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Sport Publié le lundi 28 juin 2010 |

Mondial 2010 - Les erreurs sont humaines... mais pourquoi persister ?

© Par DR
Mondial 2010 - Le Brésil bat la Côte d`Ivoire (3 buts à 1)
Dimanche 20 juin 2010. Stade Soccer City à Johannesburg (Afrique du Sud). Photo: Le Brésilien Kaka contre l`Ivoirien Ismaël Tioté
www.goal.com - Pourquoi ne pas passer à la vidéo ou du moins avancer sur ce chemin ? C'est assurément ce que doivent se dire Anglais et Mexicains après leur 8e de finale de Coupe du monde. Car après quinze jours de compétition, les erreurs d'arbitrage sont bel et bien présentes et ont connu un coup de projecteur particulièrement néfastes... pour le football.

Le débat n'est pas nouveau. On peut même dire qu'il date quasiment de l'invention du football. Que ce soit dans les championnats nationaux ou les grandes compétitions internationales, il ressurgit régulièrement. Ce débat ? Celui sur les erreurs d'arbitrage. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que cette année, la Coupe du monde 2010 n'en manque pas non plus. Beaucoup diront que c'est le jeu et que l'arbitrage restant humain, il faut bien faire avec. Sauf que nous ne sommes plus à une époque où seule l'intervention de l'humain est possible. Et que forcément, cela fait grincer des dents. Anglais et Mexicains en premier lieu après leur 8e de finale de la compétition... Mais ce ne sont pas les seuls.

Des erreurs qui s'accumulent

Depuis le 11 juin, les erreurs ont en effet été légion. Comment ne pas oublier le troisième but des Etats-Unis face à la Slovénie par exemple, refusé pour un hors-jeu particulièrement discutable. Surtout quand on se souvient qu'il précédait un autre but de Dempsey, cette fois face à l'Algérie, là encore refusé pour d'obscures raisons. Sans parler du but italien qui aurait dû être égalisateur face à la Slovénie, mais a lui aussi été refusé.... Des décisions qui ont fait ou non tourner le cours du match, mais ont en tout cas forcément pesé lourd dans la balance psychologique. A cela, il faut ajouter des expulsions loin d'être très évidentes. Celle de Yoann Gourcuff face au Mexique par exemple, ou encore celle de Kaka face à la Côte d'Ivoire et celle d'Estrada pour une faute inexistante sur Torres.

En parlant de ce fameux match entre le Brésil et la Côte d'Ivoire, il restera certainement l'une des images les plus frappantes de cette Coupe du monde. Celle de l'arbitre, M. Lannoy, demandant à Luis Fabiano après son but s'il a mis ou non la main. Et la réponse de l'attaquant, l'air angélique, assurant qu'il n'a rien fait. Comme si l'homme en noir n'avait rien pu voir et s'en remettait au joueur lui-même, persuadé qu'il lui dirait clairement s'il avait mis la main. C'est d'ailleurs là l'un des problèmes que soulève ces erreurs ou du moins ses doutes d'arbitrage : l'autorité et la confiance en sont forcément amoindries et le match a tendance ensuite à échapper au référé.

Et la vidéo dans tout ça ?

Ces erreurs n'apparaissent toutefois qu'un début. La deuxième journée des huitièmes de finale a en effet donné lieu à des erreurs d'arbitrage dont on parlera encore dans bien longtemps. Peut-être aussi longtemps que ce fameux but de 1966... marqué par l'Angleterre (ou le retour du berger à la bergère, ce dimanche face à l'Allemagne). Entre ce but de Lampard refusé alors qu'il avait franchi la ligne d'au moins 50 bons centimètres et celui de Tevez, largement hors-jeu et pourtant bien accordé, les langues se délient. Car si dans les deux cas, l'Allemagne face à l'Angleterre (4-1), l'Argentine face au Mexique (3-1), l'ont largement emporté. Dans les deux cas, ce but refusé ou accordé a donné un coup au moral de l'équipe adverse qui avait bien débuté ou revenait dans le match. Et a forcément faussé la partie.

Comme à chaque fois que de telles erreurs d'arbitrage se produisent revient donc cette fameuse question de la vidéo. "C'était dedans d'un bon mètre... Tous les anciens joueurs professionnels, toutes les stars veulent qu'on ait recours à la technologie, à l'exception d'une personne. Tout le monde ne peut pas avoir tort, si ?" protestait Alan Shearer après la rencontre. Et comme d'habitude, les arguments pour et les arguments contre vont voler ici et là. Sans pour autant faire avancer les choses. Il est toutefois dommage que le football ne profite pas des évolutions techniques. Oui il faut qu'il reste humain, mais le rugby comme le tennis ont montré que le recours à la vidéo n'était pas incompatible avec le jeu s'il était raisonné. Cette Coupe du monde 2010 sera au moins l'occasion de poser de nouveau la question. En espérant que cette fois, il y aura une réponse...

By Kostoff Marie Ange
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