,7 million soit analysée au cas par cas car nous savons qu'elle comporte de nombreux fraudeurs », s'est-elle réjouie, samedi, au centre culturel d'Abobo. A l'occasion de la double cérémonie d'installation technique de 15 bureaux de la section communale de l'Urd et de l'assemblée générale du mois de juin. A l'en croire, c'est par centaine de milliers que des « fraudeurs » seront repérés sur la liste. Elle a toutefois tenu à préciser que ceux qui y figurent, ne sont pas de facto des fraudeurs. De l'avis de l'ancienne ministre de la communication, la crise survenue suite aux attaques de Mamadou Koulibaly contre des membres de son camp n'aurait pas dû avoir lieu. « Ces propos auraient dû être tenus dans un cercle clos », a déploré l'intervenante. Elle a exprimé son soutien à la politique de moralisation de la vie publique menée par Laurent Gbagbo. « Je trouve regrettables, a poursuivi Boni Claverie, les déclarations de ceux qui y voient une manœuvre dilatoire pour retarder les élections ». « Le président de la République est en train de faire ce qui est de sa responsabilité. Et, la moralisation de la vie publique doit se faire en toute période », a-t-elle martelé. La présidente de l'Urd a invité ses militants à ne condamner personne avant que les enquêtes livrent leurs résultats. « Tant que nous n'avons pas les résultats de l'enquête, Tagro est présumé innocent », a conseillé la militante du camp présidentiel. Pour elle, pas question de faire une fixation sur la démission du ministre de l'Intérieur. « Avez-vous vu, depuis que la Côte d'Ivoire est indépendante, un ministre qui a démissionné ? », a-t-elle interrogé son auditoire. « Ce n'est pas dans notre culture. En Europe, les ministres démissionnent pour avoir plus de faciliter pour se défendre ». Boni Claverie a regretté les morts causées par la dernière pluie qui s'est abattue sur Abidjan. Pour elle, la responsabilité est double : « L'Etat est responsable car, il a le devoir d'assurer la sécurité de la population. Il y a un laxisme ». Quant au citoyen, il est en cause parce qu'il occupe des terrains sur lesquels il est interdit de construire. « Il faut que nous changions de comportement. Sinon, chaque année, nous allons déplorer des morts. Abidjan continue de s'installer dans sa situation de poubelle géante », a-t-elle déploré.
Bamba K. Inza
La présidente de l'Union républicaine pour la démocratie (Urd) ne cache pas sa satisfaction devant le travail de vérification qui a cours sur la liste électorale. Pour Danièle Boni Claverie, « c'est une victoire pour le camp présidentiel . Cela fait de longs mois que nous demandions qu'il y ait un audit. On l'a appelé vérification. Peu importe. Nous voulions que la liste de 1,7 million soit analysée au cas par cas car nous savons qu'elle comporte de nombreux fraudeurs », s'est-elle réjouie, samedi, au centre culturel d'Abobo. A l'occasion de la double cérémonie d'installation technique de 15 bureaux de la section communale de l'Urd et de l'assemblée générale du mois de juin. A l'en croire, c'est par centaine de milliers que des « fraudeurs » seront repérés sur la liste. Elle a toutefois tenu à préciser que ceux qui y figurent, ne sont pas de facto des fraudeurs. De l'avis de l'ancienne ministre de la communication, la crise survenue suite aux attaques de Mamadou Koulibaly contre des membres de son camp n'aurait pas dû avoir lieu. « Ces propos auraient dû être tenus dans un cercle clos », a déploré l'intervenante. Elle a exprimé son soutien à la politique de moralisation de la vie publique menée par Laurent Gbagbo. « Je trouve regrettables, a poursuivi Boni Claverie, les déclarations de ceux qui y voient une manœuvre dilatoire pour retarder les élections ». « Le président de la République est en train de faire ce qui est de sa responsabilité. Et, la moralisation de la vie publique doit se faire en toute période », a-t-elle martelé. La présidente de l'Urd a invité ses militants à ne condamner personne avant que les enquêtes livrent leurs résultats. « Tant que nous n'avons pas les résultats de l'enquête, Tagro est présumé innocent », a conseillé la militante du camp présidentiel. Pour elle, pas question de faire une fixation sur la démission du ministre de l'Intérieur. « Avez-vous vu, depuis que la Côte d'Ivoire est indépendante, un ministre qui a démissionné ? », a-t-elle interrogé son auditoire. « Ce n'est pas dans notre culture. En Europe, les ministres démissionnent pour avoir plus de faciliter pour se défendre ». Boni Claverie a regretté les morts causées par la dernière pluie qui s'est abattue sur Abidjan. Pour elle, la responsabilité est double : « L'Etat est responsable car, il a le devoir d'assurer la sécurité de la population. Il y a un laxisme ». Quant au citoyen, il est en cause parce qu'il occupe des terrains sur lesquels il est interdit de construire. « Il faut que nous changions de comportement. Sinon, chaque année, nous allons déplorer des morts. Abidjan continue de s'installer dans sa situation de poubelle géante », a-t-elle déploré.
Bamba K. Inza
