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Économie Publié le vendredi 2 juillet 2010 | Fraternité Matin

Agriculture : Les producteurs d`anacarde à la recherche de solutions pour sauver la filière

L’organisation et le fonctionnement de la filière anacarde, à l’instar des autres filières agricoles, est aujourd’hui la préoccupation majeure de l’ensemble des acteurs de ladite filière des 11 régions productrices réunies au sein de la fédération nationale des producteurs d’anacarde de Côte d’Ivoire (FENPACI).

Pour réfléchir aux difficultés auxquelles ils sont confrontés, les producteurs ont jugé bon de se retrouver à la mairie de Katiola afin d’échanger et de tenter de trouver des solutions aux problèmes qui les assaillent, notamment le prix, aspect fondamental lié à leur existence quotidienne.

Trois sous-thèmes ont été étudiés en ateliers à savoir, la fixation et le contrôle du prix pendant la campagne, la technique de détermination de la qualité de la noix de cajou à commercialiser et les propositions de solutions pour la résolution de la crise de l’intercajou.

Pour le secrétaire général de la FENPACI, Koné Salifou, le thème retenu pour leurs assises à savoir le rôle du représentant dans l’amélioration des revenus du producteur est d’une importance capitale, car il touche l’élément de survie de cette filière, la noix de cajou étant à ce jour, la principale source de revenue des zones de savane. Ce sont 1.800.000 personnes qui vivent directement de ce produit qui couvre une superficie nationale de 750.000 hectares avec une production nationale estimée à 387.000 tonnes.

La gestion de la filière, depuis la signature de l’ordonnance 448 du 16 septembre 2002 par le président Laurent Gbagbo, est du ressort de l’inter cajou dont le premier président a été élu en 2007 par l’ensemble des acteurs de ladite filière. L’espoir suscité par cette élection s’est transformé aujourd’hui en un désespoir profond de toute la filière, selon M. Koné. Depuis septembre 2009, en effet, l’intercajou est en confronté à une crise profonde qui paralyse son bon fonctionnement. Certains délégués se sont arrogés le droit sans consulter la base de démettre le conseil d’administration régulièrement élu en violation flagrante des textes. C’est pourquoi, il a annoncé que face à cette situation qu’il qualifie de putsch, ils ont été contraints de saisir les tribunaux parce que les représentant des producteurs au nombre de 25 sur les 36 que constitue l’assemblée n’ont pas joué correctement leur rôle en s’associant à cette action de déstabilisation de toute la filière.

A sa suite, le président de l’intercajou, Touré Abdoulaye, a exprimé son mécontentement devant la pauvreté des producteurs de la filière. Pour sa part, Tébili Félicien, le représentant du porte-parole du président de la république, Gervais Coulibaly, parrain de la cérémonie, a fait savoir qu’à cause de la crise que connaît le pays depuis le 19 septembre 2002, certains producteurs véreux ne jouent pas franc-jeu avec leurs collègues.


ADJE JEAN-ALEXIS
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