Abidjan, vendredi, le 2 juillet 2010
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Bonsoir, et merci de vous joindre à nous à cette réception qui marque le 234ème anniversaire de l’indépendance des États-Unis d’Amérique. Traditionnellement, les Américains célèbrent le 4 juillet avec des pique-niques et des barbecues, avec des feux d’artifice et beaucoup de bonne humeur. Cette journée est marquée par des défilés qui mettent en vedette des fanfares et des héros locaux. C’est dans cet esprit que nous partageons avec vous ce soir une sélection de chansons traditionnelles américaines. Mais le 4 juillet est aussi une journée du souvenir de la façon dont notre nation a été fondée; les sacrifices qui ont été consentis et le courage qui fut nécessaire à la réalisation de notre idéal commun.
C’est une belle journée pour les Américains de se rappeler que peu importe les richesses matérielles que nous avons amassées, soit individuellement, soit en tant que nation, notre bien le plus précieux est notre liberté et notre démocratie. Car ce que le 4 juillet représente véritablement est le début d’une grande expérience: un système de gouvernement fondé sur les principes énoncés dans la Déclaration d’Indépendance, la conviction que «tous les hommes naissent égaux», que tous les hommes (et les femmes) ont certains droits, et que le but du gouvernement est de garantir et protéger ces droits là.
Comme beaucoup d’Américains, j’aime l’histoire de la lutte de mon pays pour l’indépendance. Je l’aime parce que c’est l’histoire d’une lutte pour des principes ; une histoire qui met en exergue la façon dont un petit groupe de personnes déterminées, qui étaient confrontées à des épreuves pratiquement insurmontables, ont risqué leur vie, leur fortune et leur honneur pour des valeurs pour lesquelles ils croyaient qu’il valait la peine de lutter. C’est l’histoire d’un sacrifice qui donne à réfléchir à toutes les générations successives quant à décider quel sacrifice ils étaient prêts à consentir pour préserver et défendre nos principes fondamentaux.
C’est d’ailleurs en référence à cela que le Président Obama dans son allocution du 4 juillet de l’année dernière disait et je cite: «Notre identité nationale est basée sur des principes que nous passons notre vie, et la vie de notre nation, à poursuivre. Nous n’avons jamais appliqué pleinement ces grands idéaux. Nous avons souvent été largement en deçà de ces nobles idéaux. Mais, nous nous consacrons à les poursuivre».
Au moment où les Américains s’apprêtent à célébrer cet Anniversaire de l’Indépendance, notre nation fait face à de nombreux défis, la marée noire dans le Golfe du Mexique et une guerre terrible en Afghanistan. Des obstacles majeurs doivent encore être surmontés avant que notre économie ne se redresse complètement. Les Américains sont divisés sur de nombreuses questions ; entre autres, la loi sur le système de santé publique-que notre Congrès par une décision historique a fini par voter cette année - l’immigration, la façon de résoudre la question du réchauffement climatique.
Peu importe la profondeur de nos divergences, je crois que la plupart des Américains conviennent que les choses qui nous unissent s’avèrent en définitive beaucoup plus importantes que les choses qui nous divisent; et que les défis auxquels nous faisons face font partie intégrante du voyage vers une démocratie plus parfaite.
Tout comme les États-Unis, la Côte d`Ivoire fait face à d`importants défis, et comme je l`ai dit à cette tribune les années précédentes, nous reconnaissons que chaque pays doit tracer ses propres sillons et aller à son propre rythme. J`espère, toutefois, que les dirigeants de la Côte d’Ivoire adopteront un rythme un peu plus accéléré pour la prochaine étape de son voyage vers la paix. La souffrance de ce merveilleux pays a assez duré, et son peuple désire ardemment tourner la page pour aborder un nouveau chapitre de son histoire. Si nous semblons si impatient pour la tenue des élections, c`est parce que nous savons que le peuple ivoirien aspire ardemment à un retour rapide à la normalité et une amélioration de leurs conditions de vie qui serait effective avec les élections.
Il y a en effet d’énormes défis qui vous attendent ; défis auxquels il faudra faire face dans « l’union et la fraternité » ainsi que le proclame votre hymne national. Nous pouvons entre autre citer l’amélioration du système éducatif, du système de santé, du système judiciaire et de nombreux autres secteurs qui ont un impact direct sur la vie quotidienne des populations. Les États-Unis ont été et resteront un ami engagé de la Côte d’Ivoire et c’est en tant qu’amis que nous exhortons une fois encore les dirigeants ivoiriens à avoir le courage et la vision permettant d`aller de l`avant, à avoir la volonté de transcender leurs différences et leurs divergences, et de faire les sacrifices nécessaires pour ramener la Côte d`Ivoire à sa place naturelle de leader sous-regional ; cela est à votre portée il suffit de faire le pas décisif. Nous avons hâte de vous accompagner dans la célébration de votre succès, tout comme vous êtes ici ce soir pour nous aider à célébrer le nôtre.
Honorables Invités, Mesdames et Messieurs
Cette année, la Côte d`Ivoire célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance. C’est un anniversaire important et le fait que tant de pays africains atteignent les 50 ans d’indépendance cette année, m’a incitée à jeter un coup d’œil rétrospectif sur les États-Unis de 1960. L’une des choses dont j’ai appris est que le drapeau américain contenant 50 étoiles -- un drapeau comme celui que vous voyez ici – flottant pour la première fois en 1960. La 50ème étoile a été ajoutée après qu’Hawaii, le lieu de naissance de notre Président actuel, ait rejoint l’union.
Dwight D. Eisenhower, le célèbre général de la 2ème guerre mondiale, était Président des États-Unis lorsque la Côte d’Ivoire devint indépendante. John F. Kennedy et Richard Nixon étaient en plein milieu d'une course acharnée à la présidence. John Kennedy allait gagner pour continuer à inspirer la création du Peace Corps (le Corps de la Paix), qui a contribué à la formation de milliers d'enseignants africains et de futurs dirigeants. Ayant jadis été une colonie nous-mêmes, les Américains ont célébré la fin du colonialisme et attendaient avec intérêt et empressement d’aider les nouveaux pays à se développer et à prospérer. Les Africain Américains – du moins ceux qui avaient une conscience politique -- ont vu la promesse d’un monde dans lequel les Africains seraient enfin considérés comme égaux aux blancs. C’était une ère de grande attente, un temps chargé d’espoir et d’excitation – pour les Africains assurément, mais pour les Américains également.
Le monde a énormément changé depuis lors; l’Afrique a énormément changé depuis lors. Je laisserai le soin aux historiens et intellectuels de débattre pour savoir si les choses ont changé pour le mieux; ce dont je suis certaine est que l’espoir qui a été suscité en 1960 n’a pas encore été comblé dans de nombreux pays à travers le continent – mais pourrait encore l’être, et j’espère ardemment qu’il le sera. La Côte d’Ivoire a encore le potentiel d’être un exemple pour d’autres, un «modèle de l’espérance promis à l’humanité » comme le dit si joliment votre hymne national et je saisis donc cette occasion pour demander à chacun de vous de faire votre part de sacrifice afin que ce pays si accueillant brille de nouveau au firmament des nations prospères.
Permettez moi maintenant d’addresser quelques mots en anglais a mes compatriotes.
Mesdames et Messieurs, je ne saurais terminer mon intervention sans faire remarquer que mon mandat en tant qu’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire arrive à son terme. Dans un mois exactement, je quitterai ce beau pays. Permettez-moi donc de vous souhaiter bonne fête et vous adresser mes vœux les meilleurs pour 50 autres années d’unité et de prospérité. Ma mission en Côte d’Ivoire a été une expérience merveilleuse et je garderai de nombreux et agréables souvenirs du peuple ivoirien. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire, et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique.
Source: Ambassade des Etats-unis
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Bonsoir, et merci de vous joindre à nous à cette réception qui marque le 234ème anniversaire de l’indépendance des États-Unis d’Amérique. Traditionnellement, les Américains célèbrent le 4 juillet avec des pique-niques et des barbecues, avec des feux d’artifice et beaucoup de bonne humeur. Cette journée est marquée par des défilés qui mettent en vedette des fanfares et des héros locaux. C’est dans cet esprit que nous partageons avec vous ce soir une sélection de chansons traditionnelles américaines. Mais le 4 juillet est aussi une journée du souvenir de la façon dont notre nation a été fondée; les sacrifices qui ont été consentis et le courage qui fut nécessaire à la réalisation de notre idéal commun.
C’est une belle journée pour les Américains de se rappeler que peu importe les richesses matérielles que nous avons amassées, soit individuellement, soit en tant que nation, notre bien le plus précieux est notre liberté et notre démocratie. Car ce que le 4 juillet représente véritablement est le début d’une grande expérience: un système de gouvernement fondé sur les principes énoncés dans la Déclaration d’Indépendance, la conviction que «tous les hommes naissent égaux», que tous les hommes (et les femmes) ont certains droits, et que le but du gouvernement est de garantir et protéger ces droits là.
Comme beaucoup d’Américains, j’aime l’histoire de la lutte de mon pays pour l’indépendance. Je l’aime parce que c’est l’histoire d’une lutte pour des principes ; une histoire qui met en exergue la façon dont un petit groupe de personnes déterminées, qui étaient confrontées à des épreuves pratiquement insurmontables, ont risqué leur vie, leur fortune et leur honneur pour des valeurs pour lesquelles ils croyaient qu’il valait la peine de lutter. C’est l’histoire d’un sacrifice qui donne à réfléchir à toutes les générations successives quant à décider quel sacrifice ils étaient prêts à consentir pour préserver et défendre nos principes fondamentaux.
C’est d’ailleurs en référence à cela que le Président Obama dans son allocution du 4 juillet de l’année dernière disait et je cite: «Notre identité nationale est basée sur des principes que nous passons notre vie, et la vie de notre nation, à poursuivre. Nous n’avons jamais appliqué pleinement ces grands idéaux. Nous avons souvent été largement en deçà de ces nobles idéaux. Mais, nous nous consacrons à les poursuivre».
Au moment où les Américains s’apprêtent à célébrer cet Anniversaire de l’Indépendance, notre nation fait face à de nombreux défis, la marée noire dans le Golfe du Mexique et une guerre terrible en Afghanistan. Des obstacles majeurs doivent encore être surmontés avant que notre économie ne se redresse complètement. Les Américains sont divisés sur de nombreuses questions ; entre autres, la loi sur le système de santé publique-que notre Congrès par une décision historique a fini par voter cette année - l’immigration, la façon de résoudre la question du réchauffement climatique.
Peu importe la profondeur de nos divergences, je crois que la plupart des Américains conviennent que les choses qui nous unissent s’avèrent en définitive beaucoup plus importantes que les choses qui nous divisent; et que les défis auxquels nous faisons face font partie intégrante du voyage vers une démocratie plus parfaite.
Tout comme les États-Unis, la Côte d`Ivoire fait face à d`importants défis, et comme je l`ai dit à cette tribune les années précédentes, nous reconnaissons que chaque pays doit tracer ses propres sillons et aller à son propre rythme. J`espère, toutefois, que les dirigeants de la Côte d’Ivoire adopteront un rythme un peu plus accéléré pour la prochaine étape de son voyage vers la paix. La souffrance de ce merveilleux pays a assez duré, et son peuple désire ardemment tourner la page pour aborder un nouveau chapitre de son histoire. Si nous semblons si impatient pour la tenue des élections, c`est parce que nous savons que le peuple ivoirien aspire ardemment à un retour rapide à la normalité et une amélioration de leurs conditions de vie qui serait effective avec les élections.
Il y a en effet d’énormes défis qui vous attendent ; défis auxquels il faudra faire face dans « l’union et la fraternité » ainsi que le proclame votre hymne national. Nous pouvons entre autre citer l’amélioration du système éducatif, du système de santé, du système judiciaire et de nombreux autres secteurs qui ont un impact direct sur la vie quotidienne des populations. Les États-Unis ont été et resteront un ami engagé de la Côte d’Ivoire et c’est en tant qu’amis que nous exhortons une fois encore les dirigeants ivoiriens à avoir le courage et la vision permettant d`aller de l`avant, à avoir la volonté de transcender leurs différences et leurs divergences, et de faire les sacrifices nécessaires pour ramener la Côte d`Ivoire à sa place naturelle de leader sous-regional ; cela est à votre portée il suffit de faire le pas décisif. Nous avons hâte de vous accompagner dans la célébration de votre succès, tout comme vous êtes ici ce soir pour nous aider à célébrer le nôtre.
Honorables Invités, Mesdames et Messieurs
Cette année, la Côte d`Ivoire célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance. C’est un anniversaire important et le fait que tant de pays africains atteignent les 50 ans d’indépendance cette année, m’a incitée à jeter un coup d’œil rétrospectif sur les États-Unis de 1960. L’une des choses dont j’ai appris est que le drapeau américain contenant 50 étoiles -- un drapeau comme celui que vous voyez ici – flottant pour la première fois en 1960. La 50ème étoile a été ajoutée après qu’Hawaii, le lieu de naissance de notre Président actuel, ait rejoint l’union.
Dwight D. Eisenhower, le célèbre général de la 2ème guerre mondiale, était Président des États-Unis lorsque la Côte d’Ivoire devint indépendante. John F. Kennedy et Richard Nixon étaient en plein milieu d'une course acharnée à la présidence. John Kennedy allait gagner pour continuer à inspirer la création du Peace Corps (le Corps de la Paix), qui a contribué à la formation de milliers d'enseignants africains et de futurs dirigeants. Ayant jadis été une colonie nous-mêmes, les Américains ont célébré la fin du colonialisme et attendaient avec intérêt et empressement d’aider les nouveaux pays à se développer et à prospérer. Les Africain Américains – du moins ceux qui avaient une conscience politique -- ont vu la promesse d’un monde dans lequel les Africains seraient enfin considérés comme égaux aux blancs. C’était une ère de grande attente, un temps chargé d’espoir et d’excitation – pour les Africains assurément, mais pour les Américains également.
Le monde a énormément changé depuis lors; l’Afrique a énormément changé depuis lors. Je laisserai le soin aux historiens et intellectuels de débattre pour savoir si les choses ont changé pour le mieux; ce dont je suis certaine est que l’espoir qui a été suscité en 1960 n’a pas encore été comblé dans de nombreux pays à travers le continent – mais pourrait encore l’être, et j’espère ardemment qu’il le sera. La Côte d’Ivoire a encore le potentiel d’être un exemple pour d’autres, un «modèle de l’espérance promis à l’humanité » comme le dit si joliment votre hymne national et je saisis donc cette occasion pour demander à chacun de vous de faire votre part de sacrifice afin que ce pays si accueillant brille de nouveau au firmament des nations prospères.
Permettez moi maintenant d’addresser quelques mots en anglais a mes compatriotes.
Mesdames et Messieurs, je ne saurais terminer mon intervention sans faire remarquer que mon mandat en tant qu’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire arrive à son terme. Dans un mois exactement, je quitterai ce beau pays. Permettez-moi donc de vous souhaiter bonne fête et vous adresser mes vœux les meilleurs pour 50 autres années d’unité et de prospérité. Ma mission en Côte d’Ivoire a été une expérience merveilleuse et je garderai de nombreux et agréables souvenirs du peuple ivoirien. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire, et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique.
Source: Ambassade des Etats-unis