Jamais un joueur n'aura été aussi heureux de recevoir un carton rouge que l'Uruguayen Luis Suarez, auteur vendredi d'un "sacrifice" gagnant à la dernière seconde de la prolongation face au Ghana pour offrir à la Celeste une place en demi-finale de la Coupe du monde. Lire la suite l'article
L'Uruguay, vainqueur aux tirs au but (4-2) après un match nul 1-1, retrouvera pour une place en finale les Pays-Bas, tombeurs plus tôt dans la journée du Brésil (2-1).
Les Sud-Américains peuvent dire un grand merci à Luis Suarez, dont le geste - peu fair-play mais drôlement intelligent - fera longtemps parler.
En position de dernier défenseur, l'attaquant de l'Ajax Amsterdam a logiquement été expulsé pour avoir arrêté de la main une tête victorieuse de Kwadwo Asamoah et sauvé la Celeste d'une élimination certaine.
Asamoah Gyan a alors tiré le penalty synonyme de première qualification d'un pays africain pour les demi-finales d'un Mondial mais le pied droit du Rennais a tremblé et le ballon, comme les rêves de tout un continent, s'est fracassé sur la barre transversale.
L'inévitable séance de tirs au but qui a suivi a finalement été fatale aux Ghanéens avec les échecs du capitaine John Mensah et de Dominic Adiyiah, dont les tirs ont été arrêtés par le gardien urugayen Fernando Muslera.
Comme en 2006, où il avait été éliminé par la France, le Brésil, lui, suivra les demi-finales à la télévision.
Mise sur orbite par Robinho en première période, la Seleçao a subi la loi des Néerlandais lors du second acte en encaissant deux buts en un quart d'heure, le premier de leur milieu de terrain Felipe Melo contre son camp, le second de l'inévitable Wesley Sneijder.
CAPELLO CONFIRMÉ
Le sélectionneur Dunga, critiqué pour ses options de jeu trop frileuses, n'a pas fait mystère de son intention d'abandonner son poste et rejoindra sûrement la longue liste des entraîneurs licenciés ou démissionnaires à l'issue de ce Mondial.
Dans d'autres pays déjà éliminés, l'heure est au bilan et, à chaque échec, une réponse différente.
Après la démission du président de son président Jean-Pierre Escalettes, la Fédération française de football a refusé d'ajouter "de la crise à la crise" et s'est donné le temps de la réflexion pour réformer son organisation.
Le conseil fédéral a ainsi décidé de différer au 23 juillet une possible démission collective. Le nom du futur numéro un de la FFF devrait lui être connu "fin septembre-début octobre" selon Fernand Duchaussoy, président de la Ligue de football amateur, candidat au poste.
En attendant, la nomination de Laurent Blanc au poste de sélectionneur en remplacement de Raymond Domenech a été confirmée.
Blanc croisera peut-être dans les prochaines années sur les bancs de touche Fabio Capello, qui a échappé au couperet malgré l'élimination décevante de l'Angleterre en huitièmes de finale de la Coupe du monde.
Si la France, un temps dans le collimateur de la Fifa pour les interventions jugées trop intrusives de sa classe politique, devrait échapper aux sanctions, il pourrait ne pas en être de même du Nigeria, clairement mise en garde par la Fédération internationale.
Celle-ci a en effet menacé vendredi de suspendre l'équipe du Nigeria si le gouvernement ne revient pas d'ici lundi sur sa décision de retirer sa sélection nationale des compétitions internationales pendant deux ans.
Le président Goodluck Jonathan a suspendu les Super Eagles pour deux ans en raison de leur médiocre parcours au Mondial, où ils ont été éliminés au premier tour avec deux défaites et un match nul.
Samedi, les deux derniers quarts de finale de la compétition mettront aux prises l'Argentine à l'Allemagne d'un côté, l'Espagne au Paraguay de l'autre.
Clément Dossin pour le service français, édité par Pascal Liétout
L'Uruguay, vainqueur aux tirs au but (4-2) après un match nul 1-1, retrouvera pour une place en finale les Pays-Bas, tombeurs plus tôt dans la journée du Brésil (2-1).
Les Sud-Américains peuvent dire un grand merci à Luis Suarez, dont le geste - peu fair-play mais drôlement intelligent - fera longtemps parler.
En position de dernier défenseur, l'attaquant de l'Ajax Amsterdam a logiquement été expulsé pour avoir arrêté de la main une tête victorieuse de Kwadwo Asamoah et sauvé la Celeste d'une élimination certaine.
Asamoah Gyan a alors tiré le penalty synonyme de première qualification d'un pays africain pour les demi-finales d'un Mondial mais le pied droit du Rennais a tremblé et le ballon, comme les rêves de tout un continent, s'est fracassé sur la barre transversale.
L'inévitable séance de tirs au but qui a suivi a finalement été fatale aux Ghanéens avec les échecs du capitaine John Mensah et de Dominic Adiyiah, dont les tirs ont été arrêtés par le gardien urugayen Fernando Muslera.
Comme en 2006, où il avait été éliminé par la France, le Brésil, lui, suivra les demi-finales à la télévision.
Mise sur orbite par Robinho en première période, la Seleçao a subi la loi des Néerlandais lors du second acte en encaissant deux buts en un quart d'heure, le premier de leur milieu de terrain Felipe Melo contre son camp, le second de l'inévitable Wesley Sneijder.
CAPELLO CONFIRMÉ
Le sélectionneur Dunga, critiqué pour ses options de jeu trop frileuses, n'a pas fait mystère de son intention d'abandonner son poste et rejoindra sûrement la longue liste des entraîneurs licenciés ou démissionnaires à l'issue de ce Mondial.
Dans d'autres pays déjà éliminés, l'heure est au bilan et, à chaque échec, une réponse différente.
Après la démission du président de son président Jean-Pierre Escalettes, la Fédération française de football a refusé d'ajouter "de la crise à la crise" et s'est donné le temps de la réflexion pour réformer son organisation.
Le conseil fédéral a ainsi décidé de différer au 23 juillet une possible démission collective. Le nom du futur numéro un de la FFF devrait lui être connu "fin septembre-début octobre" selon Fernand Duchaussoy, président de la Ligue de football amateur, candidat au poste.
En attendant, la nomination de Laurent Blanc au poste de sélectionneur en remplacement de Raymond Domenech a été confirmée.
Blanc croisera peut-être dans les prochaines années sur les bancs de touche Fabio Capello, qui a échappé au couperet malgré l'élimination décevante de l'Angleterre en huitièmes de finale de la Coupe du monde.
Si la France, un temps dans le collimateur de la Fifa pour les interventions jugées trop intrusives de sa classe politique, devrait échapper aux sanctions, il pourrait ne pas en être de même du Nigeria, clairement mise en garde par la Fédération internationale.
Celle-ci a en effet menacé vendredi de suspendre l'équipe du Nigeria si le gouvernement ne revient pas d'ici lundi sur sa décision de retirer sa sélection nationale des compétitions internationales pendant deux ans.
Le président Goodluck Jonathan a suspendu les Super Eagles pour deux ans en raison de leur médiocre parcours au Mondial, où ils ont été éliminés au premier tour avec deux défaites et un match nul.
Samedi, les deux derniers quarts de finale de la compétition mettront aux prises l'Argentine à l'Allemagne d'un côté, l'Espagne au Paraguay de l'autre.
Clément Dossin pour le service français, édité par Pascal Liétout