Tout en promettant de réexaminer au mois d'octobre prochain, son mandat, le Conseil de sécurité a prorogé, hier, la présence de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) de six mois.
Le processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire vient de s'enrichir d'une nouvelle résolution. Elle a été votée, hier, à l'unanimité des membres du Conseil de sécurité de l'Onu qui s'est penché sur la Côte d'Ivoire. C'est cette résolution, en l'occurrence, la 1933 qui encadre désormais la présence de la communauté internationale dans l'accompagnement de la sortie de crise ivoirienne. Elle vient combler un vide dans la mesure où la prorogation technique d'un mois de la présence de l'Onuci en Côte d'Ivoire prenait fin, hier. Dans la forme, rien de fondamental ne change donc puisque l'effectif de la force onusienne ne connaîtra pas de modification. « Par la résolution 1933, le Conseil a décidé que l'Onuci comptera un effectif maximum de 7.392 personnels militaires autorisés, en maintenant la force actuelle totale combinée de la mission à 8.650 personnels, y compris 7.200 soldats et officiers d'état-major, 192 observateurs militaires, et un effectif maximum de 1.250 personnels de police et de 8 officiers des douanes détachés », indique le communiqué de presse qui annonce l'adoption de la nouvelle résolution. Mais en renouvelant le mandat de sa représentation en Côte d'Ivoire, l'Onu a pris soin de prévenir d'un réaménagement de ses charges. « Les États membres ont exprimé l'intention de considérer pour une période de temps limitée avant et après les élections, un accroissement, au total, de 500 hommes, au plus, des effectifs militaires », ajoute le communiqué qui insiste sur l'appel des membres du Conseil à la mise en œuvre complète et intégrale de l'Accord politique de Ouagadougou. Le Conseil de sécurité n'a donc pas manqué de rappeler « la nécessité de mettre en œuvre l'Accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007, par le président Laurent Gbagbo, et Guillaume Soro, l'actuel Premier ministre ». Pour les six mois à venir, l'Onuci va s'atteler à « la consolidation de la stabilité du pays, la protection des civils, la surveillance de l'embargo sur les armes, l'assistance dans le domaine des droits de l'Homme, l'appui aux opérations humanitaires, la contribution au processus électoral et à l'identification de la population ainsi qu'au désarmement, à la démobilisation, au stockage des armes et réintégration des ex-combattants des deux parties et des membres de milices ».
Marc Dossa
Le processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire vient de s'enrichir d'une nouvelle résolution. Elle a été votée, hier, à l'unanimité des membres du Conseil de sécurité de l'Onu qui s'est penché sur la Côte d'Ivoire. C'est cette résolution, en l'occurrence, la 1933 qui encadre désormais la présence de la communauté internationale dans l'accompagnement de la sortie de crise ivoirienne. Elle vient combler un vide dans la mesure où la prorogation technique d'un mois de la présence de l'Onuci en Côte d'Ivoire prenait fin, hier. Dans la forme, rien de fondamental ne change donc puisque l'effectif de la force onusienne ne connaîtra pas de modification. « Par la résolution 1933, le Conseil a décidé que l'Onuci comptera un effectif maximum de 7.392 personnels militaires autorisés, en maintenant la force actuelle totale combinée de la mission à 8.650 personnels, y compris 7.200 soldats et officiers d'état-major, 192 observateurs militaires, et un effectif maximum de 1.250 personnels de police et de 8 officiers des douanes détachés », indique le communiqué de presse qui annonce l'adoption de la nouvelle résolution. Mais en renouvelant le mandat de sa représentation en Côte d'Ivoire, l'Onu a pris soin de prévenir d'un réaménagement de ses charges. « Les États membres ont exprimé l'intention de considérer pour une période de temps limitée avant et après les élections, un accroissement, au total, de 500 hommes, au plus, des effectifs militaires », ajoute le communiqué qui insiste sur l'appel des membres du Conseil à la mise en œuvre complète et intégrale de l'Accord politique de Ouagadougou. Le Conseil de sécurité n'a donc pas manqué de rappeler « la nécessité de mettre en œuvre l'Accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007, par le président Laurent Gbagbo, et Guillaume Soro, l'actuel Premier ministre ». Pour les six mois à venir, l'Onuci va s'atteler à « la consolidation de la stabilité du pays, la protection des civils, la surveillance de l'embargo sur les armes, l'assistance dans le domaine des droits de l'Homme, l'appui aux opérations humanitaires, la contribution au processus électoral et à l'identification de la population ainsi qu'au désarmement, à la démobilisation, au stockage des armes et réintégration des ex-combattants des deux parties et des membres de milices ».
Marc Dossa