Très peu de personnes auraient parié sur une telle affiche en demi-finale de la première Coupe du monde africaine. Et pourtant, cet après-midi, ce sont bien les formations néerlandaise et uruguayenne qui fouleront la pelouse du stade de Cape Town pour disputer la première demi-finale de ce tournoi. Un plateau certes inédit, mais qui ne manquera aucunement pas d’intérêt. Surtout que les deux invités de cet avant-dernier tour ont démontré tout au long de la compétition qu’ils méritaient d’être-là.
Les Oranjes en conquérants ?
Pour tout le beau football qu’ils ont développé depuis le début du Mondial, les Pays-Bas partent certainement avec les faveurs des pronostics. Bert Van Marwijk et ses garçons sont apparus, avec l’Allemagne, l’une des équipes les plus complètes du Mondial en Afrique. Avec un collectif huilé et des joueurs au-dessus de la moyenne technique, les Oranjes ont d’abord dominé le groupe E avec trois victoires en autant de matchs. S’ils ont quelque marqué le pas face à la Slovénie en huitième de finale (2-1), les Oranjes ont sorti le grand jeu en quart face au grand Brésil ? Les Auriverdes ont été surclassés et balayés par la marrée néerlandaise (2-1). Sur quoi repose la force des Bataves ? C’est la pratique du football total. C'est-à-dire le football comme jeu collectif qui doit rapidement se déporter en attaque pour marquer des buts. Mais contrairement aux années précédentes, le sélectionneur Van Marwijk a ajouté cette volonté offensive, une solidité défensive. Des garçons comme Giovanni Van Bronckhorst, Van Der Wiel, Heitinga et Joris constituent une véritable muraille devant l’excellent successeur de Van Der Sar, le sociétaire de l’Ajax, Maarten Stekelenburg. Une fois la question de la défense réglée, Marwijk a composé un milieu travailleur et créatif. Van Bommel, De Jong et Wesley Sneijder devenaient d’excellents relayeurs entre la défense et l’attaque. Devant, trois joueurs d’exception, Dirk Kuyt, Van Persie et Arjen Robben percutent à volonté. Voila la formation Oranje qui fait mal. Et dire que sur le banc, on retrouve des garçons comme Van Der Vaart, Babel, le jeune Elia, Huntelaar…, c’est dire toute la richesse de l’effectif néerlandais. Et c’est d’ailleurs fort de cela que l’entraineur Van Bert Marwijk affirmait avant le début du tournoi que son groupe pourrait surprendre plus d’un. Et c’est chose faite car ce n’est pas le Brésil qui dira le contraire. Mieux, Marwijk avait également annoncé son intention d’arriver au bout. «Je veux atteindre la finale. Je me moque de savoir quelle équipe se dressera face à nous», prévenait-il avant d’embarquer pour l’Afrique du Sud. Et aujourd’hui, Bert à l’occasion d’atteindre son but. Les Pays-Bas qui disputent leur quatrième demi-finale de Coupe du monde après celles de 1974, 1978 et 1998 semblent plus que décidés à atteindre leur troisième finale. Après les deux perdues en 1974 et 1978. C’est donc cette malédiction que cette génération veut briser. Mais cela passe d’abord par l’Uruguay, ce soir au Green Point Stadium de Cape Town (18h30 GMT).
L’Uruguay veut revenir
au premier plan
Sa dernière demi-finale dans une phase finale de Coupe du monde remonte en 1970. Depuis, la Céleste n’a plus atteint le dernier carré de cette prestigieuse compétition. Et ce soir donc, le double champion du monde (1930 et 1950) a l’occasion de mettre fin à 40 ans de disette pour s’offrir d’abord les demies et, pourquoi ne pas tenter d’accrocher une troisième étoile au maillot uruguayen. Pourtant, la formation Charrua n’était pas la plus attendue à ce stade de la compétition. Barragiste lors des éliminatoires, l’Uruguay était présenté comme un outsider. Finalement, il a déjoué tous les pronostics pour s’inviter dans le dernier carré. Aidé certainement en cela par le sort de la poule. Mais une fois en Afrique du Sud, les poulains d’Oscar Tabarez se sont montrés solides au point de terminer en tête du groupe A devant le Mexique, l’Afrique du Sud (pays organisateur) et surtout la France (vice-championne du monde). Cet exploit leur a donné des ailes au point qu’ils ont réussi à dominer (2-1) la très accrocheuse équipe sud-coréenne en huitième de finale. Avant d’éliminer, aux tirs au but, le Ghana au terme d’un match renversant, en quart de finale. S’il est clair que l’Uruguay ne part avec les faveurs des pronostics, il n’en demeure pas moins que Diego Forlan et ses camarades vont jouer à fond leur carte. Avec le jeu physique qu’on leur connaît. Il est plus que sûr que Tabarez n’attaquera pas. D’abord parce qu’il n’a pas, pour cette rencontre, Luis Suarez (suspendu) pour épauler en attaque le sociétaire de l’Atletico Madrid, Forlan. Mais et surtout, il n’a aucun intérêt à ouvrir le jeu face à une formation technique comme les Pays-Bas. Il titularisera certainement Sebastien Abreu qui a réussi le dernier tir face au Ghana en lieu et place de Suarez pour, non seulement apporter en défense mais, défendre sur les coups de pieds arrêtés. L’une des grandes forces de la formation batave. Mais cela suffira-t-il pour surprendre les Pays-Bas ? La réponse ce soir à Cape Town.
Koné Lassiné
(Envoyé spécial)
Les Oranjes en conquérants ?
Pour tout le beau football qu’ils ont développé depuis le début du Mondial, les Pays-Bas partent certainement avec les faveurs des pronostics. Bert Van Marwijk et ses garçons sont apparus, avec l’Allemagne, l’une des équipes les plus complètes du Mondial en Afrique. Avec un collectif huilé et des joueurs au-dessus de la moyenne technique, les Oranjes ont d’abord dominé le groupe E avec trois victoires en autant de matchs. S’ils ont quelque marqué le pas face à la Slovénie en huitième de finale (2-1), les Oranjes ont sorti le grand jeu en quart face au grand Brésil ? Les Auriverdes ont été surclassés et balayés par la marrée néerlandaise (2-1). Sur quoi repose la force des Bataves ? C’est la pratique du football total. C'est-à-dire le football comme jeu collectif qui doit rapidement se déporter en attaque pour marquer des buts. Mais contrairement aux années précédentes, le sélectionneur Van Marwijk a ajouté cette volonté offensive, une solidité défensive. Des garçons comme Giovanni Van Bronckhorst, Van Der Wiel, Heitinga et Joris constituent une véritable muraille devant l’excellent successeur de Van Der Sar, le sociétaire de l’Ajax, Maarten Stekelenburg. Une fois la question de la défense réglée, Marwijk a composé un milieu travailleur et créatif. Van Bommel, De Jong et Wesley Sneijder devenaient d’excellents relayeurs entre la défense et l’attaque. Devant, trois joueurs d’exception, Dirk Kuyt, Van Persie et Arjen Robben percutent à volonté. Voila la formation Oranje qui fait mal. Et dire que sur le banc, on retrouve des garçons comme Van Der Vaart, Babel, le jeune Elia, Huntelaar…, c’est dire toute la richesse de l’effectif néerlandais. Et c’est d’ailleurs fort de cela que l’entraineur Van Bert Marwijk affirmait avant le début du tournoi que son groupe pourrait surprendre plus d’un. Et c’est chose faite car ce n’est pas le Brésil qui dira le contraire. Mieux, Marwijk avait également annoncé son intention d’arriver au bout. «Je veux atteindre la finale. Je me moque de savoir quelle équipe se dressera face à nous», prévenait-il avant d’embarquer pour l’Afrique du Sud. Et aujourd’hui, Bert à l’occasion d’atteindre son but. Les Pays-Bas qui disputent leur quatrième demi-finale de Coupe du monde après celles de 1974, 1978 et 1998 semblent plus que décidés à atteindre leur troisième finale. Après les deux perdues en 1974 et 1978. C’est donc cette malédiction que cette génération veut briser. Mais cela passe d’abord par l’Uruguay, ce soir au Green Point Stadium de Cape Town (18h30 GMT).
L’Uruguay veut revenir
au premier plan
Sa dernière demi-finale dans une phase finale de Coupe du monde remonte en 1970. Depuis, la Céleste n’a plus atteint le dernier carré de cette prestigieuse compétition. Et ce soir donc, le double champion du monde (1930 et 1950) a l’occasion de mettre fin à 40 ans de disette pour s’offrir d’abord les demies et, pourquoi ne pas tenter d’accrocher une troisième étoile au maillot uruguayen. Pourtant, la formation Charrua n’était pas la plus attendue à ce stade de la compétition. Barragiste lors des éliminatoires, l’Uruguay était présenté comme un outsider. Finalement, il a déjoué tous les pronostics pour s’inviter dans le dernier carré. Aidé certainement en cela par le sort de la poule. Mais une fois en Afrique du Sud, les poulains d’Oscar Tabarez se sont montrés solides au point de terminer en tête du groupe A devant le Mexique, l’Afrique du Sud (pays organisateur) et surtout la France (vice-championne du monde). Cet exploit leur a donné des ailes au point qu’ils ont réussi à dominer (2-1) la très accrocheuse équipe sud-coréenne en huitième de finale. Avant d’éliminer, aux tirs au but, le Ghana au terme d’un match renversant, en quart de finale. S’il est clair que l’Uruguay ne part avec les faveurs des pronostics, il n’en demeure pas moins que Diego Forlan et ses camarades vont jouer à fond leur carte. Avec le jeu physique qu’on leur connaît. Il est plus que sûr que Tabarez n’attaquera pas. D’abord parce qu’il n’a pas, pour cette rencontre, Luis Suarez (suspendu) pour épauler en attaque le sociétaire de l’Atletico Madrid, Forlan. Mais et surtout, il n’a aucun intérêt à ouvrir le jeu face à une formation technique comme les Pays-Bas. Il titularisera certainement Sebastien Abreu qui a réussi le dernier tir face au Ghana en lieu et place de Suarez pour, non seulement apporter en défense mais, défendre sur les coups de pieds arrêtés. L’une des grandes forces de la formation batave. Mais cela suffira-t-il pour surprendre les Pays-Bas ? La réponse ce soir à Cape Town.
Koné Lassiné
(Envoyé spécial)