Y a-t-il eu 500 millions FCFA disparus à la Direction de la Police criminelle ? Le directeur de la Police criminelle, le commissaire Niagne Honoré, s’est voulu catégorique au cours d’un point de presse, hier à son bureau : « Il n’en est rien. Je n’ai pu vu 500 millions FCFA. Ce sont deux billets de 10 000 FCFA de coupure déclassée de la Bceao ». De quoi s’agit-il ? Selon le Directeur, deux de ses agents, les sergents chefs Blaise Vallin et Camara Kouassi Omer, en service à la sous direction de la lutte contre le trafic des enfants et de la délinquance juvénile se sont déportés à Treichville, disent-ils, pour vérifier une information d’un indicateur relative à l’écoulement sur le marché de la somme de 500 millions FCFA de coupures déclassées. Sur le terrain, ils sont pris à partie par la population. Le sergent chef Camara Kouassi Omer a vu son arme de dotation confisquée et son visage tuméfié. A en croire le commissaire Sokohi, sous-directeur de la lutte contre le trafic des enfants et de la délinquance juvénile, c’est une fois en difficulté que les deux agents mis en cause appellent la hiérarchie au secours. Le renfort parti paiera la détermination des populations qui endommagent leur véhicule. Mais les deux agents en difficultés exfiltrés ont tout de même la vie sauve. Une fois à la base, les deux agents sont confondus par les présumés trafiquants. Toujours selon cette autorité policière, les agents ont reconnu n’avoir pas associé leur hiérarchie à cette opération qui a mal tourné. « Nos agents se sont mal comportés, ils sont allés racketter les agents d’échanges de billets de banques et ça a mal tourné », tranche le directeur de la police criminelle. Le sac supposé les billets déclassés ne contenaient qu’un billet de 10.000 FCFA déclassé et un autre ramassé sur les lieux de la bagarre remis au commissariat du 2 ème arrondissement en plus de l’arme du policier battu par un civil.
Pour le commissaire Niagne Honoré, les supposés trafiquants Camara Seydou, 38 ans spécialisé dans les échanges depuis 8 ans et Diarrassouba Seydou de nationalité française, sont en réalité des victimes de ces agents véreux. Ils ont été braqués en pleine journée. Tout le reste ne serait que diversion.
« On ne peut pas laisser des brebis galeuses ternir l’image de la police nationale. On ne peut pas tolérer cela », tonne le commissaire Niagne Honoré. Les deux agents ont été écroués à l’école de police pour mauvaise manière de servir, destruction de matériel de travail et ont reçu une demande d’explication. A leur sortie, ils feront l’objet d’une enquête pour cerner les contours de cette affaire scabreuse. Le directeur de la DPC reconnaît qu’il reçoit régulièrement des plaintes d’honnêtes citoyens victimes de « policiers en civil ». Et d’ajouter que si les 500 millions FCFA en coupure déclassée était réels, il aurait confié le dossier à la direction de la police économique et financière. Parce que cela n’est pas de la compétence de la Police criminelle. « J’ai pris l’engagement de faire en sorte que les agents de la Police criminelle ne soient pas des criminels », soutient cette autorité policière.
Les deux victimes jointes au téléphone ont abondé dans le sens de la hiérarchie policière.
Coulibaly Brahima
Pour le commissaire Niagne Honoré, les supposés trafiquants Camara Seydou, 38 ans spécialisé dans les échanges depuis 8 ans et Diarrassouba Seydou de nationalité française, sont en réalité des victimes de ces agents véreux. Ils ont été braqués en pleine journée. Tout le reste ne serait que diversion.
« On ne peut pas laisser des brebis galeuses ternir l’image de la police nationale. On ne peut pas tolérer cela », tonne le commissaire Niagne Honoré. Les deux agents ont été écroués à l’école de police pour mauvaise manière de servir, destruction de matériel de travail et ont reçu une demande d’explication. A leur sortie, ils feront l’objet d’une enquête pour cerner les contours de cette affaire scabreuse. Le directeur de la DPC reconnaît qu’il reçoit régulièrement des plaintes d’honnêtes citoyens victimes de « policiers en civil ». Et d’ajouter que si les 500 millions FCFA en coupure déclassée était réels, il aurait confié le dossier à la direction de la police économique et financière. Parce que cela n’est pas de la compétence de la Police criminelle. « J’ai pris l’engagement de faire en sorte que les agents de la Police criminelle ne soient pas des criminels », soutient cette autorité policière.
Les deux victimes jointes au téléphone ont abondé dans le sens de la hiérarchie policière.
Coulibaly Brahima
