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Politique Publié le mercredi 7 juillet 2010 | Nord-Sud

Velléités de succession à Henri Konan Bédié : La bataille pour le contrôle du Pdci fait rage

© Nord-Sud Par Emma
Report de la marche du RHDP du 15 mai 2010 - Le président Bédié s`adresse aux Ivoiriens
Vendredi 14 mai 2010. Abidjan. Résidence du président du PDCI-RDA à Cocody. Le Président Henri Konan Bédié anime une conférence de presse pour expliquer la décision prise par la Conférence des leaders du Rhdp les 10 et 11 Mai 2010
A la direction du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, certains responsables sont occupés à mener un double combat. D'un côté, celui de l'accession du parti à la présidence et, de l'autre, la bataille pour le contrôle du Pdci. Mais subtilement.

Comme la main qui ne peut pas cacher le soleil, les professions de foi ne suffisent plus pour voiler le malaise qui règne au sein du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). A l'évidence, un sentiment de suspicion généralisée sévit. Tout a commencé avec la sortie de la Coalition de la jeunesse unie pour Banny (Cojub) qui exige la réouverture des candidatures à la présidentielle afin que l'ancien Premier ministre puisse se présenter. Sachant bien que ce dernier est membre du bureau politique du Pdci et que, par voie de conséquence, il est censé soutenir le candidat de son parti, en l'occurrence Henri Konan Bédié. Alors que l'on s'attendait à un démenti de Konan Banny, ce dernier ne sortira pas de son silence. En rajoutant du coup à la suspicion à la maison du parti. Voyant le danger venir, le secrétariat général s'est réuni pour prendre le taureau par les cornes. D' « importantes décisions » ont été prises dont la réaffirmation du choix d'Henri Konan Bédié comme le candidat à la prochaine présidentielle. Pourtant, si tous les regards sont tournés vers l'ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, une source proche du secrétariat général assure qu'il est loin d'être le seul instigateur des troubles. C'est que, selon notre interlocuteur, d'autres membres de la direction voient dans la limite d'âge qui frappe le candidat « à titre exceptionnel », l'occasion rêvée pour lui succéder. « Les gens qui s'agitent, veulent mettre la pression à Bédié pour qu'il organise un congrès. Voilà huit ans que le parti n'est pas allé au congrès, qui est prévu par les textes tous les cinq ans. Or, ceux qui font du bruit, ce sont ceux-là mêmes qui sont proches de Bédié et qui ont la pression de l'âge parce qu'ils tendent vers soixante quinze ans », confie ce membre du secrétariat général du Pdci-Rda dont nous tenons l'identité secrète. Et, notre source de poursuivre pour dire que ces potentiels remplaçants de l'ex-chef d'Etat ne remettent pas en cause le principe de sa candidature à la présidentielle. Leur bataille vise plutôt l'élection qui viendra après celle de la sortie de crise. Etre à la présidence du parti est une garantie de voir son nom passé comme une lettre à la poste pour briguer la magistrature suprême. Les intéressés l'ont compris, ils travaillent donc toujours pour que le parti reprenne le pouvoir. Ce qui devrait être un gage pour leur élection s'ils sont retenus pour représenter le parti. Cependant, ils n'oublient justement pas de faire quelques petits calculs pour bien se positionner.

Le nuage de poussière suite aux premiers soupçons s'est dissipé. Et, des noms circulent avec plus d'insistance. Même si, sans surprise, les ''accusés'' répondent par des démentis. Mais, l'adage ne dit-il pas qu'il n'y a pas de fumée sans feu ?

Bamba K. Inza
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