Des chercheurs américains ont découvert deux puissants anticorps capables de bloquer, en laboratoire, la plupart des souches connues du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ouvrant potentiellement la voie à un vaccin anti-sida efficace, selon leurs travaux publiés jeudi.
Les deux antigènes, baptisés VRCO1 et VRCO2, paraissent très prometteurs en empêchant l'infection de cellules humaines par plus de 90% des variétés de VIH en circulation, et ce avec une efficacité sans précédent.
Les auteurs de ces travaux, parus dans la revue américaine Science du 9 juillet, ont également démonté le mécanisme biologique par lequel ces anticorps bloquent le virus.
« La découverte de ces antigènes aux pouvoirs exceptionnellement étendus de neutralisation du VIH et l'analyse expliquant comment ils opèrent, représentent des avancées exaltantes qui vont accélérer nos efforts pour découvrir un vaccin capable de protéger de façon étendue contre le virus du sida », se félicite Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID).
Les virologues ont découvert ces deux anticorps, produits naturellement par l'organisme, dans le sang d'un séropositif. Ils ont pu les isoler avec un nouvel outil moléculaire, en fait une des protéines formant le VIH, que les chercheurs ont modifiée pour qu'elle se fixe sur des cellules spécifiques produisant des anticorps qui neutralisent le VIH. Forts de ces découvertes, ces chercheurs ont commencé à développer des composants d'un vaccin pouvant apprendre au système immunitaire humain à produire de grandes quantités d'anticorps similaires aux antigènes VRCO1 et VRCO2.
Trouver des anti-corps capables de neutraliser des souches de VIH partout dans le monde s'est jusqu'à présent avéré ardu car le virus change constamment les protéines recouvrant sa surface pour échapper à la détection du système immunitaire, soulignent les auteurs de ces travaux.
Cette capacité de mutation rapide a résulté en un grand nombre de variantes de VIH, mais les virologues ont pu détecter certains points à la surface du virus qui restent constants dans toutes les souches dont celui où s'attachent les anticorps VRCO1 et VRCO2.
Adélaïde Konin
Les deux antigènes, baptisés VRCO1 et VRCO2, paraissent très prometteurs en empêchant l'infection de cellules humaines par plus de 90% des variétés de VIH en circulation, et ce avec une efficacité sans précédent.
Les auteurs de ces travaux, parus dans la revue américaine Science du 9 juillet, ont également démonté le mécanisme biologique par lequel ces anticorps bloquent le virus.
« La découverte de ces antigènes aux pouvoirs exceptionnellement étendus de neutralisation du VIH et l'analyse expliquant comment ils opèrent, représentent des avancées exaltantes qui vont accélérer nos efforts pour découvrir un vaccin capable de protéger de façon étendue contre le virus du sida », se félicite Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID).
Les virologues ont découvert ces deux anticorps, produits naturellement par l'organisme, dans le sang d'un séropositif. Ils ont pu les isoler avec un nouvel outil moléculaire, en fait une des protéines formant le VIH, que les chercheurs ont modifiée pour qu'elle se fixe sur des cellules spécifiques produisant des anticorps qui neutralisent le VIH. Forts de ces découvertes, ces chercheurs ont commencé à développer des composants d'un vaccin pouvant apprendre au système immunitaire humain à produire de grandes quantités d'anticorps similaires aux antigènes VRCO1 et VRCO2.
Trouver des anti-corps capables de neutraliser des souches de VIH partout dans le monde s'est jusqu'à présent avéré ardu car le virus change constamment les protéines recouvrant sa surface pour échapper à la détection du système immunitaire, soulignent les auteurs de ces travaux.
Cette capacité de mutation rapide a résulté en un grand nombre de variantes de VIH, mais les virologues ont pu détecter certains points à la surface du virus qui restent constants dans toutes les souches dont celui où s'attachent les anticorps VRCO1 et VRCO2.
Adélaïde Konin