Revenue d'Afrique du Sud, samedi soir, la délégation ivoirienne avec à sa tête Jacques Anouma a tenu à dire merci à tout le monde, à travers une conférence de presse organisée, hier au golf hôtel.
Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) est satisfait. Entièrement. Au-delà du résultat des Eléphants à ce Mondial sud-africain, il se dit heureux et fier de leur attitude sur le terrain. A Abidjan depuis la soirée du samedi, Jacques Anouma, son comité exécutif, Sven-Göran Eriksson et l'ensemble des joueurs de la sélection (en dehors de Yaya Touré), étaient donc devant la presse, hier matin, au golf hôtel. « L'objet de cette rencontre est d'exprimer au nom de toute l'équipe la gratitude de la Fif, des encadreurs et des joueurs au président de la République pour son soutien permanent aux Eléphants et à ma personne. Au Premier ministre, au gouvernement, aux chefs des partis politiques, aux sponsors et partenaires. Vous connaissez tous les résultats. Nous ne sommes pas qualifiés et j'en suis triste. Mais si je me réfère aux milliers de messages reçus de Côte d'Ivoire et même de l'Afrique, je peux dire que nos garçons se sont défendus comme nous l'avons souhaité… », a-t-il commencé par dire. Assis entre Sven-Göran Eriksson et Didier Drogba, Jacques Anouma a souligné : « les défaites sont possibles. Mais elles doivent se faire avec les armes à la main. Nous avons joué sans complexe. Les Eléphants ont honoré le drapeau ivoirien ». Après avoir remercié Sven-Göran Eriksson pour le travail abattu en si peu de temps, le patron du football ivoirien a affirmé qu'il faut garder le cap.
Garder le cap…
«Nous devons rester dans cette dynamique pour consolider les acquis et mieux faire la prochaine fois. De nombreux challenges nous attendent. Nous allons encore nous remettre à la tâche. Le prochain Mondial aura lieu en 2014 au Brésil. Je l'ai déjà dit et je le répète, quelle que soit l'équipe qui dirigera le football ivoirien elle a l'obligation de qualifier les Eléphants en Coupe du monde tous les quatre ans. C'est le rendez-vous des grands et c'est là-bas que nous apprenons le plus », a ajouté Jacques Anouma. Abordant l'avenir, il a indiqué qu'il est encore à la barre. « Mon équipe continuera de diriger la Fif tant que les clubs nous ferons confiance. Mon mandat s'achèvera en mars 2011 », a-t-il rappelé. La principale préoccupation des journalistes était de savoir si le sélectionneur-entraîneur, Sven-Göran Eriksson, continuait l'aventure avec les Eléphants ou pas.
Eriksson, stop ou encore ?
Sur cette question, le technicien suédois a donné une réponse ambigüe. « J'ai accepté de diriger les Eléphants et les termes du contrat stipulaient que mon travail s'arrêtait à la fin du Mondial. Depuis notre retour à Abidjan, samedi, nous n'avons pas encore abordé cette question. On ne sait jamais… », a-t-il dit. Pour sa part, Anouma a précisé : « Nous sommes partis sur un engagement de trois mois comme Eriksson l'a dit. C'est terminé ! Les deux parties feront le bilan. Et on verra si la collaboration peut continuer (...) Je fais ce qui est bon pour mon pays. Quand vous voulez la qualité, vous mettez le prix. Depuis 2002, c'est ce que nous faisons. Quels objectifs voulons-nous atteindre à présent ? C'est sur cela que nous allons nous appesantir. Il y aura 2011 (Chan), 2012 (Can-Gabon), 2013 (Can-Libye) et 2014 (Mondial-Brésil). Nous aurons quatre ans de football de haut niveau… ». Jusque-là peu bavard, le capitaine des Eléphants, Didier Drogba, a tout de même glissé : « Nous avons fait le maximum pour montrer que nous sommes fiers d'être Ivoiriens durant ce Mondial ». Après cette conférence de presse qui s'est déroulée, il faut le souligner, dans la bonne humeur, les joueurs ont été libérés. Certains passeront quelques jours de vacances sur place et soigneront leurs bobos. D'autres songent déjà à leur avenir immédiat.
Guy-Florentin Yaméogo
Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) est satisfait. Entièrement. Au-delà du résultat des Eléphants à ce Mondial sud-africain, il se dit heureux et fier de leur attitude sur le terrain. A Abidjan depuis la soirée du samedi, Jacques Anouma, son comité exécutif, Sven-Göran Eriksson et l'ensemble des joueurs de la sélection (en dehors de Yaya Touré), étaient donc devant la presse, hier matin, au golf hôtel. « L'objet de cette rencontre est d'exprimer au nom de toute l'équipe la gratitude de la Fif, des encadreurs et des joueurs au président de la République pour son soutien permanent aux Eléphants et à ma personne. Au Premier ministre, au gouvernement, aux chefs des partis politiques, aux sponsors et partenaires. Vous connaissez tous les résultats. Nous ne sommes pas qualifiés et j'en suis triste. Mais si je me réfère aux milliers de messages reçus de Côte d'Ivoire et même de l'Afrique, je peux dire que nos garçons se sont défendus comme nous l'avons souhaité… », a-t-il commencé par dire. Assis entre Sven-Göran Eriksson et Didier Drogba, Jacques Anouma a souligné : « les défaites sont possibles. Mais elles doivent se faire avec les armes à la main. Nous avons joué sans complexe. Les Eléphants ont honoré le drapeau ivoirien ». Après avoir remercié Sven-Göran Eriksson pour le travail abattu en si peu de temps, le patron du football ivoirien a affirmé qu'il faut garder le cap.
Garder le cap…
«Nous devons rester dans cette dynamique pour consolider les acquis et mieux faire la prochaine fois. De nombreux challenges nous attendent. Nous allons encore nous remettre à la tâche. Le prochain Mondial aura lieu en 2014 au Brésil. Je l'ai déjà dit et je le répète, quelle que soit l'équipe qui dirigera le football ivoirien elle a l'obligation de qualifier les Eléphants en Coupe du monde tous les quatre ans. C'est le rendez-vous des grands et c'est là-bas que nous apprenons le plus », a ajouté Jacques Anouma. Abordant l'avenir, il a indiqué qu'il est encore à la barre. « Mon équipe continuera de diriger la Fif tant que les clubs nous ferons confiance. Mon mandat s'achèvera en mars 2011 », a-t-il rappelé. La principale préoccupation des journalistes était de savoir si le sélectionneur-entraîneur, Sven-Göran Eriksson, continuait l'aventure avec les Eléphants ou pas.
Eriksson, stop ou encore ?
Sur cette question, le technicien suédois a donné une réponse ambigüe. « J'ai accepté de diriger les Eléphants et les termes du contrat stipulaient que mon travail s'arrêtait à la fin du Mondial. Depuis notre retour à Abidjan, samedi, nous n'avons pas encore abordé cette question. On ne sait jamais… », a-t-il dit. Pour sa part, Anouma a précisé : « Nous sommes partis sur un engagement de trois mois comme Eriksson l'a dit. C'est terminé ! Les deux parties feront le bilan. Et on verra si la collaboration peut continuer (...) Je fais ce qui est bon pour mon pays. Quand vous voulez la qualité, vous mettez le prix. Depuis 2002, c'est ce que nous faisons. Quels objectifs voulons-nous atteindre à présent ? C'est sur cela que nous allons nous appesantir. Il y aura 2011 (Chan), 2012 (Can-Gabon), 2013 (Can-Libye) et 2014 (Mondial-Brésil). Nous aurons quatre ans de football de haut niveau… ». Jusque-là peu bavard, le capitaine des Eléphants, Didier Drogba, a tout de même glissé : « Nous avons fait le maximum pour montrer que nous sommes fiers d'être Ivoiriens durant ce Mondial ». Après cette conférence de presse qui s'est déroulée, il faut le souligner, dans la bonne humeur, les joueurs ont été libérés. Certains passeront quelques jours de vacances sur place et soigneront leurs bobos. D'autres songent déjà à leur avenir immédiat.
Guy-Florentin Yaméogo