Rencontré hier, à son bureau, le directeur des pensions et des risques professionnels des personnels civils de l’Etat, M. Digbeu Liadé Antoine, s’est prononcé sur la question des retards dans le paiement des pensions et aussi, sur des faits de racket dénoncés. Selon lui, le retard dans le paiement des pensions est dû au non respect des délais par le fonctionnaire ou aux difficultés dont «on ignore la nature et que pourraient rencontrer nos partenaires extérieurs». Notamment la direction de la solde du ministère de l’Economie et des Finances et les agences comptables des instituions ou des établissements publics nationaux dans l’établissement des certificats de cessation de paiement et la direction du contrôle financier pour les dossiers de pension soumis à leur visa. «24 mois avant la date prévue pour le départ du fonctionnaire à la retraite, celui-ci est informé par une lettre l’invitant à faire parvenir son dossier à la direction des pensions 8 mois avant cette date. Celui qui respecte ce délai bénéficie exactement de sa pension, le mois qui suit celui de la cessation de ses activités. Généralement, quand ce délai de 8 mois n’est pas respecté, cela entraîne des retards» affirme le haut cadre du ministère de la Fonction Publique et de l’Emploi. Pour ce qui est des problèmes de racket dont se plaignent les retraités, M. Digbeu Liadé les place «sur le compte des rumeurs». «Malheureusement, poursuit-il, quand on leur demande de dénoncer les coupables, ils sont incapables de nous donner des noms, sous prétexte qu’ils ne veulent pas se créer des problèmes. Mais, s’il y a des cas avérés, nous prendrons nos responsabilités. Ce que je puis dire aux retraités pour éviter ces cas, c’est de leur demander de déposer à la cellule d’enregistrement de la direction des pensions, personnellement, leurs dossiers en bonne et due forme. Qu’ils exigent la délivrance d’un récépissé avec lequel, ils pourront suivre leurs dossiers. Mais, ils doivent éviter de passer par de tierces personnes».
M.A.E
M.A.E