www.sports.fr - Alors que le Brésil joue son huitième de finale de Coupe du monde face au Chili, lundi à 20h, au Soccer City de Johannesburg, la Seleção n'aborde pas sa rencontre dans un état de sérénité absolue. Son sélectionneur, Dunga, est en effet en guerre ouverte avec la presse et une partie du peuple auriverde, qui lui reprochent sa trop grande nervosité, et son style de jeu à des années lumières des standards du pays de Pelé et Ronaldo.
L'image est saisissante. Nous sommes après la rencontre entre le Brésil et la Côte d'Ivoire, et Dunga se présente devant la presse, après la victoire de ses ouailles (3-1). Quelques questions fusent ici et là lorsque le sélectionneur du Brésil se fige nettement, et braque son regard sur un journaliste de la télé brésilienne en lui adressant un "Y a un problème ?" plutôt offensif. Le technicien se désintéresse alors totalement de la suite de la conférence de presse, ignorant l'officier de presse de la Fifa, et murmure de manière hallucinante une bordée d'injures au journaliste de TV Globo, la première chaîne nationale brésilienne. Une scène qui illustre parfaitement le divorce bien consommé entre Dunga et la presse auriverde.
Si le capitaine de l'équipe championne du monde 1994 a bien présenté ses excuses "aux supporters", jamais il n'a fait de même envers le journaliste. Il faut dire que Carlos Caetano Bledorn Verri, dit Dunga, semble entré en guerre avec la profession, qui le brocarde dès qu'elle le peut. "Il y a sûrement ici environ 300 journalistes brésiliens qui attendent notre élimination pour pouvoir dire qu'ils avaient raison, que le sélectionneur a eu beaucoup de chance à la Copa America et à la Coupe des Confédérations", expliquait ainsi le sélectionneur au début du mois, en conférence de presse.
"Dunga est une catastrophe pour nous"
Joueur lui-même rugueux, "Simplet", la traduction française de son surnom, a en effet inculqué à son équipe une culture tactique très éloignée du "Jogo Bonito" adulé des Brésiliens. Avec un 4-3-1-2 avec trois milieux défensifs au profil plus laboureur que créateur, il faut dire que les amateurs de beau jeu en sont pour leurs frais, tant le sélectionneur privilégie la solidité défensive au football offensif. Efficace en contres et sur coups de pied arrêtés, la sélection auriverde s'est qualifiée pour les huitièmes de finale sans trop de soucis après des victoires sur la Côte d'Ivoire (3-1), et la Corée du Nord (2-1).
Un constat loin de satisfaire la presse, qui déplore l'ambiance délétère autour de sa sélection. "En 2006, je tapais sur l'épaule de Ronaldo et Adriano, on parlait tout le temps avec eux. Aujourd'hui, nous n'avons plus aucun contact", explique ainsi un journaliste brésilien, dans les colonnes du Parisien. Car si les Français se sont plaints de l'ambiance autour des Bleus, les Sud-Américains n'ont rien à leur envier avec une conférence de presse par jour, des entraînements à huis clos, des séances annulées sans préavis et peu d'informations sur les blessés. "Dunga est une catastrophe pour nous", estime ainsi un autre journaliste, alors qu'un véritable climat de haine s'est désormais installé.
Le dernier reproche à la mode au pays du Roi Pelé est celui d'un Dunga beaucoup trop nerveux sur son banc de touche, ce qui déteint sur son collectif. Ainsi, le site O Globo" explique que l'entraîneur de la Seleção transmet sa nervosité débordante à ses joueurs, notamment en bondissant de son banc au moindre accroc pour sermonner au choix l'arbitre, l'adversaire ou même ses joueurs. Un climat électrique qui ne fait pas du Brésil le pays le plus serein à l'heure d'aborder les phases finales. Toutefois, face au Chili, les partenaires de Kaka, de retour de suspension, partiront favoris, avant, sans doute, de passer un premier test face aux Pays-Bas.
L'image est saisissante. Nous sommes après la rencontre entre le Brésil et la Côte d'Ivoire, et Dunga se présente devant la presse, après la victoire de ses ouailles (3-1). Quelques questions fusent ici et là lorsque le sélectionneur du Brésil se fige nettement, et braque son regard sur un journaliste de la télé brésilienne en lui adressant un "Y a un problème ?" plutôt offensif. Le technicien se désintéresse alors totalement de la suite de la conférence de presse, ignorant l'officier de presse de la Fifa, et murmure de manière hallucinante une bordée d'injures au journaliste de TV Globo, la première chaîne nationale brésilienne. Une scène qui illustre parfaitement le divorce bien consommé entre Dunga et la presse auriverde.
Si le capitaine de l'équipe championne du monde 1994 a bien présenté ses excuses "aux supporters", jamais il n'a fait de même envers le journaliste. Il faut dire que Carlos Caetano Bledorn Verri, dit Dunga, semble entré en guerre avec la profession, qui le brocarde dès qu'elle le peut. "Il y a sûrement ici environ 300 journalistes brésiliens qui attendent notre élimination pour pouvoir dire qu'ils avaient raison, que le sélectionneur a eu beaucoup de chance à la Copa America et à la Coupe des Confédérations", expliquait ainsi le sélectionneur au début du mois, en conférence de presse.
"Dunga est une catastrophe pour nous"
Joueur lui-même rugueux, "Simplet", la traduction française de son surnom, a en effet inculqué à son équipe une culture tactique très éloignée du "Jogo Bonito" adulé des Brésiliens. Avec un 4-3-1-2 avec trois milieux défensifs au profil plus laboureur que créateur, il faut dire que les amateurs de beau jeu en sont pour leurs frais, tant le sélectionneur privilégie la solidité défensive au football offensif. Efficace en contres et sur coups de pied arrêtés, la sélection auriverde s'est qualifiée pour les huitièmes de finale sans trop de soucis après des victoires sur la Côte d'Ivoire (3-1), et la Corée du Nord (2-1).
Un constat loin de satisfaire la presse, qui déplore l'ambiance délétère autour de sa sélection. "En 2006, je tapais sur l'épaule de Ronaldo et Adriano, on parlait tout le temps avec eux. Aujourd'hui, nous n'avons plus aucun contact", explique ainsi un journaliste brésilien, dans les colonnes du Parisien. Car si les Français se sont plaints de l'ambiance autour des Bleus, les Sud-Américains n'ont rien à leur envier avec une conférence de presse par jour, des entraînements à huis clos, des séances annulées sans préavis et peu d'informations sur les blessés. "Dunga est une catastrophe pour nous", estime ainsi un autre journaliste, alors qu'un véritable climat de haine s'est désormais installé.
Le dernier reproche à la mode au pays du Roi Pelé est celui d'un Dunga beaucoup trop nerveux sur son banc de touche, ce qui déteint sur son collectif. Ainsi, le site O Globo" explique que l'entraîneur de la Seleção transmet sa nervosité débordante à ses joueurs, notamment en bondissant de son banc au moindre accroc pour sermonner au choix l'arbitre, l'adversaire ou même ses joueurs. Un climat électrique qui ne fait pas du Brésil le pays le plus serein à l'heure d'aborder les phases finales. Toutefois, face au Chili, les partenaires de Kaka, de retour de suspension, partiront favoris, avant, sans doute, de passer un premier test face aux Pays-Bas.