l Kouassi Affoué (commerçante) :
«Il faut des élections pour qu’il y ait changement»
Le marché est cher. Le commerce ne marche plus. Quand on vient au marché, on peut passer toute la journée sans avoir de l’argent alors qu’on doit s’occuper des enfants. Nous ne savons plus à quel saint nous vouer. Donc tout ce que nous voulons, c’est qu’il y ait un changement afin que notre commerce redémarre comme avant. Nous souffrons, car nous n’avons plus rien à manger. Il n’y a ni d’eau, ni d’électricité. Pour moi, il y aura changement lorsque nous irons aux élections.
l Mme Yao (commerçante):
«La situation est pénible»
Nous vivons vraiment une situation pénible. On ne peut plus rien acheter dans les marchés. Avec 1000 F CFA on ne peut même pas faire la nourriture d’un jour. En plus, la ville est sale. Les caniveaux sont bouchés. Même nos nuits sont devenues difficiles car les insecticides n’agissent plus sur les moustiques. On ne peut même pas vivre décemment. Nous sommes toujours à l’hôpital, car nos enfants sont toujours malades. Le prix des médicaments ne fait qu’augmenter. Nous sommes fatigués et il faut que la situation change. Que l’Etat nous aide en baissant les tarifs sur les marchés puisqu’ils ne peuvent pas augmenter les salaires. Il y a également la tenue des élections justes et transparentes, qui pourra beaucoup améliorer nos situations.
l Ouédrago Mariam (commerçante) :
«On ne peut rien acheter
au marché»
La situation que nous vivons est très grave. Rien ne marche, nous avons des problèmes. Mon mari ne travaille pas. Au quartier "Sans fil" où j'habite, il y a un problème d'eau. On ne sait plus où donner de la tête. Nous voulons juste aller aux élections. Peut-être qu’avec les élections beaucoup de choses peuvent changer. Le marché est devenu cher. Depuis ce matin (hier, ndlr) que je suis là, je n’ai même pas encore vendu pour 1000 F. CFA de marchandises. Rien ne marche. La situation est très difficile. C’est pourquoi, il faut faire un effort pour aller aux élections et peut-être que là la situation va changer. Vraiment, c’est très difficile pour la population. Il n’y a pas d'eau ni d'électricité. Et nos enfants ne vont pas à l’école. On ne peut rien acheter au marché. Les populations ne peuvent plus se nourrir convenablement. YMA
«Il faut des élections pour qu’il y ait changement»
Le marché est cher. Le commerce ne marche plus. Quand on vient au marché, on peut passer toute la journée sans avoir de l’argent alors qu’on doit s’occuper des enfants. Nous ne savons plus à quel saint nous vouer. Donc tout ce que nous voulons, c’est qu’il y ait un changement afin que notre commerce redémarre comme avant. Nous souffrons, car nous n’avons plus rien à manger. Il n’y a ni d’eau, ni d’électricité. Pour moi, il y aura changement lorsque nous irons aux élections.
l Mme Yao (commerçante):
«La situation est pénible»
Nous vivons vraiment une situation pénible. On ne peut plus rien acheter dans les marchés. Avec 1000 F CFA on ne peut même pas faire la nourriture d’un jour. En plus, la ville est sale. Les caniveaux sont bouchés. Même nos nuits sont devenues difficiles car les insecticides n’agissent plus sur les moustiques. On ne peut même pas vivre décemment. Nous sommes toujours à l’hôpital, car nos enfants sont toujours malades. Le prix des médicaments ne fait qu’augmenter. Nous sommes fatigués et il faut que la situation change. Que l’Etat nous aide en baissant les tarifs sur les marchés puisqu’ils ne peuvent pas augmenter les salaires. Il y a également la tenue des élections justes et transparentes, qui pourra beaucoup améliorer nos situations.
l Ouédrago Mariam (commerçante) :
«On ne peut rien acheter
au marché»
La situation que nous vivons est très grave. Rien ne marche, nous avons des problèmes. Mon mari ne travaille pas. Au quartier "Sans fil" où j'habite, il y a un problème d'eau. On ne sait plus où donner de la tête. Nous voulons juste aller aux élections. Peut-être qu’avec les élections beaucoup de choses peuvent changer. Le marché est devenu cher. Depuis ce matin (hier, ndlr) que je suis là, je n’ai même pas encore vendu pour 1000 F. CFA de marchandises. Rien ne marche. La situation est très difficile. C’est pourquoi, il faut faire un effort pour aller aux élections et peut-être que là la situation va changer. Vraiment, c’est très difficile pour la population. Il n’y a pas d'eau ni d'électricité. Et nos enfants ne vont pas à l’école. On ne peut rien acheter au marché. Les populations ne peuvent plus se nourrir convenablement. YMA