Uruguay-Pays-Bas (18h30 Utc au Cap) : Avantage aux “Oranjes”

La première demi-finale entre l’Uruguay et les Pays-Bas s’annonce palpitante. Mais les indicateurs sont à l’avantage des Oranjes. L’absence de Suarez pénalise lourdement les Uruguayens.

Les Pays-Bas sont les favoris de cette première demi-finale, sur tous les plans rationnels d’analyse : fond de jeu, homogénéité, valeurs individuelles, for?me du moment. Leur présence à ce stade de la compétition n’est pas une surprise. Ils ont fait valoir de sérieux arguments offensifs avec l’efficacité de Wesley Sneijder (4 buts dans ce Mondial), la vitesse retrouvée d’Arjen Robben, le retour en forme progressif de Van Persie, les valeurs sûrs Kuyt et Van der Vaart. Défensivement , un nouveau gardien de classe mondiale ,Stekelenburg, s’est révélé au monde, tandis que ses camarades Van Bron??ckhorst, Heitinga, Ooijer continuent d’assurer de solides arrières. Leur qualification en quart face au Brésil (2-1), après avoir été menés (0-1), met les Oranjes en orbite vers la troisième finale de leur histoire, après celles perdues en 1974 face à l’Allemagne, et 1978 face à l’Argentine. Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk désigne toutefois l’excès de confiance comme premier ennemi face à l’Uruguay …

Uruguay, Suarez te manquera…

La «Celeste», elle, va se présenter face aux Néerlandais avec un très gros handicap : la suspension de son jeune prodige attaquant : Luis Suarez. Sans lui, les Uruguayens sont amputés de leur force offensive principale de déséquilibre de l’adversaire. Cavani et Forlan seront esseulés et Sébastian Abreu évolue à un niveau inférieur. L’état physique des troupes n’est pas non plus reluisant. Le Mondial est fini pour le milieu Lodeiro, alors que le capitaine et défenseur central Diego Lugano est toujours incertain. Tout porte à croire que le miracle permanent de l’Uruguay durant cette coupe du monde s’arrêtera contre les Pays-Bas. Mais il reste …l’irrationnel et les caprices du ballon rond qui sont en bonne place durant ce Mondial. La force de caractère des hommes de Tabarez , leur capacité à défendre et à souffrir avec leur jeune gardien Fernando Muslera , sans oublier leur «diable» de Forlan (3 buts) et sa frappe de mule, offrent des chances minimes certes, mais réelles aux « Charruas ».

Nasser El Fadel