Bourreau du Brésil (1-2) l’équipe des Pays-Bas poursuit sa quête du graal. Après 1974, 1978 et 1998, la voilà pour la quatrième fois en demi-finale d’un Mondial.
L’équipe hollandaise, c’est d’abord un projet et une méthode auxquels tout un groupe a adhéré au lendemain d’un échec en quarts de finale de l’Euro. Depuis, à l’exception d’une défaite 2-1 face à l’Australie le 6 septembre 2008, la vague orange a tout renversé sur son passage: 20 victoires en 25 matches, dont ceux de la Coupe du monde 2010 (8 en qualification et 5 en phase finale)!
Cette réussite tient autant à la classe d’un secteur offensif ravageur à la force d’un groupe, qu’à son impact physique, proche parfois du harcèlement. Le Brésil n’y a pas résisté. La défense est son talon d’Achille, mais le gardien Maarten Stekelenburg a prouvé qu’il avait le poignet solide en détournant un tir de Kaka qui aurait pu changer la physionomie de ce quarts de finale.
Cet après-midi, il s’agira pour les “Oranje” de franchir le cap en battant l’Uruguay pour accéder à la finale. Un match inédit dont l’issue est loin d’être connue d’avance.
Car la Celeste, invitée surprise de ces demi-finales, est loin d’être un inconnu dans l’histoire de la Coupe du monde. Avec deux sacres à son actif (1930 et 1950), la Céleste revisite son passé. Cela fait, en effet, quarante ans que les Uruguayens n’avaient plus atteint le stade des demi-finales. L’exploit est donc de taille.
Historiquement, le jeu de l’Uruguay est la “garra”: engagement physique et force morale. Des valeurs toujours épousées en 2010 par Diego Forlan et ses partenaires.
C’est comme cela que la Céleste avait créé la sensation en finale de la coupe du monde 1950, battant 2-1 le Brésil à Maracana. C’est de la même manière que les Uruguayens ont refait surface en Afrique du Sud. Bref, dans cette demi-finale, les regards seront encore braqués sur l’inévitable Diego Forlan. C’est lui qui, après avoir trompé Kingston, le portier ghanéen, a marqué le premier tir au but, montrant le chemin à ses coéquipiers.
Forlan fait tout dans cette équipe. Il marque, recule pour jouer les chefs d’orchestre, écarte pour ouvrir le jeu. En fait, l’acteur clé, c’est lui, Diego Forlan. Seulement aura-t-il la latitude de développer son jeu ce soir face à Sneijder et ses équipiers «Oranje»?
Paul Bagnini
L’équipe hollandaise, c’est d’abord un projet et une méthode auxquels tout un groupe a adhéré au lendemain d’un échec en quarts de finale de l’Euro. Depuis, à l’exception d’une défaite 2-1 face à l’Australie le 6 septembre 2008, la vague orange a tout renversé sur son passage: 20 victoires en 25 matches, dont ceux de la Coupe du monde 2010 (8 en qualification et 5 en phase finale)!
Cette réussite tient autant à la classe d’un secteur offensif ravageur à la force d’un groupe, qu’à son impact physique, proche parfois du harcèlement. Le Brésil n’y a pas résisté. La défense est son talon d’Achille, mais le gardien Maarten Stekelenburg a prouvé qu’il avait le poignet solide en détournant un tir de Kaka qui aurait pu changer la physionomie de ce quarts de finale.
Cet après-midi, il s’agira pour les “Oranje” de franchir le cap en battant l’Uruguay pour accéder à la finale. Un match inédit dont l’issue est loin d’être connue d’avance.
Car la Celeste, invitée surprise de ces demi-finales, est loin d’être un inconnu dans l’histoire de la Coupe du monde. Avec deux sacres à son actif (1930 et 1950), la Céleste revisite son passé. Cela fait, en effet, quarante ans que les Uruguayens n’avaient plus atteint le stade des demi-finales. L’exploit est donc de taille.
Historiquement, le jeu de l’Uruguay est la “garra”: engagement physique et force morale. Des valeurs toujours épousées en 2010 par Diego Forlan et ses partenaires.
C’est comme cela que la Céleste avait créé la sensation en finale de la coupe du monde 1950, battant 2-1 le Brésil à Maracana. C’est de la même manière que les Uruguayens ont refait surface en Afrique du Sud. Bref, dans cette demi-finale, les regards seront encore braqués sur l’inévitable Diego Forlan. C’est lui qui, après avoir trompé Kingston, le portier ghanéen, a marqué le premier tir au but, montrant le chemin à ses coéquipiers.
Forlan fait tout dans cette équipe. Il marque, recule pour jouer les chefs d’orchestre, écarte pour ouvrir le jeu. En fait, l’acteur clé, c’est lui, Diego Forlan. Seulement aura-t-il la latitude de développer son jeu ce soir face à Sneijder et ses équipiers «Oranje»?
Paul Bagnini