L’ Etat s’étouffe. Il n’en peut plus de continuer à financer le blocage des prix des produits pétroliers à la pompe. En 4 mois d’intervention (du 14 avril au mois de juillet 2010), c’est environ 10 milliards de Fcfa décaissés.
Depuis le 14 avril 2009, les prix des produits pétroliers à la pompe sont déterminés suivant un mécanisme d’ajustement automatique, indexé sur les cours internationaux desdits produits. Ce nouveau système et son application n’ayant pas suscité l’unanimité au sein des professionnels du secteur des transports, a fait l’objet de vives contestations au mois d’avril 2010 de la part de ces derniers, avec en toile de fond, un arrêt illimité de travail. L’activité économique en a durement été éprouvée, l’on s’en souvient. Cette situation a conduit le gouvernement ivoirien à ne plus répercuter à la hausse la variation enregistrée sur le maximum de cession des produits pétroliers. Mieux, l’Etat a décidé de les subventionner par un financement prélevé sur le budget 2010, pour apaiser le front social. Ainsi sur la période allant du 14 avril au 30 juin 2010, c’est environ 7,76 milliards de nos francs qui ont été décaissés.
Pour ce mois de juillet, le gouvernement, pour tenir ses engagements dans le contexte de blocage temporaire des prix du gasoil, du Super et du pétrole lampant, fait cas d’un montant prévisionnel qui se chiffre à 3,23 milliards de Fcfa. Ce qui porterait le niveau de la subvention à 10,99 milliards de Fcfa sur la période du 14 avril à fin juillet 2010. Cet apport financier de l’Etat acquis au forceps par les transporteurs, pour contrer l’évolution des prix des produits pétroliers à la pompe du fait de la conjoncture internationale, est de plus en plus lourd et insupportable par le budget, selon le Ministre de l’Economie et des finances, Charles Diby Koffi et celui des mines et de l’énergie, Augustin Komoé. Ce goulot d’étranglement vivement ressenti par l’Etat l’incite à poursuivre les discussions avec les opérateurs des transports, en vue d’une reprise du mécanisme de fixation automatique des prix des produits pétroliers à la pompe à partir du 1er août prochain. Les Ivoiriens retiennent leur souffle et sont suspendus aux lèvres des protagonistes. Ils espèrent que les décisions sorties des négociations permettront de préserver les intérêts des consommateurs qui redoutent qu’une éventuelle grève des transporteurs ne soit plus longue et n’affecte considérablement le tissu social.
Wognin Dieudonné
Depuis le 14 avril 2009, les prix des produits pétroliers à la pompe sont déterminés suivant un mécanisme d’ajustement automatique, indexé sur les cours internationaux desdits produits. Ce nouveau système et son application n’ayant pas suscité l’unanimité au sein des professionnels du secteur des transports, a fait l’objet de vives contestations au mois d’avril 2010 de la part de ces derniers, avec en toile de fond, un arrêt illimité de travail. L’activité économique en a durement été éprouvée, l’on s’en souvient. Cette situation a conduit le gouvernement ivoirien à ne plus répercuter à la hausse la variation enregistrée sur le maximum de cession des produits pétroliers. Mieux, l’Etat a décidé de les subventionner par un financement prélevé sur le budget 2010, pour apaiser le front social. Ainsi sur la période allant du 14 avril au 30 juin 2010, c’est environ 7,76 milliards de nos francs qui ont été décaissés.
Pour ce mois de juillet, le gouvernement, pour tenir ses engagements dans le contexte de blocage temporaire des prix du gasoil, du Super et du pétrole lampant, fait cas d’un montant prévisionnel qui se chiffre à 3,23 milliards de Fcfa. Ce qui porterait le niveau de la subvention à 10,99 milliards de Fcfa sur la période du 14 avril à fin juillet 2010. Cet apport financier de l’Etat acquis au forceps par les transporteurs, pour contrer l’évolution des prix des produits pétroliers à la pompe du fait de la conjoncture internationale, est de plus en plus lourd et insupportable par le budget, selon le Ministre de l’Economie et des finances, Charles Diby Koffi et celui des mines et de l’énergie, Augustin Komoé. Ce goulot d’étranglement vivement ressenti par l’Etat l’incite à poursuivre les discussions avec les opérateurs des transports, en vue d’une reprise du mécanisme de fixation automatique des prix des produits pétroliers à la pompe à partir du 1er août prochain. Les Ivoiriens retiennent leur souffle et sont suspendus aux lèvres des protagonistes. Ils espèrent que les décisions sorties des négociations permettront de préserver les intérêts des consommateurs qui redoutent qu’une éventuelle grève des transporteurs ne soit plus longue et n’affecte considérablement le tissu social.
Wognin Dieudonné