Du 25 au 27 juin 2010, s’est tenu le sommet du G8 et celui du G20 au Canada, plus précisément à Muskoka et à Huntsville (Toronto) dans la province de l’Ontario. Les dirigeants des 8 nations les plus industrialisés du monde que sont (l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume uni et la Russie), ont à travers ce forum de discussion trouvé un terrain d’entente, sur les problèmes mondiaux les plus épineux en, matière de développement, d’économie, de sécurité et d’environnement.
Concernant le développement, la priorité a été mise sur l’amélioration de la santé maternelle et infantile dans les pays en voie de développement. Les leaders du G8 se sont engagés à débourser une somme de 5 milliards de dollars sur cinq ans. Outre le G8, les Pays-Bas, la Norvège, la Nouvelle Zélande, la Corée du Sud, l’Espagne, la Suisse, la Fondation Bill et Melinda Gates ainsi que la Fondation des Nations Unies, ont consenti d’allouer ensemble 2,3 milliards de dollars pour ce projet phare du G8.
L’Afrique a toujours occupé une place prépondérante dans le programme d’action du G8. Le nouveau Président du Nigeria Mr Jonathan Goodluck a été convié à participer à la portion du sommet sur l’aide aux pays en voie de développement. En dépit des problèmes cruciaux d’environnement et de pauvreté, la sécurité internationale reste une prérogative du G8. Les leaders se sont engagés à lutter contre le terrorisme par des actions concertées. Les ambitions nucléaires de l’Iran et de la Corée du Nord ont également été à l’ordre du jour.
Concernant le sommet du G20, constitué en plus des 8 précédents, de l’Afrique du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Mexique, la Corée du Sud, la Turquie et de l’Union Européenne, la dette et la relance économique ont dominées la rencontre.
Le Président Barack Obama, inquiet des conséquences des mesures d’austérité sur une reprise perçue comme fragile, a annoncé que « les États Unis n’emprunteront pas pour acheter la prospérité du monde à long terme ». Il a néanmoins accueilli favorablement la décision de la Chine d’assouplir sa politique de taux fixe du Yuan par rapport au Dollar Américain.
Le Président Nicolas Sarkozy qui accueillera le prochain sommet G8 G20 à Nice en 2011, a estimé avoir obtenu satisfaction sur la question de la taxe bancaire.
Conscient que la crise a compromis certains des objectifs de développement du millénaire, le Premier Ministre Canadien Stephen Joseph Harper a demandé dans son discours de clôture, à ses homologues de tenir leurs engagements respectifs et donner suite à leurs initiatives pour rester crédibles.
Origine du sommet G8 :
La création du G8 découle des réunions régulières entre Ms Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt, alors respectivement Ministres de l’Économie et des Finances de la France et de la République Fédérale d’Allemagne. Lorsqu’ils ont par la suite pris le pouvoir comme Président pour le 1er et Chancelier pour le 2e, la crise pétrolière des années 1970 malmenait les grandes économies mondiales. Mr Valéry Giscard d’Estaing pressa les dirigeants de la République Fédérale d’Allemagne, des États-Unis, de l’Italie, du Japon ainsi que du Royaume Unie de se réunir en 1975 pour trouver une solution. Les réunions du G6 ont évoluées pour prendre la forme de sommet annuel au cours duquel les dirigeants se penchent sur des thématiques reliées au développement international, à la santé, à la paix ainsi qu’à la sécurité. Rentré en 1976, au sommet du G7 que les États-Unis ont tenu à Porto Rico avec comme Premier Ministre le Libéral Pierre Elliott Trudeau, le Canada a quant à lui accueilli le sommet à cinq reprises. Ottawa-Montebello (Ontario-Québec) en 1981, Toronto (Ontario) en 1988, Halifax (Nouvelle-Écosse) en 1995, Kananaskis (Alberta) en 2002 et enfin Muskoka (Ontario) en 2010. Le sommet G7 devient G8 en 1998 avec l’entrée de la Russie sous Boris Eltsine à Birmingham au Royaume Uni.
Nathalie Zemgbo Djiezion, Ottawa.
Concernant le développement, la priorité a été mise sur l’amélioration de la santé maternelle et infantile dans les pays en voie de développement. Les leaders du G8 se sont engagés à débourser une somme de 5 milliards de dollars sur cinq ans. Outre le G8, les Pays-Bas, la Norvège, la Nouvelle Zélande, la Corée du Sud, l’Espagne, la Suisse, la Fondation Bill et Melinda Gates ainsi que la Fondation des Nations Unies, ont consenti d’allouer ensemble 2,3 milliards de dollars pour ce projet phare du G8.
L’Afrique a toujours occupé une place prépondérante dans le programme d’action du G8. Le nouveau Président du Nigeria Mr Jonathan Goodluck a été convié à participer à la portion du sommet sur l’aide aux pays en voie de développement. En dépit des problèmes cruciaux d’environnement et de pauvreté, la sécurité internationale reste une prérogative du G8. Les leaders se sont engagés à lutter contre le terrorisme par des actions concertées. Les ambitions nucléaires de l’Iran et de la Corée du Nord ont également été à l’ordre du jour.
Concernant le sommet du G20, constitué en plus des 8 précédents, de l’Afrique du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Mexique, la Corée du Sud, la Turquie et de l’Union Européenne, la dette et la relance économique ont dominées la rencontre.
Le Président Barack Obama, inquiet des conséquences des mesures d’austérité sur une reprise perçue comme fragile, a annoncé que « les États Unis n’emprunteront pas pour acheter la prospérité du monde à long terme ». Il a néanmoins accueilli favorablement la décision de la Chine d’assouplir sa politique de taux fixe du Yuan par rapport au Dollar Américain.
Le Président Nicolas Sarkozy qui accueillera le prochain sommet G8 G20 à Nice en 2011, a estimé avoir obtenu satisfaction sur la question de la taxe bancaire.
Conscient que la crise a compromis certains des objectifs de développement du millénaire, le Premier Ministre Canadien Stephen Joseph Harper a demandé dans son discours de clôture, à ses homologues de tenir leurs engagements respectifs et donner suite à leurs initiatives pour rester crédibles.
Origine du sommet G8 :
La création du G8 découle des réunions régulières entre Ms Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt, alors respectivement Ministres de l’Économie et des Finances de la France et de la République Fédérale d’Allemagne. Lorsqu’ils ont par la suite pris le pouvoir comme Président pour le 1er et Chancelier pour le 2e, la crise pétrolière des années 1970 malmenait les grandes économies mondiales. Mr Valéry Giscard d’Estaing pressa les dirigeants de la République Fédérale d’Allemagne, des États-Unis, de l’Italie, du Japon ainsi que du Royaume Unie de se réunir en 1975 pour trouver une solution. Les réunions du G6 ont évoluées pour prendre la forme de sommet annuel au cours duquel les dirigeants se penchent sur des thématiques reliées au développement international, à la santé, à la paix ainsi qu’à la sécurité. Rentré en 1976, au sommet du G7 que les États-Unis ont tenu à Porto Rico avec comme Premier Ministre le Libéral Pierre Elliott Trudeau, le Canada a quant à lui accueilli le sommet à cinq reprises. Ottawa-Montebello (Ontario-Québec) en 1981, Toronto (Ontario) en 1988, Halifax (Nouvelle-Écosse) en 1995, Kananaskis (Alberta) en 2002 et enfin Muskoka (Ontario) en 2010. Le sommet G7 devient G8 en 1998 avec l’entrée de la Russie sous Boris Eltsine à Birmingham au Royaume Uni.
Nathalie Zemgbo Djiezion, Ottawa.
