Le Patriote : La 5ème édition du Festival Wassa vient de prendre fin, quelle opinion vous faites-vous par rapport à l’organisation?
Martha Diomandé : Ma satisfaction est grande cette année en ce sens que depuis des années, nous essayons de faire venir les artistes ivoiriens dans le cadre du festival. Mais, nous butons toujours sur des problèmes de visas. Alors que ce festival est une véritable plate-forme de promotion des artistes, mais aussi une vitrine pour redorer le blason de la Côte d’Ivoire vis-à-vis de l’extérieur.
L.P : Comment la situation a -t- elle été décantée cette année ?
MD : Avec le concours des autorités du ministère des Affaires Etrangères, surtout le Directeur des Ivoiriens de l’Etranger (DIE), M. Anviré et son équipe, les artistes ont pu obtenir les visas. Avec eux, il faut saluer le travail remarquable abattu par nos représentants et toutes les personnes qui nous aident dans ce sens en Côte d’Ivoire. Avec eux, nous disons merci aux responsables du ministère de la Culture, du Tourisme qui ont tous œuvré à ce que la Côte d’Ivoire soit dignement représentée. La Compagnie Wassa est venue, elle a émerveillé les festivaliers, les produits de l’artisanat ivoirien aussi. Les artistes ont déjà eu certains rendez-vous de spectacles ici et ce sera ainsi désormais.
LP : Quel est le sens réel de ce festival enraciné à Rennes et pourquoi pas en Côte d’Ivoire ?
MD : Je suis Ivoirienne, j’ai fait toute ma formation au pays. Etablie désormais à Rennes où je suis adoptée et intégrée, je me propose d’aider les artistes africains et particulièrement ceux de la Côte d’Ivoire à ma manière. L’objectif est donc de les faire venir prester au festival. Par la même occasion, ils décrochent des contrats signés en bonne et due forme; ils touchent des cachets et ils retournent au pays pour y construire leur vie de manière décente. En tout cas, par ce festival, nous voulons lutter contre l’immigration. Nous voulons tuer en nos jeunes frères l’idée qui est que l’Europe ou la France est toujours l’eldorado. Pour nous, l’Eldorado c’est au pays. Seulement que les artistes n’ont pas les structures et les moyens de vivre de leur art, mais, nous allons le permettre en les faisant venir jouer ici et rentrer après. Et c’est cela que nous voulons faire comprendre aussi aux autorités.
Par JAD
Martha Diomandé : Ma satisfaction est grande cette année en ce sens que depuis des années, nous essayons de faire venir les artistes ivoiriens dans le cadre du festival. Mais, nous butons toujours sur des problèmes de visas. Alors que ce festival est une véritable plate-forme de promotion des artistes, mais aussi une vitrine pour redorer le blason de la Côte d’Ivoire vis-à-vis de l’extérieur.
L.P : Comment la situation a -t- elle été décantée cette année ?
MD : Avec le concours des autorités du ministère des Affaires Etrangères, surtout le Directeur des Ivoiriens de l’Etranger (DIE), M. Anviré et son équipe, les artistes ont pu obtenir les visas. Avec eux, il faut saluer le travail remarquable abattu par nos représentants et toutes les personnes qui nous aident dans ce sens en Côte d’Ivoire. Avec eux, nous disons merci aux responsables du ministère de la Culture, du Tourisme qui ont tous œuvré à ce que la Côte d’Ivoire soit dignement représentée. La Compagnie Wassa est venue, elle a émerveillé les festivaliers, les produits de l’artisanat ivoirien aussi. Les artistes ont déjà eu certains rendez-vous de spectacles ici et ce sera ainsi désormais.
LP : Quel est le sens réel de ce festival enraciné à Rennes et pourquoi pas en Côte d’Ivoire ?
MD : Je suis Ivoirienne, j’ai fait toute ma formation au pays. Etablie désormais à Rennes où je suis adoptée et intégrée, je me propose d’aider les artistes africains et particulièrement ceux de la Côte d’Ivoire à ma manière. L’objectif est donc de les faire venir prester au festival. Par la même occasion, ils décrochent des contrats signés en bonne et due forme; ils touchent des cachets et ils retournent au pays pour y construire leur vie de manière décente. En tout cas, par ce festival, nous voulons lutter contre l’immigration. Nous voulons tuer en nos jeunes frères l’idée qui est que l’Europe ou la France est toujours l’eldorado. Pour nous, l’Eldorado c’est au pays. Seulement que les artistes n’ont pas les structures et les moyens de vivre de leur art, mais, nous allons le permettre en les faisant venir jouer ici et rentrer après. Et c’est cela que nous voulons faire comprendre aussi aux autorités.
Par JAD