Le vendredi 2 juillet dernier, la Direction générale des transports terrestres et de la circulation a refusé du monde. Et pour cause, plusieurs candidats à l'examen du code avaient rendez-vous pour composer.
Ce vendredi-là, déjà à 11 heures, les candidats programmés à 12heures étaient en majorité présents dans le hall ainsi que dans la salle d'attente assez rustique et exigüe pour des centaines de candidats. Les organisateurs ont donc procédé à l'appel pour avoir une idée du nombre de candidats qui devraient passer le code à midi. Il était en ce moment 13h 10mn et pratiquement tous les candidats étaient au rendez-vous. Avec le retard d'une heure accusé sur le programme, tous les candidats ont été invités à prendre place dans la salle d'attente pour une accélération des passages avec une priorité accordée aux dames. Les esprits ont commencé à s'échauffer en moment. Ainsi, KM. ne comprend pas qu'il soit programmé pour 8h30mn et qu'à 13h30mn, on lui demande de patienter au profit des dames arrivées à midi pour la plupart. La grogne s'est amplifiée quand l'un des organisateurs de l'examen a demandé sèchement aux candidats d'observer le silence et de reculer. Après avoir fait l'appel à plusieurs reprises et installé les candidats dans la salle, ceux-ci croyaient que les inspecteurs allaient enfin les recevoir. Mais à leur grande surprise, des candidats qui n'étaient pas dans la salle, mais à la queue ont été invités à composer. Et pour avoir accès à la salle de composition, ils devaient forcer le passage. Cela a fait perdre le sang froid à C.A qui est sorti de la salle tout en colère en prononçant ces mots : " Donc nous, on n'est pas des hommes, on s'occupe de ceux qui sont à un kilomètre ". Ses propos ont soulevé une polémique dans la salle pendant que l'examen se déroulait. A 18heures, seulement une vingtaine de candidats restaient dans la salle d'attente. Un jeune homme qui n'a pas entendu son nom alors qu'il étaitprésent sur les lieux depuis 8h30, frappe à la porte de la salle d'examen pour se renseigner. Il apprend que son dossier avait été transmis par erreur à l'examen de conduite. Lorsque nous quittions les lieux à 18h30mn, près de 7 candidats attendaient de composer. Rappelons que plusieurs candidats étaient inquiets car la ''torture'' causée par cette la mauvaise organisation va certainement influer sur leurs résultats. Le cas de B.C est édifiant. Après avoir dit publiquement dans la salle d'attente qu'il a oublié tout ce qu'il a révisé, il est sorti de la salle d'examen très abattu et s'est abstenu de toute déclaration. La DGTTC gagnerait à revoir ses programmations concernant l'examen du code pour atténuer la souffrance des candidats et donner plus de crédit au nouveau permis de conduire.
Marie Michelle Dominique
Ce vendredi-là, déjà à 11 heures, les candidats programmés à 12heures étaient en majorité présents dans le hall ainsi que dans la salle d'attente assez rustique et exigüe pour des centaines de candidats. Les organisateurs ont donc procédé à l'appel pour avoir une idée du nombre de candidats qui devraient passer le code à midi. Il était en ce moment 13h 10mn et pratiquement tous les candidats étaient au rendez-vous. Avec le retard d'une heure accusé sur le programme, tous les candidats ont été invités à prendre place dans la salle d'attente pour une accélération des passages avec une priorité accordée aux dames. Les esprits ont commencé à s'échauffer en moment. Ainsi, KM. ne comprend pas qu'il soit programmé pour 8h30mn et qu'à 13h30mn, on lui demande de patienter au profit des dames arrivées à midi pour la plupart. La grogne s'est amplifiée quand l'un des organisateurs de l'examen a demandé sèchement aux candidats d'observer le silence et de reculer. Après avoir fait l'appel à plusieurs reprises et installé les candidats dans la salle, ceux-ci croyaient que les inspecteurs allaient enfin les recevoir. Mais à leur grande surprise, des candidats qui n'étaient pas dans la salle, mais à la queue ont été invités à composer. Et pour avoir accès à la salle de composition, ils devaient forcer le passage. Cela a fait perdre le sang froid à C.A qui est sorti de la salle tout en colère en prononçant ces mots : " Donc nous, on n'est pas des hommes, on s'occupe de ceux qui sont à un kilomètre ". Ses propos ont soulevé une polémique dans la salle pendant que l'examen se déroulait. A 18heures, seulement une vingtaine de candidats restaient dans la salle d'attente. Un jeune homme qui n'a pas entendu son nom alors qu'il étaitprésent sur les lieux depuis 8h30, frappe à la porte de la salle d'examen pour se renseigner. Il apprend que son dossier avait été transmis par erreur à l'examen de conduite. Lorsque nous quittions les lieux à 18h30mn, près de 7 candidats attendaient de composer. Rappelons que plusieurs candidats étaient inquiets car la ''torture'' causée par cette la mauvaise organisation va certainement influer sur leurs résultats. Le cas de B.C est édifiant. Après avoir dit publiquement dans la salle d'attente qu'il a oublié tout ce qu'il a révisé, il est sorti de la salle d'examen très abattu et s'est abstenu de toute déclaration. La DGTTC gagnerait à revoir ses programmations concernant l'examen du code pour atténuer la souffrance des candidats et donner plus de crédit au nouveau permis de conduire.
Marie Michelle Dominique