Le Ghana ne sera pas le premier pays africain à franchir le cap des demi-finales d’une Coupe du monde. Une Palenca de Sebastien Abreu en a décidé ainsi. Hier en quart de finale, le dernier représentant africain de ce Mondial a fait ses bagages. Battu par une rugueuse formation uruguayenne au terme d’une rencontre âprement disputée. Pourtant, à la dernière minute des prolongations (120e), le Ghana a l’occasion d’écrire l’histoire. Son histoire et celle de l’Afrique.
Les Black Stars ont un penalty. Préposé à l’exécution, le buteur Gyan Asamoah. Les 84 000 spectateurs du Soccer City, acquis à la cause ghanéenne n’attendent que le coup de pied du sociétaire de Rennes pour sabler le champagne. Le stade retient son souffle comme partout sur le Continent. Gyan se lance mais sa frappe caresse la barre et s’évanouit dans le ciel glacial de Johannesburg. C’est l’émoi et l’arbitre Portugais n’a autre choix qu’inviter les deux formations à la fatidique épreuve des tirs au but. Là, Gyan se reprend et réussit son devoir. Mais pas deux de ses compatriotes. Le capitaine John Mensah et le jeune Dominic Adiyiah tremblent devant Fernando Muslera. Finalement, le Ghana s’incline quatre tirs contre deux et doit quitter la première Coupe du monde organisée sur le sol africain. Comme l’ont fait avant lui les cinq autres représentants africains (Cameroun, Algérie, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire et Nigeria).
La malédiction continue
Pourtant, le Ghana a plusieurs fois eu l’occasion de concrétiser le rêve africain. Celui de se qualifier pour le dernier carré d’un Mondial. Dans cette rencontre très disputée, ce sont, bel et bien, les Etoiles noires qui ont allumé la première mèche. Juste avant la pause, le milieu de terrain de l’Inter, Sulley Muntari arme une frappe puissante qui fait mouche (45+2). Le Ghana part à la recréation avec ce but d’avance et tient une partie du ticket des demies. Mais à la reprise, l’Uruguay revient dans la partie. Grâce à son diable d’attaquant de Diego Forlan. Le sociétaire de l’Atletico Madrid, sur un coup franc, loge le cuir dans les filets de Kingson (55’). Tout est donc à refaire pour les deux formations qui se rendent coup sur coup. Finalement, c’est le Ghana qui a la meilleure occasion du match. Au sortir d’un cafouillage monstre dans la surface uruguayenne, Suarez se sacrifie en dégageant le ballon de la main sur la ligne de but. Le penalty est indiscutable et Suarez est expulsé. Malheureusement Gyan ne peut convertir en but l’occasion et contraint son équipe à une séance de tirs au but. Un exercice fatal pour les africains qui n’en sortiront pas vivant. Comme le Cameroun en 1990 et le Sénégal en 2002, le Ghana ne franchit pas le cap des quarts. L’Afrique quitte ainsi son Mondial sans atteindre le dernier carré. Si ce n’est pas une malédiction, il y a forcement beaucoup de regrets. Et le Ghana n’a que ses yeux pour pleurer.
Koné Lassiné (Envoyé spécial)
Les Black Stars ont un penalty. Préposé à l’exécution, le buteur Gyan Asamoah. Les 84 000 spectateurs du Soccer City, acquis à la cause ghanéenne n’attendent que le coup de pied du sociétaire de Rennes pour sabler le champagne. Le stade retient son souffle comme partout sur le Continent. Gyan se lance mais sa frappe caresse la barre et s’évanouit dans le ciel glacial de Johannesburg. C’est l’émoi et l’arbitre Portugais n’a autre choix qu’inviter les deux formations à la fatidique épreuve des tirs au but. Là, Gyan se reprend et réussit son devoir. Mais pas deux de ses compatriotes. Le capitaine John Mensah et le jeune Dominic Adiyiah tremblent devant Fernando Muslera. Finalement, le Ghana s’incline quatre tirs contre deux et doit quitter la première Coupe du monde organisée sur le sol africain. Comme l’ont fait avant lui les cinq autres représentants africains (Cameroun, Algérie, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire et Nigeria).
La malédiction continue
Pourtant, le Ghana a plusieurs fois eu l’occasion de concrétiser le rêve africain. Celui de se qualifier pour le dernier carré d’un Mondial. Dans cette rencontre très disputée, ce sont, bel et bien, les Etoiles noires qui ont allumé la première mèche. Juste avant la pause, le milieu de terrain de l’Inter, Sulley Muntari arme une frappe puissante qui fait mouche (45+2). Le Ghana part à la recréation avec ce but d’avance et tient une partie du ticket des demies. Mais à la reprise, l’Uruguay revient dans la partie. Grâce à son diable d’attaquant de Diego Forlan. Le sociétaire de l’Atletico Madrid, sur un coup franc, loge le cuir dans les filets de Kingson (55’). Tout est donc à refaire pour les deux formations qui se rendent coup sur coup. Finalement, c’est le Ghana qui a la meilleure occasion du match. Au sortir d’un cafouillage monstre dans la surface uruguayenne, Suarez se sacrifie en dégageant le ballon de la main sur la ligne de but. Le penalty est indiscutable et Suarez est expulsé. Malheureusement Gyan ne peut convertir en but l’occasion et contraint son équipe à une séance de tirs au but. Un exercice fatal pour les africains qui n’en sortiront pas vivant. Comme le Cameroun en 1990 et le Sénégal en 2002, le Ghana ne franchit pas le cap des quarts. L’Afrique quitte ainsi son Mondial sans atteindre le dernier carré. Si ce n’est pas une malédiction, il y a forcement beaucoup de regrets. Et le Ghana n’a que ses yeux pour pleurer.
Koné Lassiné (Envoyé spécial)
