Le Mouvement pour le départ d’Anouma de la FIF (MODAF) s’est fait entendre, à nouveau. Hostile à la gestion du président de la fédération, ce mouvement créé en 2005 et présidé par Lalié Olivier a fait un sit-in, hier au siège de la fédération ivoirienne de football (FIF) à Treichville, pour exiger la démission du président Jacques Anouma. «Un sit-in pacifique réprimé par la police qui a cassé nos pancartes et arrêté sept personnes», a expliqué le président du mouvement. Selon lui, le rassemblement avait pour objectif de demander aux présidents de clubs de prendre leurs responsabilités et d’arracher une assemblée générale extraordinaire au président de la fédération. Et pour cause ? «Huit ans de gestion, huit ans d’échec. Et dire qu’à chaque grand événement mettant en lice les Eléphants, l’Etat débourse des milliards. Aujourd’hui 60% de la jeunesse ne travaille pas et ces sommes pouvaient servir à leur créer des emplois. C’est ce qui nous amène à demander son départ», a déclaré Lalié Olivier. Très remonté, il a menacé de remettre le couvert aujourd’hui si ses camarades interpellés par les policiers du 2e Arrondissement de Treichville ne sont pas relâchés, avant d’inviter le président de la FIF à suivre l’exemple de son pair de la fédération française, Jean-Pierre Escalettes qui a rendu le tablier hier. Une décision, a ajouté Lalié, qui permettra à d’autres intelligences d’apporter leur savoir-faire au football ivoirien.
Cette manifestation intervient 24 heures après la conférence de presse du président de la fédération au cours de laquelle il s’est réjoui de son bilan et a affiché sa volonté d’aller jusqu’au bout de son mandat en mars 2011.
OUATTARA Gaoussou
Cette manifestation intervient 24 heures après la conférence de presse du président de la fédération au cours de laquelle il s’est réjoui de son bilan et a affiché sa volonté d’aller jusqu’au bout de son mandat en mars 2011.
OUATTARA Gaoussou
