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Société Publié le mardi 25 octobre 2011 | L’expression

Rentrée scolaire 2011-2012 / Élèves et enseignants reprennent timidement

© L’expression Par Nathan Koné
Ecole gratuite en Côte d`Ivoire: Guillaume Soro lance l`opération de distribution des kits et manuels scolaires, en présence de la ministre Kandia Camara
Vendredi 21 octobre 2011. Abidjan, Ecole primaire publique (EPP) Anono-Riviera. Lancement officiel de l`opération de distribution des kits et manuels scolaires aux élèves des écoles primaires publiques, en présence du premier ministre Guillaume K. Soro et de la ministre de l`Education nationale, Mme Kandia Camara
La rentrée scolaire annoncée pour hier n’a pas tenu toutes ses promesses. Les enseignants et les élèves étaient moins présents dans les classes. Il est 10h30. Ce lundi 24 octobre, le lycée moderne de Port-Bouët est bondé d’élèves. Certains attendent l’arrivée de la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara. Des élèves en tenue de maison et quelques membres du personnel administratif attendent en rangs serrés sous le soleil. Dans la cour de l’école, le gazon est bien tondu. A l’administration, les censeurs sont en place. Quelques professeurs et élèves sont présents dans les salles de classe. En 3ème4 et en Tle A2, les professeurs de Math et de Philosophie déroulent leurs programmes d’études aux élèves, même s’ils n’ont pas encore reçu les emplois du temps et les cahiers de texte. Ils reçoivent les encouragements du directeur des lycées et collèges, Méa Kouadio, représentant la ministre Kandia Camara. A l’envoyé de la ministre et à la délégation qui l’accompagne, Mel Asseu Valentine, proviseur du lycée, fait le point de la situation. «Pour un effectif de 6.500 apprenants, seulement 325 ont pu s’inscrire. Nous ne recevons que les droits d’examens des candidats du Bepc (2.000 Fcfa) et du Bac (5.000 Fcfa), car les inscriptions se font maintenant par un moyen électronique», informe-t-elle. Elle explique qu’une réunion devait se tenir avant la distribution des cahiers de textes et des emplois du temps. ‘’Mais comme nous avons appris l’arrivée de Mme la ministre ce matin (hier, Ndlr), nous n’avons pas pu tenir notre réunion de rentrée. Nous avons donc mobilisé les élèves dans la cour de l’école. Nous vous assurons que nous n’avons pas de problème concernant la reprise des cours. Comme à l’accoutumée, les premiers jours de classe sont un peu difficiles. Mais vous avez pu constater la présence de quelques élèves dans les classes’’, justifie le proviseur à l’envoyé de la ministre. Toute chose qui ne l’empêche pas de véhiculer le message de son mandant. «Nous démarrons cette année avec un mois de retard. N’attendez donc pas que tous les élèves viennent s’inscrire avant de démarrer les cours. Même s’il y a un seul élève dans une classe, vous pouvez commencer. Il faut que les cours démarrent au même moment dans toutes les écoles », souhaite Méa Kouadio. Sur la question des élèves en tenue civile, il explique que la mesure de l’instauration du port de l’uniforme a été prise pendant les grandes vacances, « alors que les enfants devaient être informés en fin d’année scolaire». Il a donc exiger au proviseur qu’à partir d’aujourd’hui, les élèves soient en uniformes. Après Port-Bouët, le cap a été mis sur Marcory. Il est 11h45 à l’Ecole primaire publique(Epp) «Méa Kouadio». L’établissement est difficile d’accès du fait des magasins qui obstruent l’entrée. A l’intérieur, la cour est quasi déserte. Une poignée d’enseignants et d’élèves sont au balcon des 1er et 2ème étages d’un bâtiment. Ils attendent le son de cloche pour regagner leur domicile. Mais surpris de la visite inopinée de la délégation du ministère, ils se ’’résignent’’. Le petit Kouadio Patrick, élève en classe de Cm2, attend impatiemment la liste des fournitures. Malheureusement, « son maître est souffrant depuis les vacances, il n’est donc pas de retour. Nous avons seulement livré la liste des fournitures des classes de Cp et de Ce », rétorque une maîtresse de Cp2, sous le sceau de l’anonymat. Non loin de ce bâtiment peu animé, se trouve l’école maternelle. Là également, les portes sont closes. Il est 12h30, lorsque la délégation du ministère s’ébranle vers le groupe scolaire ‘’Tsf’’ de Marcory. Ici, les cinq écoles primaires : Epp Gabriel Dadié, Echelle Kobinah, Marcory, Gbon Coulibaly 1 et 2 sont perdues dans une vague d’habitations. La cour du groupe est totalement vide. L’épouse du directeur de «Gbon Coulibaly1», Touré Fatoumata, qui habite au sein de l’école, explique que les élèves et leurs parents sont venus nombreux dans la matinée avant de repartir à midi. A Yopougon, le collège privée St-Louis est un peu plus animé. « De la 6ème à la Tle, les élèves et leurs enseignants étaient présents dans les salles de classe », nous apprend-on.
Dacoury Vincent, Stagiaire
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