FIFA.com - Les Pays-Bas font partie des deux seules équipes à avoir atteint la phase à élimination directe en engrangeant neuf points sur neuf. Grâce à un parcours sans faute, les Oranjes affronteront en huitième de finale une équipe slovaque donnée largement outsider. FIFA.com s'est entretenu avec Rafael van der Vaart sur ses performances et celles des Pays-Bas. L'occasion également pour le milieu offensif d'évoquer certains des joueurs clés néerlandais, la rencontre face à la Repre et les chances néerlandaises de remporter la Coupe du Monde de la FIFA 2010.
Les Pays-Bas ont gagné trois matches d'affilée sans jouer à leur meilleur niveau. Ces victoires acquises difficilement prouvent-elles que les Néerlandais sont forts mentalement ?
Oui, certainement. Je pense qu'on n'a pas joué notre meilleur football, heureusement on n'en a pas eu besoin. On a gagné assez facilement et on est plutôt satisfaits car il y avait des adversaires difficiles dans notre poule. Gagner trois matches et finir avec les neuf points, on peut considérer que c'est du bon boulot. Puis il faut prendre en compte les progrès effectués au fil des rencontres, particulièrement au cours du dernier match. En somme, ça se présente bien.
Êtes-vous satisfait de vos prestations au cours de ces matches ?
Pas vraiment sur les deux premiers. Ç'a été difficile pour moi car il n'y avait pas beaucoup d'espace sur le terrain et j'ai joué à un poste qui n'est pas le mien habituellement. Mais je me suis très bien senti sur le dernier match. J'ai bien joué, j'ai eu beaucoup de ballons et j'ai raté peu de passes. J'aime quand je joue comme ça.
Vous êtes un joueur expérimenté, habitué des grandes compétitions. Qu'est-ce qui change quand on joue une Coupe du Monde de la FIFA ?
Une Coupe du Monde, c'est toujours particulier. On joue pour son pays avec l'impression que toute la planète regarde. Et en tant que nation, on veut réaliser une performance dont le monde entier va parler. Actuellement, les Pays-Bas ont un très bon effectif. Les autres équipes nous prennent au sérieux et je pense que c'est une bonne chose pour nous. Et bien entendu, c'est une fierté de jouer au plus haut niveau.
Vous êtes relativement jeune, pourtant vous êtes le deuxième joueur le plus expérimenté en sélection. Cela représente-t-il une pression supplémentaire ?
Non, je pense que nous ressentons tous la même dose de pression. J'ai déjà été sélectionné 81 fois. C'est beaucoup, c'est sûr, et j'en suis très fier. Tout le monde veut avoir un rôle important dans son équipe et je pense que c'est le cas grâce à mon expérience. Mais on a beaucoup de joueurs expérimentés car on joue tous des matches de haut niveau dans des grands clubs. Cela nous aide à réaliser de bonnes performances en Coupe du Monde.
Vous allez affronter les Slovaques, qui viennent d'éliminer l'Italie. Il ne faudra pas les sous-estimer.
Non, c'est sûr. On a regardé la première mi-temps d'Italie - Slovaquie et je dois dire que j'ai été impressionné. Ils ont une bonne équipe, très physique. Il faudra en tenir compte. Mais pour être honnête, je pense que si on joue notre jeu et que tout le monde se donne à cent pour cent, on gagnera.
Au premier tour, on peut se permettre de perdre un match et passer quand même. Désormais ce sont des matches à élimination directe. Cela représente-t-il une pression supplémentaire ?
A partir de maintenant, il faut tout gagner. La pression est présente aussi pendant les matches de poule mais elle l'est beaucoup plus maintenant. Une seule erreur peut vous renvoyer à la maison, la pression est vraiment palpable.
Les Pays-Bas on des joueurs de qualité et d'expérience à tous les postes : Stekelenburg dans les cages, Van Bronckhorst en défense, Sneijder au milieu et Van Persie en attaque. Est-ce important ?
C'est évidemment la chose la plus importante. Tout part du gardien. Il succède à Edwin Van der Saar, qui était le meilleur gardien du monde. On ne remplace pas facilement un gars comme lui. Pourtant, Stekelenburg a répondu présent et n'a concédé qu'un seul but, par ma faute d'ailleurs. Il assure la relève et c'est une très bonne chose. Il est très efficace en un-contre-un. Van Bronckhorst compte déjà 100 sélections, il est capitaine et joue un rôle primordial dans cette équipe. Wesley Sneijder est celui d'entre nous à avoir réalisé la meilleure saison. C'est un joueur extraordinaire doté d'une frappe exceptionnelle. Enfin Robin van Persie revient de blessure et s'est déjà montré déterminant, notamment sur le dernier match. Il marque un but et délivre une passe décisive. Il récupère bien de sa blessure, c'est un joueur formidable.
Pour terminer, jusqu'où peuvent aller les Pays-Bas dans cette compétition ?
Ça ne sera pas facile. Bien entendu, tout le monde nous place parmi les favoris. Aux Pays-Bas, tout le monde veut enfin nous voir rapporter la coupe et on le veut aussi bien sûr. Ça nous tient tous à cœur et on a les capacités pour remporter le titre, on en est convaincus. Mais il y a beaucoup de très bonnes équipes. On va d'abord devoir affronter la Slovaquie, et si on gagne, on tombe contre le Brésil ou le Chili. Plus on avance dans la compétition, plus les matches sont serrés.
Les Pays-Bas ont gagné trois matches d'affilée sans jouer à leur meilleur niveau. Ces victoires acquises difficilement prouvent-elles que les Néerlandais sont forts mentalement ?
Oui, certainement. Je pense qu'on n'a pas joué notre meilleur football, heureusement on n'en a pas eu besoin. On a gagné assez facilement et on est plutôt satisfaits car il y avait des adversaires difficiles dans notre poule. Gagner trois matches et finir avec les neuf points, on peut considérer que c'est du bon boulot. Puis il faut prendre en compte les progrès effectués au fil des rencontres, particulièrement au cours du dernier match. En somme, ça se présente bien.
Êtes-vous satisfait de vos prestations au cours de ces matches ?
Pas vraiment sur les deux premiers. Ç'a été difficile pour moi car il n'y avait pas beaucoup d'espace sur le terrain et j'ai joué à un poste qui n'est pas le mien habituellement. Mais je me suis très bien senti sur le dernier match. J'ai bien joué, j'ai eu beaucoup de ballons et j'ai raté peu de passes. J'aime quand je joue comme ça.
Vous êtes un joueur expérimenté, habitué des grandes compétitions. Qu'est-ce qui change quand on joue une Coupe du Monde de la FIFA ?
Une Coupe du Monde, c'est toujours particulier. On joue pour son pays avec l'impression que toute la planète regarde. Et en tant que nation, on veut réaliser une performance dont le monde entier va parler. Actuellement, les Pays-Bas ont un très bon effectif. Les autres équipes nous prennent au sérieux et je pense que c'est une bonne chose pour nous. Et bien entendu, c'est une fierté de jouer au plus haut niveau.
Vous êtes relativement jeune, pourtant vous êtes le deuxième joueur le plus expérimenté en sélection. Cela représente-t-il une pression supplémentaire ?
Non, je pense que nous ressentons tous la même dose de pression. J'ai déjà été sélectionné 81 fois. C'est beaucoup, c'est sûr, et j'en suis très fier. Tout le monde veut avoir un rôle important dans son équipe et je pense que c'est le cas grâce à mon expérience. Mais on a beaucoup de joueurs expérimentés car on joue tous des matches de haut niveau dans des grands clubs. Cela nous aide à réaliser de bonnes performances en Coupe du Monde.
Vous allez affronter les Slovaques, qui viennent d'éliminer l'Italie. Il ne faudra pas les sous-estimer.
Non, c'est sûr. On a regardé la première mi-temps d'Italie - Slovaquie et je dois dire que j'ai été impressionné. Ils ont une bonne équipe, très physique. Il faudra en tenir compte. Mais pour être honnête, je pense que si on joue notre jeu et que tout le monde se donne à cent pour cent, on gagnera.
Au premier tour, on peut se permettre de perdre un match et passer quand même. Désormais ce sont des matches à élimination directe. Cela représente-t-il une pression supplémentaire ?
A partir de maintenant, il faut tout gagner. La pression est présente aussi pendant les matches de poule mais elle l'est beaucoup plus maintenant. Une seule erreur peut vous renvoyer à la maison, la pression est vraiment palpable.
Les Pays-Bas on des joueurs de qualité et d'expérience à tous les postes : Stekelenburg dans les cages, Van Bronckhorst en défense, Sneijder au milieu et Van Persie en attaque. Est-ce important ?
C'est évidemment la chose la plus importante. Tout part du gardien. Il succède à Edwin Van der Saar, qui était le meilleur gardien du monde. On ne remplace pas facilement un gars comme lui. Pourtant, Stekelenburg a répondu présent et n'a concédé qu'un seul but, par ma faute d'ailleurs. Il assure la relève et c'est une très bonne chose. Il est très efficace en un-contre-un. Van Bronckhorst compte déjà 100 sélections, il est capitaine et joue un rôle primordial dans cette équipe. Wesley Sneijder est celui d'entre nous à avoir réalisé la meilleure saison. C'est un joueur extraordinaire doté d'une frappe exceptionnelle. Enfin Robin van Persie revient de blessure et s'est déjà montré déterminant, notamment sur le dernier match. Il marque un but et délivre une passe décisive. Il récupère bien de sa blessure, c'est un joueur formidable.
Pour terminer, jusqu'où peuvent aller les Pays-Bas dans cette compétition ?
Ça ne sera pas facile. Bien entendu, tout le monde nous place parmi les favoris. Aux Pays-Bas, tout le monde veut enfin nous voir rapporter la coupe et on le veut aussi bien sûr. Ça nous tient tous à cœur et on a les capacités pour remporter le titre, on en est convaincus. Mais il y a beaucoup de très bonnes équipes. On va d'abord devoir affronter la Slovaquie, et si on gagne, on tombe contre le Brésil ou le Chili. Plus on avance dans la compétition, plus les matches sont serrés.