L’Offshoring réussi bien à l’Etat marocain. Le royaume chérifien rêve devenir un pôle de la délocalisation de services après la réussite du centre d’appels de Casablanca.
Selon l’institut de conseil américain Everest, le Maroc a réussi à créer environ 32.000 emplois dans le Offshoring. Ce qui place le pays en pôle position en Afrique. En effet, inauguré le 7 juin dernier, le centre d’appel Casablancais de DELL est une Babel des temps modernes. Ainsi, interpeller par la réussite des premiers centres d’appels, l’Etat marocain veut devenir un pôle de la délocalisation de services en prenant exemple sur les deux géants asiatiques que sont l’Inde et les Philippines. Aujourd’hui après l’entrée du grand fabriquant américain d’ordinateur sur le territoire marocain, le royaume peut se targuer d’être le leader africain de l’Offshoring. Avec un chiffre d’affaires de 500 millions d’Euros en 2009 dont 400 millions d’Euros issus des centres d’appels et 72 millions du développement informatique et le reste à d’autres fonctions supports.
Casabrearshore et Technopolis respectivement à Casablanca et à Rabat sont des zones économiques dédiées à l’Offshore sans égales sur le continent. Par ailleurs, même si le pays est encore loin des performances de certains pays comme l’Inde avec ses 39 milliards d’euros de revenus. Il mise sur la proximité culturelle et géographique avec l’Europe pour attirer des investisseurs dans le Offshoring. D’où l’expression «near shoring». Aussi le Maroc peine-t-il cependant à monter en compétence sur les segments à forte valeur ajoutée. Car si le pays est très compétitif pour les centres d’appel francophone, il est moins attractif pour le développement informatique. A cet effet, le lion africain de l’Offshoring a encore du chemin à faire avant de croquer les concurrents européens. Ainsi, le développement des formations informatiques linguistiques et même managériales est plus que jamais à l’ordre du jour pour éviter une hausse artificielle des salaires sur certains profils. Parce que le marché de l’Offshoring même s’il fait légitimement envie au Maroc, a ses règles qui sont impitoyables.
B.K.
Selon l’institut de conseil américain Everest, le Maroc a réussi à créer environ 32.000 emplois dans le Offshoring. Ce qui place le pays en pôle position en Afrique. En effet, inauguré le 7 juin dernier, le centre d’appel Casablancais de DELL est une Babel des temps modernes. Ainsi, interpeller par la réussite des premiers centres d’appels, l’Etat marocain veut devenir un pôle de la délocalisation de services en prenant exemple sur les deux géants asiatiques que sont l’Inde et les Philippines. Aujourd’hui après l’entrée du grand fabriquant américain d’ordinateur sur le territoire marocain, le royaume peut se targuer d’être le leader africain de l’Offshoring. Avec un chiffre d’affaires de 500 millions d’Euros en 2009 dont 400 millions d’Euros issus des centres d’appels et 72 millions du développement informatique et le reste à d’autres fonctions supports.
Casabrearshore et Technopolis respectivement à Casablanca et à Rabat sont des zones économiques dédiées à l’Offshore sans égales sur le continent. Par ailleurs, même si le pays est encore loin des performances de certains pays comme l’Inde avec ses 39 milliards d’euros de revenus. Il mise sur la proximité culturelle et géographique avec l’Europe pour attirer des investisseurs dans le Offshoring. D’où l’expression «near shoring». Aussi le Maroc peine-t-il cependant à monter en compétence sur les segments à forte valeur ajoutée. Car si le pays est très compétitif pour les centres d’appel francophone, il est moins attractif pour le développement informatique. A cet effet, le lion africain de l’Offshoring a encore du chemin à faire avant de croquer les concurrents européens. Ainsi, le développement des formations informatiques linguistiques et même managériales est plus que jamais à l’ordre du jour pour éviter une hausse artificielle des salaires sur certains profils. Parce que le marché de l’Offshoring même s’il fait légitimement envie au Maroc, a ses règles qui sont impitoyables.
B.K.
