Le Ghana sera-t-il le premier pays africain à jouer une demi- finale de coupe du monde ? La réponse à cette interrogation, on la connaîtra demain dans la soirée à l`issue du second match des quarts de finale qui opposera les Black stars du Ghana à l`Uruguay. Si les poulains de Milovan Rajevac ont mesuré l`importance de cette rencontre, on est loin d`en faire une fixation au point de mettre une pression inutile. Les Black stars savent déjà qu`en étant déjà dans le top 8, la pari est largement atteint pour être le troisième pays africain à atteindre ce stade de la compétition après le Cameroun en 1990 et le Sénégal en 2002 ; Depuis leur camp d`entraînement près de Rustenburg, il n`y a aucune tension, ni aucune pression, ça rit, ça chante. Selon Stéphane Appiah, l`un des doyens du groupe " C`est notre manière d`aborder cet évènement. J`ai dit aux gars que nous devons nous libérer, je crois, c`est important " affirme le joueur ghanéen de Bologne. Il ne manque surtout pas de souligner le bel état d`esprit qui règne dans le groupe " Je pense que vous pouvez voir la bonne ambiance qui règne entre nous. Vous pouvez voir comment nous nous parlons, comment nous nous respectons les uns les autres", affirme-t-il. "On s`entraîne ensemble, on rit ensemble, on fait tout ensemble. En fait, il est impossible de voir la différence entre les gros salaires et les joueurs moins bien payés. Je crois que c`est ça le secret. C`est ce qu`il y a de bien avec cette équipe. " Ajoute-t-il. Les Black stars espèrent en tout cas aller encore loin pour le bonheur du peuple ghanéen et pourquoi pas africain. "Je crois que l`histoire reste l`histoire. C`est aujourd`hui notre tour... Maintenant que nous sommes à ce niveau, nous avons fait entrer le Ghana dans l`histoire. Nous espérons y entrer encore un peu plus en atteignant la demi-finale. "
De Bouaffo, envoyé spécial à Johannesburg (Afrique du Sud)
De Bouaffo, envoyé spécial à Johannesburg (Afrique du Sud)