En attendant l'Uruguay, ce vendredi, en quart de finale de la Coupe du monde 2010, les nombreux supporters ghanéens font la fête.
Un drapeau ghanéen flotte à l'entrée du « New Morning », un bar chic de Kempton Park, le quartier situé à quelques encablures de l'aéroport de Johannesburg. Et c'est une chanson de Kodjo Antwi, l'une des vedettes de la musique ghanéenne, qui envahit le bar. Des supporters des Black-Stars chantent et dansent. Ils sont accompagnés de quelques ressortissants ouest-africains. Un supporter éméché par des gorgées de bière, crie à tue-tête : « Ghana is here , Ghana is here… ».Dans un des salons du coin, de charmantes demoiselles font aussi le show. Le mercure est monté. Et quelques vuvuzelas sont de la fête. « We'll win Uruguay », lâche un supporter ghanéen, en état d'ébriété très avancé. « Ghana is Africa », lâche un autre. En tout cas, le Ghana-Uruguay, de ce vendredi, est déjà sur toutes les lèvres. Même les chaînes de télévision font passer des messages de soutien aux Black Stars, à la faveur
de ce quart de finale de la Coupe du monde 2010, où le Ghana n'était pas attendu. Le vice-champion d'Afrique a atteint, pour la première fois, ce stade de l'épreuve, après avoir terminé 2e dans le groupe D, derrière l'Allemagne. Ce qui est sûr, dans leur retraite de Pretoria, au Roode Vallei, les jeunes venus d'Accra sont désormais sans complexe. « Ils le sont depuis fort longtemps. Et le mondial des moins de 20 ans, qu'ils ont remporté, a fini par booster leur confiance », nous avait confié Frank Simon, journaliste sportif, spécialiste du football africain, à France Football. Vendredi soir, au Soccer City, Gyan Asamoah et les autres tenteront d'écrire l'une des plus belles pages du football ghanéen. « Nous sommes très fiers de nous, car nous avons un bon coup à jouer dans cette compétition », a déclaré Gyan. Buteur décisif contre les Etats Unis en 8e de finale. Hier soir, au moment où nous quittions le « New Morning », les supporters ghanéens continuaient la bamboula. Ils ne sont même pas inquiets quant à l'absence d'Andre Ayew face à la Celeste. Le fils d'Abedi est puni pour excès de cartons jaunes. C'est sans doute un coup dur pour les Black Stars.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Johannesburg
Un drapeau ghanéen flotte à l'entrée du « New Morning », un bar chic de Kempton Park, le quartier situé à quelques encablures de l'aéroport de Johannesburg. Et c'est une chanson de Kodjo Antwi, l'une des vedettes de la musique ghanéenne, qui envahit le bar. Des supporters des Black-Stars chantent et dansent. Ils sont accompagnés de quelques ressortissants ouest-africains. Un supporter éméché par des gorgées de bière, crie à tue-tête : « Ghana is here , Ghana is here… ».Dans un des salons du coin, de charmantes demoiselles font aussi le show. Le mercure est monté. Et quelques vuvuzelas sont de la fête. « We'll win Uruguay », lâche un supporter ghanéen, en état d'ébriété très avancé. « Ghana is Africa », lâche un autre. En tout cas, le Ghana-Uruguay, de ce vendredi, est déjà sur toutes les lèvres. Même les chaînes de télévision font passer des messages de soutien aux Black Stars, à la faveur
de ce quart de finale de la Coupe du monde 2010, où le Ghana n'était pas attendu. Le vice-champion d'Afrique a atteint, pour la première fois, ce stade de l'épreuve, après avoir terminé 2e dans le groupe D, derrière l'Allemagne. Ce qui est sûr, dans leur retraite de Pretoria, au Roode Vallei, les jeunes venus d'Accra sont désormais sans complexe. « Ils le sont depuis fort longtemps. Et le mondial des moins de 20 ans, qu'ils ont remporté, a fini par booster leur confiance », nous avait confié Frank Simon, journaliste sportif, spécialiste du football africain, à France Football. Vendredi soir, au Soccer City, Gyan Asamoah et les autres tenteront d'écrire l'une des plus belles pages du football ghanéen. « Nous sommes très fiers de nous, car nous avons un bon coup à jouer dans cette compétition », a déclaré Gyan. Buteur décisif contre les Etats Unis en 8e de finale. Hier soir, au moment où nous quittions le « New Morning », les supporters ghanéens continuaient la bamboula. Ils ne sont même pas inquiets quant à l'absence d'Andre Ayew face à la Celeste. Le fils d'Abedi est puni pour excès de cartons jaunes. C'est sans doute un coup dur pour les Black Stars.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Johannesburg