Décédé le 28 juin dernier à Paris, El hadj Coulibaly Lazeni Namogo Poto repose, depuis hier, au cimetière de Williamsville (Abidjan). Avant son inhumation, le Pdci, son parti politique lui a rendu un dernier hommage, au siège dudit parti à Cocody, en présence du président Henri Konan Bédié. Au cours de cette cérémonie, le défunt a été élevé à la Dignité de Grand officier dans l'ordre du Bélier par le Secrétaire général du parti, Alphonse Djédjé Mady. Qui a indiqué que" le défunt a été auprès des pionniers, un aîné qui a su assumer sa part de responsabilité". Ci-dessous, les images fortes de cette cérémonie.
-Monsieur le Président du Pdci-Rda
-Monsieur le Secrétaire général
-Mesdames et messieurs les membres des Instances de notre grand parti
-Mesdames et messieurs
-Le départ pour l'au-delà de notre regretté frère, le président Lazéni Namogo Poto Coulibaly, nous afflige et nous laisse tous dans le désarroi.
-Mais ceux qui sont très proches du Président Henri Konan Bédié savent la grande peine qui est la sienne en cette douloureuse circonstance.
En effet, le frère qui s'en va, avait, avec le Président Henri Konan Bédié des relations de camaraderie, d'amitié et de fraternité qui remontent à leur jeune âge, dans les années quarante, au Collège moderne de Guiglo où ils étaient condisciples…
Depuis, monsieur le président du Pdci-Rda, vos chemins ne se sont jamais réellement séparés.
Dans le déroulement de vos vies respectives, vous êtes passés tous les deux presque par les mêmes grandes étapes. Collège de Guiglo, étudiants en France, hauts responsables de service à votre retour en Côte d'Ivoire. Ensuite, on vous retrouve tous les deux membres du Bureau politique du Pdci-Rda, ambassadeurs, ministres, présidents d'Institutions.
C'est donc un camarade, un ami, un frère, un compagnon de lutte aux côtés du Président Félix Houphouët-Boigny que vous êtes venu accompagner ce matin pour son ultime voyage. Merci monsieur le président pour votre présence réconfortante.
Cher grand-frère Lazéni Namogo Poto Coulibaly. Ce n'est pas parce qu'il a plu au Seigneur notre Dieu de te rappeler auprès de lui, que je dois changer d'attitude vis-à-vis de toi.
Tu as été, tu es, et tu resteras le grand frère.
Te connaissant, je sais que tu comprends ma peine et mon embarras en cet instant précis où j'ai la redoutable mission de prononcer ton oraison funèbre au nom du Pdci-Rda, ce parti politique que tu as servi de tout ton cœur et de toutes tes force, au nom de son président, son excellence Henri Konan Bédié, ton condisciple et ami ici présent, venu ce matin te rendre un ultime hommage.
Au moment où tu nous quittes pour le voyage sans retour, sache que tu fais partie de la phalange des Ivoiriens qui ont radicalement et admirablement marqué l'histoire de notre pays.
Tu as été un modèle et un phare qui as éclairé le chemin de beaucoup de tes jeunes frères et particulièrement tes jeunes frères magistrats et tes jeunes frères du grand Nord.
En effet, le Président Félix Houphouët-Boigny, soucieux de construire une Côte d'Ivoire moderne et modèle, avait rejeté dès notre indépendance, toute ivoirisation au rabais. Pour exercer une fonction dans l'administration, il fallait être formé pour être à la hauteur de la tâche à assumer.
Et parce que tu étais bien formé en France comme magistrat à l'Ecole nationale de la France d'outre-mer, tu as été le premier Ivoirien à remplacer un magistrat français dans la prestigieuse et délicate fonction de président du Tribunal de 1ère Instance d'Abidjan. Ta nomination à ce poste avait fait alors beaucoup de bruit, surtout dans le milieu européen qui jusque-là occupait tous les postes dans la magistrature et où se manifesta un certain scepticisme mêlé de méfiance vis-à-vis de ce jeune magistrat noir.
Pourtant, tu avais fait tes preuves au poste de substitut du procureur et ensuite de vice-président de ce même Tribunal de 1ère Instance d'Abidjan…La vérité, c'est que tu apparaissais du jour de ta nomination comme un loup dans la bergerie.
Tu t'es révélé tellement compétent que quatre ans après tu étais promu procureur Général près la Cour d'appel d'Abidjan.
En plus de tes activités professionnelles, tu t'es consacré corps et âme au Pdci-Rda.
Tu disais souvent : " C'est grâce à l'action du Pdci-Rda et de son président fondateur, Félix Houphouët-Boigny, que nous sommes ce que nous sommes. C'est grâce au Pdci-Rda que la Côte d'Ivoire est ce qu'elle est. Tout Ivoirien conscient a le devoir d'aider à faire rayonner ce parti sans lequel rien n'aurait été fait ".
Ces convictions et ta foi dans le Pdci-Rda ont fait que dès 1970, tu es devenu membre du Bureau politique et responsable de la permanence du parti.
En plus de cette dernière fonction, tu es chargé avec ton ami Séri Gnoléba des finances du parti.
En 1980, tu es coopté comme membre du Comité exécutif du parti.
Jamais tu n'as failli à tes responsabilités, tant professionnelles que politiques. Tu te sacrifiais littéralement pour la bonne marche du Pdci-Rda.
Ta droiture, ton esprit de synthèse, ton intelligence vive, ta connaissance des divers dossiers et ta grande discrétion ont fait très vite que tu étais devenu l'homme des missions délicates du Président Houphouët-Boigny. Toujours disponible, toujours à l'écoute des militants, toujours de bonne humeur, ayant le mot approprié face à une situation donnée, c'est un grand vide que tu laisses en notre sein, un vide qui sera difficile à combler.
Ton courage et ton sens de l'abnégation serviront d'exemples aux générations montantes. Va donc en paix. Tu as eu une vie bien remplie. Sache donc que tu n'as pas vécu inutile.
Quant à vous, madame Lazéni Coulibaly, et vos chers enfants ainsi qu'à toute la famille biologique de notre regretté frère, le Pdci-Rda, son président, son secrétaire général et les membres des Instances vous adressent leurs condoléances les plus attristées et vous assurent de leurs sentiments de grande compassion et de leur soutien dans le deuil cruel qui vous frappe. Séchez vos larmes car votre époux, votre père et votre frère n'est pas mort. De là-haut et dans la félicité de son Dieu-Allah, il veillera sur vous et sur son Pdci-Rda qu'il a tant aimé et servi.
Cher grand frère Lazéni Namogo Poto Coulibaly,
Va donc rejoindre ton père Nimago Silué et ta mère Hadja Fatouma Coulibaly. Sois heureux auprès d'eux dans la maison du père.
Adieu, cher grand frère !
-Monsieur le Président du Pdci-Rda
-Monsieur le Secrétaire général
-Mesdames et messieurs les membres des Instances de notre grand parti
-Mesdames et messieurs
-Le départ pour l'au-delà de notre regretté frère, le président Lazéni Namogo Poto Coulibaly, nous afflige et nous laisse tous dans le désarroi.
-Mais ceux qui sont très proches du Président Henri Konan Bédié savent la grande peine qui est la sienne en cette douloureuse circonstance.
En effet, le frère qui s'en va, avait, avec le Président Henri Konan Bédié des relations de camaraderie, d'amitié et de fraternité qui remontent à leur jeune âge, dans les années quarante, au Collège moderne de Guiglo où ils étaient condisciples…
Depuis, monsieur le président du Pdci-Rda, vos chemins ne se sont jamais réellement séparés.
Dans le déroulement de vos vies respectives, vous êtes passés tous les deux presque par les mêmes grandes étapes. Collège de Guiglo, étudiants en France, hauts responsables de service à votre retour en Côte d'Ivoire. Ensuite, on vous retrouve tous les deux membres du Bureau politique du Pdci-Rda, ambassadeurs, ministres, présidents d'Institutions.
C'est donc un camarade, un ami, un frère, un compagnon de lutte aux côtés du Président Félix Houphouët-Boigny que vous êtes venu accompagner ce matin pour son ultime voyage. Merci monsieur le président pour votre présence réconfortante.
Cher grand-frère Lazéni Namogo Poto Coulibaly. Ce n'est pas parce qu'il a plu au Seigneur notre Dieu de te rappeler auprès de lui, que je dois changer d'attitude vis-à-vis de toi.
Tu as été, tu es, et tu resteras le grand frère.
Te connaissant, je sais que tu comprends ma peine et mon embarras en cet instant précis où j'ai la redoutable mission de prononcer ton oraison funèbre au nom du Pdci-Rda, ce parti politique que tu as servi de tout ton cœur et de toutes tes force, au nom de son président, son excellence Henri Konan Bédié, ton condisciple et ami ici présent, venu ce matin te rendre un ultime hommage.
Au moment où tu nous quittes pour le voyage sans retour, sache que tu fais partie de la phalange des Ivoiriens qui ont radicalement et admirablement marqué l'histoire de notre pays.
Tu as été un modèle et un phare qui as éclairé le chemin de beaucoup de tes jeunes frères et particulièrement tes jeunes frères magistrats et tes jeunes frères du grand Nord.
En effet, le Président Félix Houphouët-Boigny, soucieux de construire une Côte d'Ivoire moderne et modèle, avait rejeté dès notre indépendance, toute ivoirisation au rabais. Pour exercer une fonction dans l'administration, il fallait être formé pour être à la hauteur de la tâche à assumer.
Et parce que tu étais bien formé en France comme magistrat à l'Ecole nationale de la France d'outre-mer, tu as été le premier Ivoirien à remplacer un magistrat français dans la prestigieuse et délicate fonction de président du Tribunal de 1ère Instance d'Abidjan. Ta nomination à ce poste avait fait alors beaucoup de bruit, surtout dans le milieu européen qui jusque-là occupait tous les postes dans la magistrature et où se manifesta un certain scepticisme mêlé de méfiance vis-à-vis de ce jeune magistrat noir.
Pourtant, tu avais fait tes preuves au poste de substitut du procureur et ensuite de vice-président de ce même Tribunal de 1ère Instance d'Abidjan…La vérité, c'est que tu apparaissais du jour de ta nomination comme un loup dans la bergerie.
Tu t'es révélé tellement compétent que quatre ans après tu étais promu procureur Général près la Cour d'appel d'Abidjan.
En plus de tes activités professionnelles, tu t'es consacré corps et âme au Pdci-Rda.
Tu disais souvent : " C'est grâce à l'action du Pdci-Rda et de son président fondateur, Félix Houphouët-Boigny, que nous sommes ce que nous sommes. C'est grâce au Pdci-Rda que la Côte d'Ivoire est ce qu'elle est. Tout Ivoirien conscient a le devoir d'aider à faire rayonner ce parti sans lequel rien n'aurait été fait ".
Ces convictions et ta foi dans le Pdci-Rda ont fait que dès 1970, tu es devenu membre du Bureau politique et responsable de la permanence du parti.
En plus de cette dernière fonction, tu es chargé avec ton ami Séri Gnoléba des finances du parti.
En 1980, tu es coopté comme membre du Comité exécutif du parti.
Jamais tu n'as failli à tes responsabilités, tant professionnelles que politiques. Tu te sacrifiais littéralement pour la bonne marche du Pdci-Rda.
Ta droiture, ton esprit de synthèse, ton intelligence vive, ta connaissance des divers dossiers et ta grande discrétion ont fait très vite que tu étais devenu l'homme des missions délicates du Président Houphouët-Boigny. Toujours disponible, toujours à l'écoute des militants, toujours de bonne humeur, ayant le mot approprié face à une situation donnée, c'est un grand vide que tu laisses en notre sein, un vide qui sera difficile à combler.
Ton courage et ton sens de l'abnégation serviront d'exemples aux générations montantes. Va donc en paix. Tu as eu une vie bien remplie. Sache donc que tu n'as pas vécu inutile.
Quant à vous, madame Lazéni Coulibaly, et vos chers enfants ainsi qu'à toute la famille biologique de notre regretté frère, le Pdci-Rda, son président, son secrétaire général et les membres des Instances vous adressent leurs condoléances les plus attristées et vous assurent de leurs sentiments de grande compassion et de leur soutien dans le deuil cruel qui vous frappe. Séchez vos larmes car votre époux, votre père et votre frère n'est pas mort. De là-haut et dans la félicité de son Dieu-Allah, il veillera sur vous et sur son Pdci-Rda qu'il a tant aimé et servi.
Cher grand frère Lazéni Namogo Poto Coulibaly,
Va donc rejoindre ton père Nimago Silué et ta mère Hadja Fatouma Coulibaly. Sois heureux auprès d'eux dans la maison du père.
Adieu, cher grand frère !