OUAGADOUGOU - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon exhorte le président burkinabè Blaise Compaoré à poursuivre sa médiation en Côte d'Ivoire pour permettre la tenue dans un délai "acceptable" du scrutin présidentiel repoussé depuis 2005, a-t-on appris mercredi de source
onusienne.
"Le secrétaire général m'a chargé de (dire) au +facilitateur+ (Blaise Compaoré) combien il est content du rôle" qu'il joue pour "la paix et la stabilité en Côte d'Ivoire", a déclaré à la presse le représentant spécial de M. Ban à Abidjan, Young-jin Choi, à l'issue d'un entretien à Ouagadougou avec le président du Burkina Faso.
Le numéro un de l'ONU "est convaincu qu'il n'y a pas de remplacement à l'accord (de paix) de Ouagadougou pour le moment" et donc "il compte toujours sur la facilitation du président Compaoré, qui reste essentielle pour le dossier ivoirien", a-t-il indiqué.
"C'est notre souhait de voir sa facilitation continuer sur la Côte d'Ivoire", a-t-il insisté.
M. Compaoré avait déclaré début juin qu'il ne poursuivrait pas sa médiation dans la crise ivoirienne au-delà de 2010, alors que la présidentielle se fait toujours attendre depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005.
Le président burkinabè est le garant de l'accord de paix signé en 2007 entre le président Laurent Gbagbo et le chef de l'ex-rébellion Guillaume Soro, destiné à clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002, qui a coupé la Côte d'Ivoire en deux.
"Il faut établir la liste électorale définitive le plus tôt possible pour aller aux élections dans un délai acceptable", a estimé par ailleurs M. Choi.
Le délicat processus d'élaboration de la liste des votants est censé aboutir d'ici fin juillet, après de nombreux retards.
onusienne.
"Le secrétaire général m'a chargé de (dire) au +facilitateur+ (Blaise Compaoré) combien il est content du rôle" qu'il joue pour "la paix et la stabilité en Côte d'Ivoire", a déclaré à la presse le représentant spécial de M. Ban à Abidjan, Young-jin Choi, à l'issue d'un entretien à Ouagadougou avec le président du Burkina Faso.
Le numéro un de l'ONU "est convaincu qu'il n'y a pas de remplacement à l'accord (de paix) de Ouagadougou pour le moment" et donc "il compte toujours sur la facilitation du président Compaoré, qui reste essentielle pour le dossier ivoirien", a-t-il indiqué.
"C'est notre souhait de voir sa facilitation continuer sur la Côte d'Ivoire", a-t-il insisté.
M. Compaoré avait déclaré début juin qu'il ne poursuivrait pas sa médiation dans la crise ivoirienne au-delà de 2010, alors que la présidentielle se fait toujours attendre depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005.
Le président burkinabè est le garant de l'accord de paix signé en 2007 entre le président Laurent Gbagbo et le chef de l'ex-rébellion Guillaume Soro, destiné à clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002, qui a coupé la Côte d'Ivoire en deux.
"Il faut établir la liste électorale définitive le plus tôt possible pour aller aux élections dans un délai acceptable", a estimé par ailleurs M. Choi.
Le délicat processus d'élaboration de la liste des votants est censé aboutir d'ici fin juillet, après de nombreux retards.