Les quatre grands de la politique ivoirienne, à savoir Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et Guillaume Soro ont décidé, hier, au terme d'une réunion qui a eu pour cadre le palais présidentiel, du démarrage « sans délai » du contentieux sur la liste électorale. Ils sont convenus de fixer la date de l'élection présidentielle dans « quelques semaines ».
A l'inverse du schéma qui a conduit, à la mi-mai, le président de la République, Laurent Gbagbo, à la résidence d'Henri Konan Bédié et celle d'Alassane Ouattara, ce sont ces derniers qui ont effectué le déplacement, hier, au Palais présidentiel au Plateau. La réunion qu'ils y ont tenue, à partir de 18 h et qui a pris fin peu après 20 h 06, a vu la présence du Premier ministre, Guillaume Soro, du Représentant spécial du facilitateur, Bouréima Badini, et du président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko. Deux heures de débats sur le processus électoral, et plus précisément sur « la préparation de l'élection présidentielle », selon le Premier ministre, ont été sanctionnées par d'importantes résolutions. « … la réunion a demandé au Premier ministre, en ce qui concerne la vérification, qui a déjà démarré et qui est en cours, de suivre cette opération et de s'assurer qu'elle s'achèvera dans le délai imparti. La réunion a instamment chargé le président de la Commission électorale indépendante (Cei) de démarrer, sans délai, le contentieux électoral et le conduire à une bonne fin, pour que bien évidemment, la liste électorale définitive, soit élaborée et produite dans les plus brefs délais », les a énumérées Guillaume Soro. Et de mentionner que tous ont également décidé de se « revoir dans quelques semaines ». C'est à ce rendez-vous, a dit Guillaume Soro, que la date des élections présidentielles sera connue. Il appartient au président de la Cei d'en décider déjà et d'en faire proposition au prochain mini-sommet. Une source proche du palais a émis l'hypothèse que cette autre rencontre pourrait se tenir dans la capitale politique, Yamoussoukro. Cette source explique qu'aujourd'hui le président Gbagbo part en voyage et qu'à son retour il envisage séjourner, pendant dix jours à Yamoussoukro.
Pour les besoins de la réunion, ses acteurs ont fait appel aux différentes responsables des structures techniques nationales et étrangères impliquées dans la confection du listing électoral. Ainsi, étaient présents, entre autres techniciens, le directeur général de l'Ins (Institut national de la statistique), Mathieu Meleu, celui de l'Oni (Office national d'identification), Benjamin Djobo Esso et le responsable Afrique de Sagem-Sécurité, Mohamed Sidi Kagnassi. Mais, ils n'ont pas pris part aux débats, ils ont attendu dans un salon, au rez-de-chaussée, du bâtiment de deux niveaux de la présidence. Selon un officiel de l'institution, l'on devait leur faire appel, individuellement, au besoin, afin qu'ils exposent sur des points qui nécessitaient des explications. Mais cette éventualité n'est pas arrivée.
Bidi Ignace
A l'inverse du schéma qui a conduit, à la mi-mai, le président de la République, Laurent Gbagbo, à la résidence d'Henri Konan Bédié et celle d'Alassane Ouattara, ce sont ces derniers qui ont effectué le déplacement, hier, au Palais présidentiel au Plateau. La réunion qu'ils y ont tenue, à partir de 18 h et qui a pris fin peu après 20 h 06, a vu la présence du Premier ministre, Guillaume Soro, du Représentant spécial du facilitateur, Bouréima Badini, et du président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko. Deux heures de débats sur le processus électoral, et plus précisément sur « la préparation de l'élection présidentielle », selon le Premier ministre, ont été sanctionnées par d'importantes résolutions. « … la réunion a demandé au Premier ministre, en ce qui concerne la vérification, qui a déjà démarré et qui est en cours, de suivre cette opération et de s'assurer qu'elle s'achèvera dans le délai imparti. La réunion a instamment chargé le président de la Commission électorale indépendante (Cei) de démarrer, sans délai, le contentieux électoral et le conduire à une bonne fin, pour que bien évidemment, la liste électorale définitive, soit élaborée et produite dans les plus brefs délais », les a énumérées Guillaume Soro. Et de mentionner que tous ont également décidé de se « revoir dans quelques semaines ». C'est à ce rendez-vous, a dit Guillaume Soro, que la date des élections présidentielles sera connue. Il appartient au président de la Cei d'en décider déjà et d'en faire proposition au prochain mini-sommet. Une source proche du palais a émis l'hypothèse que cette autre rencontre pourrait se tenir dans la capitale politique, Yamoussoukro. Cette source explique qu'aujourd'hui le président Gbagbo part en voyage et qu'à son retour il envisage séjourner, pendant dix jours à Yamoussoukro.
Pour les besoins de la réunion, ses acteurs ont fait appel aux différentes responsables des structures techniques nationales et étrangères impliquées dans la confection du listing électoral. Ainsi, étaient présents, entre autres techniciens, le directeur général de l'Ins (Institut national de la statistique), Mathieu Meleu, celui de l'Oni (Office national d'identification), Benjamin Djobo Esso et le responsable Afrique de Sagem-Sécurité, Mohamed Sidi Kagnassi. Mais, ils n'ont pas pris part aux débats, ils ont attendu dans un salon, au rez-de-chaussée, du bâtiment de deux niveaux de la présidence. Selon un officiel de l'institution, l'on devait leur faire appel, individuellement, au besoin, afin qu'ils exposent sur des points qui nécessitaient des explications. Mais cette éventualité n'est pas arrivée.
Bidi Ignace
