Les éléments de la gendarmerie qui manifestent depuis lundi en tentant de faire arrêter le déroulement normal de l’examen du Baccalauréat 2010, seraient manipulés par des personnes tapies dans l’ombre. Elles auraient pour objectif inavoué de déstabiliser le corps d’élite qu’est la gendarmerie nationale. Mais, faites-nous confiance, car nos services de renseignement sont à pied d’œuvre. Et l’enquête en cours fera toute la lumière et nous aviserons la haute hiérarchie. Pour ce qui est de ces gendarmes, ils subiront tout simplement, les rigueurs de la loi militaire». Ainsi en a décidé le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général de division Edouard Tiapé Kassaraté. Ce dernier, comme nous l’indiquions dans notre édition d’hier, n’entend pas laisser impuni, l’acte que pose le groupe de gendarmes qui s’est rebellé depuis lundi.
Sous prétexte du non payement de leurs primes alimentaires (auxquelles ils n’ont d’ailleurs pas droit), des sous-officiers gendarmes dont le nombre avoisine la centaine, issus des différentes promotions de 2005 à 2009, tentent d’entraver le déroulement normal de l’examen du Baccalauréat 2010. En T-shirt et armés pour la plupart d’entre eux, d’armes de guerre ils se sont attaqués à certains centres d’examen en déchirant les copies et les convocations des candidats. Le chef du corps et ses proches collaborateurs qui nous ont reçu, confirment que les insurgés ont récidivé hier à Yopougon. Ce qui, évidemment, a amené le général Kassaraté à corser le dispositif sécuritaire mis en place le premier jour de l’examen. Les effectifs ont été doublés et même triplés pour faire échec aux manifestants qui, il faut le dire, usent de stratégie pour éviter un affrontement dans lequel ils sont assurés d’être capturés par leurs collègues.
Sur la revendication relative au payement de la prime alimentaire, le patron de la gendarmerie explique qu’elle n’est nullement fondée. Et pour cause, fait-il savoir: «Les éléments gendarmes qui se plaisent à exiger ces primes et qui se rendent coupables de ces actes de vandalisme, ne font pas partie des bénéficiaires desdites primes. Celles-ci sont allouées aux gendarmes, policiers, militaires et agents des Eaux et Forêts qui ont fait la guerre. Il s’agit de ceux qui étaient au front et de ceux qui sont restés en base arrière. La guerre s’est arrêtée en 2005 sans que toutes les primes soient versées aux bénéficiaires. Ce qui est payé actuellement ne représente que le reliquat des années antérieures à 2005». Le général de division Edouard Tiapé Kassaraté marque son indignation d’autant que les critères d’octroi des primes ont été suffisamment expliqués à tous les membres du corps et particulièrement aux gendarmes issus des promotions postérieures à l’année 2005.
Le commandant supérieur de la gendarmerie tient à saluer le comportement du ministre de l’Education nationale, M. Gilbert Bleu-Lainé qui, indique-t-il, «appuie la gendarmerie dans la gestion de la crise, tout en faisant preuve de sérénité».
Landry Kohon
Sous prétexte du non payement de leurs primes alimentaires (auxquelles ils n’ont d’ailleurs pas droit), des sous-officiers gendarmes dont le nombre avoisine la centaine, issus des différentes promotions de 2005 à 2009, tentent d’entraver le déroulement normal de l’examen du Baccalauréat 2010. En T-shirt et armés pour la plupart d’entre eux, d’armes de guerre ils se sont attaqués à certains centres d’examen en déchirant les copies et les convocations des candidats. Le chef du corps et ses proches collaborateurs qui nous ont reçu, confirment que les insurgés ont récidivé hier à Yopougon. Ce qui, évidemment, a amené le général Kassaraté à corser le dispositif sécuritaire mis en place le premier jour de l’examen. Les effectifs ont été doublés et même triplés pour faire échec aux manifestants qui, il faut le dire, usent de stratégie pour éviter un affrontement dans lequel ils sont assurés d’être capturés par leurs collègues.
Sur la revendication relative au payement de la prime alimentaire, le patron de la gendarmerie explique qu’elle n’est nullement fondée. Et pour cause, fait-il savoir: «Les éléments gendarmes qui se plaisent à exiger ces primes et qui se rendent coupables de ces actes de vandalisme, ne font pas partie des bénéficiaires desdites primes. Celles-ci sont allouées aux gendarmes, policiers, militaires et agents des Eaux et Forêts qui ont fait la guerre. Il s’agit de ceux qui étaient au front et de ceux qui sont restés en base arrière. La guerre s’est arrêtée en 2005 sans que toutes les primes soient versées aux bénéficiaires. Ce qui est payé actuellement ne représente que le reliquat des années antérieures à 2005». Le général de division Edouard Tiapé Kassaraté marque son indignation d’autant que les critères d’octroi des primes ont été suffisamment expliqués à tous les membres du corps et particulièrement aux gendarmes issus des promotions postérieures à l’année 2005.
Le commandant supérieur de la gendarmerie tient à saluer le comportement du ministre de l’Education nationale, M. Gilbert Bleu-Lainé qui, indique-t-il, «appuie la gendarmerie dans la gestion de la crise, tout en faisant preuve de sérénité».
Landry Kohon