Charles Konan Banny
Né le 11 novembre 1942 à Divo. En 1986, il devient directeur national de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) pour la Côte d'Ivoire. Puis est nommé gouverneur par intérim de la Bceao de 1990 à 1993, en remplacement d'Alassane Ouattara qui assumait les fonctions de Premier ministre ; il en devient officiellement gouverneur le 1er janvier 1994.Il fut le grand patron de cette banque sous-régionale jusqu'en 2005. Par la suite, il est nommé Premier ministre de Côte d'Ivoire le 4 décembre 2005. Il demeurera à ce poste jusqu'au 29 mars 2007. Au sein du parti, Konan Banny est membre du bureau politique. Il sait trouver dans la région des Lacs, un soutien solide où son aîné, Jean Konan Banny, maîtrise bien le terrain. Principal handicap en vue, il est Baoulé. Cela peut être défavorable dans la mesure où, depuis soixante ans, le parti est dirigé par ce groupe ethnique. Le besoin ou la nécessité, d'une alternance pour des besoins de géopolitique, pourrait faire pencher la balance... contre lui.
Gal Gaston Ouassénan Koné. Son charisme, en tant que soldat, ne souffre d'aucun doute. Sur le terrain politique, il affiche le même engagement. Fidèle au parti, il est un houphouétiste avéré. Houphouet-Boigny et Bédié ont bénéficié de sa loyauté. Membre du bureau politique, responsable à la sécurité au sein de l'équipe de campagne d'Henri Konan Bédié, il bénéficie d'un grand respect de la part de ses ''camarades'' militants. A l'occasion de la marche du 26 février dernier, organisée par la jeunesse houphouétiste, Ouassénan Koné était en première ligne. Il pourrait bénéficier de la reconnaissance du parti. Contrairement à Konan Banny, il n'a pas cette carrière internationale qui pourrait faire la différence. En sus, sa fidélité au président de son parti pourrait être un handicap. Dans la mesure où il croit que c'est ce dernier qui doit susciter sa candidature pour sa succession. Autre chose, la répression des Guébié fait tache noire dans son parcours.
Boa Amoikon Edjampan Thiémélé. Anciennement président du groupe parlementaire, le vice-président du Pdci est très influent dans sa région, le Moyen-Comoé, un bastion du Pdci. L'ex-diplomate a occupé plusieurs postes en tant qu'élu : maire, député et maintenant président du Conseil général. Si le peuple Agni d'où il est originaire est un solide soutien du parti, il lui manque l'arrivée au sommet pour matérialiser cet engagement. Et, dans le sens de l'alternance ethnopolitique, les Baoulé pourraient être tentés de soutenir le ''cousin'' membre du même grand groupe akan.
Alphonse Djédjé Mady
Professeur titulaire d'Urologie de l'Université d'Abidjan-Cocody, il est, depuis 1980, soit depuis trente ans, dans la haute direction du parti. Depuis avril 2002, Djédjé Mady est le Secrétaire général. Il est aujourd'hui l'un des membres de la direction du parti les plus en vue. La présidence du directoire de l'alliance des houphouétistes qu'il exerce, accentue son influence. Sa fidélité au parti ne souffre d'aucun doute même si, souvent, on l'accuse de ''manger'' avec Laurent Gbagbo. Originaire du pays bété, la carte de la géopolitique pourrait jouer en sa faveur. Mais comme d'autres qui préfèrent attendre son parrainage, sa grande fidélité à Konan Bédié est un frein à la prise d'initiative.
Aka Eugène Aouélé
Pharmacien de formation, il est né le 13 juillet 1948 à Maféré. Membre du Bureau politique, vice- président du parti, trésorier du groupe parlementaire Pdci, il est président du Conseil général d'Aboisso et député d'Aboisso-sous-préfecture, de Maféré- sous-préfecture et commune. Riche et influent dans sa région, il a avec lui la population. Son parti lui doit la stabilité de son influence dans le Sud-Comoé dont il est originaire. Son arrivée à la tête du parti pourrait être une reconnaissance au peuple sanwi qui a vu l'une de ses manifestations réprimée en 1970, par Houphouet-Boigny. Il doit son entrée au gouvernement à Konan Bédié. Ce souci de reconnaissance est un handicap à l'expression de ses ambitions d'arriver à la tête du parti.
Bamba K. Inza
Né le 11 novembre 1942 à Divo. En 1986, il devient directeur national de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) pour la Côte d'Ivoire. Puis est nommé gouverneur par intérim de la Bceao de 1990 à 1993, en remplacement d'Alassane Ouattara qui assumait les fonctions de Premier ministre ; il en devient officiellement gouverneur le 1er janvier 1994.Il fut le grand patron de cette banque sous-régionale jusqu'en 2005. Par la suite, il est nommé Premier ministre de Côte d'Ivoire le 4 décembre 2005. Il demeurera à ce poste jusqu'au 29 mars 2007. Au sein du parti, Konan Banny est membre du bureau politique. Il sait trouver dans la région des Lacs, un soutien solide où son aîné, Jean Konan Banny, maîtrise bien le terrain. Principal handicap en vue, il est Baoulé. Cela peut être défavorable dans la mesure où, depuis soixante ans, le parti est dirigé par ce groupe ethnique. Le besoin ou la nécessité, d'une alternance pour des besoins de géopolitique, pourrait faire pencher la balance... contre lui.
Gal Gaston Ouassénan Koné. Son charisme, en tant que soldat, ne souffre d'aucun doute. Sur le terrain politique, il affiche le même engagement. Fidèle au parti, il est un houphouétiste avéré. Houphouet-Boigny et Bédié ont bénéficié de sa loyauté. Membre du bureau politique, responsable à la sécurité au sein de l'équipe de campagne d'Henri Konan Bédié, il bénéficie d'un grand respect de la part de ses ''camarades'' militants. A l'occasion de la marche du 26 février dernier, organisée par la jeunesse houphouétiste, Ouassénan Koné était en première ligne. Il pourrait bénéficier de la reconnaissance du parti. Contrairement à Konan Banny, il n'a pas cette carrière internationale qui pourrait faire la différence. En sus, sa fidélité au président de son parti pourrait être un handicap. Dans la mesure où il croit que c'est ce dernier qui doit susciter sa candidature pour sa succession. Autre chose, la répression des Guébié fait tache noire dans son parcours.
Boa Amoikon Edjampan Thiémélé. Anciennement président du groupe parlementaire, le vice-président du Pdci est très influent dans sa région, le Moyen-Comoé, un bastion du Pdci. L'ex-diplomate a occupé plusieurs postes en tant qu'élu : maire, député et maintenant président du Conseil général. Si le peuple Agni d'où il est originaire est un solide soutien du parti, il lui manque l'arrivée au sommet pour matérialiser cet engagement. Et, dans le sens de l'alternance ethnopolitique, les Baoulé pourraient être tentés de soutenir le ''cousin'' membre du même grand groupe akan.
Alphonse Djédjé Mady
Professeur titulaire d'Urologie de l'Université d'Abidjan-Cocody, il est, depuis 1980, soit depuis trente ans, dans la haute direction du parti. Depuis avril 2002, Djédjé Mady est le Secrétaire général. Il est aujourd'hui l'un des membres de la direction du parti les plus en vue. La présidence du directoire de l'alliance des houphouétistes qu'il exerce, accentue son influence. Sa fidélité au parti ne souffre d'aucun doute même si, souvent, on l'accuse de ''manger'' avec Laurent Gbagbo. Originaire du pays bété, la carte de la géopolitique pourrait jouer en sa faveur. Mais comme d'autres qui préfèrent attendre son parrainage, sa grande fidélité à Konan Bédié est un frein à la prise d'initiative.
Aka Eugène Aouélé
Pharmacien de formation, il est né le 13 juillet 1948 à Maféré. Membre du Bureau politique, vice- président du parti, trésorier du groupe parlementaire Pdci, il est président du Conseil général d'Aboisso et député d'Aboisso-sous-préfecture, de Maféré- sous-préfecture et commune. Riche et influent dans sa région, il a avec lui la population. Son parti lui doit la stabilité de son influence dans le Sud-Comoé dont il est originaire. Son arrivée à la tête du parti pourrait être une reconnaissance au peuple sanwi qui a vu l'une de ses manifestations réprimée en 1970, par Houphouet-Boigny. Il doit son entrée au gouvernement à Konan Bédié. Ce souci de reconnaissance est un handicap à l'expression de ses ambitions d'arriver à la tête du parti.
Bamba K. Inza
