Andre Ayew est la grande révélation du Ghana en Coupe du monde. Suspendu pour le match de vendredi contre l'Uruguay, le joueur d'Arles-Avignon savoure le plaisir de finir en beauté une saison exemplaire. Après une montée en L1 avec son club, un titre mondial chez les -20 ans et une finale de Can, il attend la qualification des Black Stars pour la première demi-finale d'un pays africain de l'histoire.
Quel regard portez-vous sur le parcours du Ghana jusqu'à présent ?
Nous faisons un bon parcours. Nous avons bien débuté la compétition, même si c'était assez compliqué contre la Serbie. Aujourd'hui, on est le troisième pays africain en quarts de finale, ce n'est pas mal. On a vu le Sénégal de Diouf et Camara aller en quarts de finale en 2002. Etre en quarts, c'est déjà quelque chose de grand, et si on atteint les demi-finales, alors on entrera dans l'histoire.
Que pensez-vous de votre prochain adversaire, l'Uruguay ?
C'est une très bonne équipe, complète, qui va vite vers l'avant, avec de bons attaquants qui n'ont pas besoin de beaucoup d'occasions pour marquer. A ce stade de la compétition, il n'y a que des équipes de ce niveau. L'Uruguay, je ne la vois pas moins forte que le Brésil ou l'Argentine.
Personnellement, vous serez suspendu face à l'Uruguay. En avez-vous été conscient sur le coup, en prenant un second avertissement face aux Etats-Unis ?
Oui, je suis conscient que je vais être suspendu quand je prends mon deuxième carton jaune. Mes deux cartons ne sont pas mérités. Mais ça fait partie du foot. Face à l'Américain Jozy Altidore, il n'y a pas de faute de ma part. Il allait vers l'action, j'essaie de me retirer et son pied tape. Je crois au destin, ça devait être comme ça. Je vais donc être derrière mes coéquipiers, les encourager pour aller en demi-finale.
Entre les suspensions et les blessures, le Ghana se présente-t-il affaibli face à l'Uruguay ?
On est un groupe de vingt-trois joueurs égaux. Si certains ne peuvent pas jouer, d'autres prendront leur place et feront le travail aussi bien que ceux qui ont débuté la compétition. Mais j'espère quand même que tout le monde pourra jouer, qu'on aura une équipe complète pour passer ce tour.
Le Ghana a-t-il le potentiel pour gagner la Coupe du monde ?
Oui, mais l'Argentine ou le Brésil ont aussi le potentiel, ils sont même favoris, comme l'Espagne, l'Uruguay, les Pays-Bas. Tout le monde peut gagner. D'autres équipes ont plus de chances que nous, mais avec l'état d'esprit qui est le nôtre, on peut aller loin. On ne pense pas encore à la finale, on pense à parvenir en demi-finale. Ce serait déjà énorme. Avant de penser à autre chose, les quarts de finale vont être très compliqués.
“On ressent que tout le continent est uni derrière nous”
Sentez-vous que toute l'Afrique est derrière le Ghana, dernier représentant africain ?
Oui, on sent qu'il y a toute l'Afrique derrière nous. On sent que les gens veulent qu'on réussisse. C'est bien, il faut que cela continue, qu'on utilise cela comme un plus dans les stades, pour avoir plus d'envie et de motivation sur le terrain, même si on est déjà extrêmement motivé. Ça peut compter sur ces matchs qui se jouent sur des détails. On ressent que tout le continent est uni, cela nous fait plaisir et nous donne envie de rendre tous ces gens fiers. J'espère qu'on va passer ce tour. Des chances comme ça, il n'y en a pas quinze mille, il faut s'y accrocher.
In rfi.fr
Gonzalo Higuain (argentine):
“Prêt à mourir sur le terrain”
Meilleur buteur du Mondial avec quatre buts au compteur (à égalité avec Villa et Vittek), Gonzalo Higuain est un homme heureux. "Ça valait la peine d'attendre pour vivre tout ça. C'est comme un rêve, sauf que je suis réveillé", explique-t-il dans les colonnes du quotidien espagnol As. Avant d'affronter l'Allemagne en quart de finale, samedi, l'avant-centre argentin semble concentré sur son sujet. Pas celui de finir meilleur buteur de ce Mondial mais bien de quitter l'Afrique du Sud avec la Coupe du monde dans l'avion argentin. "Mon principal objectif n'est pas de finir meilleur buteur, je le sais. Mon but, c'est de soulever la Coupe du monde pour tous les Argentins. Nous sommes prêts à mourir sur le terrain pour les couleurs de notre pays, promet-il. Nous savons que là-bas, en Argentine, les gens se ruent vers l'Obélisque quand on gagne, nos matches sont diffusés dans les écoles... Rien qu'en en parlant, ça me donne la chair de poule..."
"Finir meilleur buteur n'est pas ma priorité"
Higuain, déjà auteur d'une saison impressionnante avec le Real (27 buts en Championnat), ne s'enflamme pourtant pas alors que la réussite semble l'avoir suivi en Afrique du Sud. "Franchement, je ne suis pas trop confiant, j'ai les pieds sur terre. Mon père a joué au football pendant 15 ans, il m'a souvent raconté tout ce qu'il a vécu. Je suis prêt à vivre des coups durs, car c'est ça qui me fera grandir. Je ne vais pas devenir fou ou me prendre la tête en pensant que je peux devenir le meilleur buteur de la Coupe du monde. Si je le suis, tant mieux, mais ce n'est pas ma priorité. Mais bon, c'est vrai que marquer un but en Coupe du monde est spécial. Je mentirais en disant que ça ne fait rien...", assure encore Pipita, pas avare en compliments quand il s'agit d'évoquer son compère de l'attaque argentine, Carlos Tevez. "Carlitos est un phénomène sur le terrain, mais aussi en dehors. Il est toujours de bonne humeur, et fait tout le temps des blagues. C'est un plaisir d'être à ses côtés".
"Angel a les qualités pour s'imposer au Real"
Un plaisir qu'il doit en grande partie au Real Madrid, où il a pu s'exprimer cette saison encore. "Je sais que c'est grâce au Real Madrid que je suis ici. Si je n'avais pas fait du bon boulot cette saison, je n'aurais jamais été dans cette sélection", explique-t-il, avant d'évoquer brièvement la situation actuelle de son club. "Je suis très content qu'un joueur comme Angel nous rejoigne. Il a toutes les qualités pour s'imposer au Real Madrid", en référence au recrutement de son compatriote et coéquipier en sélection, Angel Di Maria. Quant à José Mourinho, son arrivée sur le banc de touche madrilène lui fait plaisir: "Mourinho est un gagneur. Il l'a démontré dans tous les clubs où il est passé".
Francefootball.fr
Quel regard portez-vous sur le parcours du Ghana jusqu'à présent ?
Nous faisons un bon parcours. Nous avons bien débuté la compétition, même si c'était assez compliqué contre la Serbie. Aujourd'hui, on est le troisième pays africain en quarts de finale, ce n'est pas mal. On a vu le Sénégal de Diouf et Camara aller en quarts de finale en 2002. Etre en quarts, c'est déjà quelque chose de grand, et si on atteint les demi-finales, alors on entrera dans l'histoire.
Que pensez-vous de votre prochain adversaire, l'Uruguay ?
C'est une très bonne équipe, complète, qui va vite vers l'avant, avec de bons attaquants qui n'ont pas besoin de beaucoup d'occasions pour marquer. A ce stade de la compétition, il n'y a que des équipes de ce niveau. L'Uruguay, je ne la vois pas moins forte que le Brésil ou l'Argentine.
Personnellement, vous serez suspendu face à l'Uruguay. En avez-vous été conscient sur le coup, en prenant un second avertissement face aux Etats-Unis ?
Oui, je suis conscient que je vais être suspendu quand je prends mon deuxième carton jaune. Mes deux cartons ne sont pas mérités. Mais ça fait partie du foot. Face à l'Américain Jozy Altidore, il n'y a pas de faute de ma part. Il allait vers l'action, j'essaie de me retirer et son pied tape. Je crois au destin, ça devait être comme ça. Je vais donc être derrière mes coéquipiers, les encourager pour aller en demi-finale.
Entre les suspensions et les blessures, le Ghana se présente-t-il affaibli face à l'Uruguay ?
On est un groupe de vingt-trois joueurs égaux. Si certains ne peuvent pas jouer, d'autres prendront leur place et feront le travail aussi bien que ceux qui ont débuté la compétition. Mais j'espère quand même que tout le monde pourra jouer, qu'on aura une équipe complète pour passer ce tour.
Le Ghana a-t-il le potentiel pour gagner la Coupe du monde ?
Oui, mais l'Argentine ou le Brésil ont aussi le potentiel, ils sont même favoris, comme l'Espagne, l'Uruguay, les Pays-Bas. Tout le monde peut gagner. D'autres équipes ont plus de chances que nous, mais avec l'état d'esprit qui est le nôtre, on peut aller loin. On ne pense pas encore à la finale, on pense à parvenir en demi-finale. Ce serait déjà énorme. Avant de penser à autre chose, les quarts de finale vont être très compliqués.
“On ressent que tout le continent est uni derrière nous”
Sentez-vous que toute l'Afrique est derrière le Ghana, dernier représentant africain ?
Oui, on sent qu'il y a toute l'Afrique derrière nous. On sent que les gens veulent qu'on réussisse. C'est bien, il faut que cela continue, qu'on utilise cela comme un plus dans les stades, pour avoir plus d'envie et de motivation sur le terrain, même si on est déjà extrêmement motivé. Ça peut compter sur ces matchs qui se jouent sur des détails. On ressent que tout le continent est uni, cela nous fait plaisir et nous donne envie de rendre tous ces gens fiers. J'espère qu'on va passer ce tour. Des chances comme ça, il n'y en a pas quinze mille, il faut s'y accrocher.
In rfi.fr
Gonzalo Higuain (argentine):
“Prêt à mourir sur le terrain”
Meilleur buteur du Mondial avec quatre buts au compteur (à égalité avec Villa et Vittek), Gonzalo Higuain est un homme heureux. "Ça valait la peine d'attendre pour vivre tout ça. C'est comme un rêve, sauf que je suis réveillé", explique-t-il dans les colonnes du quotidien espagnol As. Avant d'affronter l'Allemagne en quart de finale, samedi, l'avant-centre argentin semble concentré sur son sujet. Pas celui de finir meilleur buteur de ce Mondial mais bien de quitter l'Afrique du Sud avec la Coupe du monde dans l'avion argentin. "Mon principal objectif n'est pas de finir meilleur buteur, je le sais. Mon but, c'est de soulever la Coupe du monde pour tous les Argentins. Nous sommes prêts à mourir sur le terrain pour les couleurs de notre pays, promet-il. Nous savons que là-bas, en Argentine, les gens se ruent vers l'Obélisque quand on gagne, nos matches sont diffusés dans les écoles... Rien qu'en en parlant, ça me donne la chair de poule..."
"Finir meilleur buteur n'est pas ma priorité"
Higuain, déjà auteur d'une saison impressionnante avec le Real (27 buts en Championnat), ne s'enflamme pourtant pas alors que la réussite semble l'avoir suivi en Afrique du Sud. "Franchement, je ne suis pas trop confiant, j'ai les pieds sur terre. Mon père a joué au football pendant 15 ans, il m'a souvent raconté tout ce qu'il a vécu. Je suis prêt à vivre des coups durs, car c'est ça qui me fera grandir. Je ne vais pas devenir fou ou me prendre la tête en pensant que je peux devenir le meilleur buteur de la Coupe du monde. Si je le suis, tant mieux, mais ce n'est pas ma priorité. Mais bon, c'est vrai que marquer un but en Coupe du monde est spécial. Je mentirais en disant que ça ne fait rien...", assure encore Pipita, pas avare en compliments quand il s'agit d'évoquer son compère de l'attaque argentine, Carlos Tevez. "Carlitos est un phénomène sur le terrain, mais aussi en dehors. Il est toujours de bonne humeur, et fait tout le temps des blagues. C'est un plaisir d'être à ses côtés".
"Angel a les qualités pour s'imposer au Real"
Un plaisir qu'il doit en grande partie au Real Madrid, où il a pu s'exprimer cette saison encore. "Je sais que c'est grâce au Real Madrid que je suis ici. Si je n'avais pas fait du bon boulot cette saison, je n'aurais jamais été dans cette sélection", explique-t-il, avant d'évoquer brièvement la situation actuelle de son club. "Je suis très content qu'un joueur comme Angel nous rejoigne. Il a toutes les qualités pour s'imposer au Real Madrid", en référence au recrutement de son compatriote et coéquipier en sélection, Angel Di Maria. Quant à José Mourinho, son arrivée sur le banc de touche madrilène lui fait plaisir: "Mourinho est un gagneur. Il l'a démontré dans tous les clubs où il est passé".
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