x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le samedi 10 juillet 2010 | Le Patriote

Coupe du Monde 2010 (Finale) : Pays-Bas-Espagne, le monde attend un nouveau roi

Jamais depuis sa création, la Coupe du monde n’a offert un plateau final aussi inattendu. Ce dimanche (18h30 GMT), à Soccer City de Johannesburg, l’opposition finale entre le Pays-Bas et l’Espagne pour la couronne mondiale est une première. Ces deux formations ne se sont jamais rencontrées en finale d’une Coupe du monde. Mieux, aucune de ces deux équipes n’a encore remporté ce trophée mondial.

A la fin de cette finale inédite donc, la planète foot aura un nouveau roi qui viendra s’ajouter à la liste très restreinte des sept pays qui ont jusque-là remporté cette prestigieuse compétition.

Les Bataves veulent oublier 74 et 78

C’est la troisième fois que les Néerlandais disputeront la finale de la Coupe du monde. Avec une génération dorée, les Pays-Bas n’ont pourtant jamais réussi à inscrire leur nom sur le trophée le plus convoité de la planète. Johan Cruijff et ses copains d’alors ont échoué coup sur coup en 1974 face à l’Allemagne de Gerd Müller et en 1978 face à l’Argentine de Mario Kempes. Et depuis, la malédiction semble poursuivre la formation Oranje. En 1998, elle semblait réunir tous les atouts pour monter sur le toit du monde mais le Brésil lui a finalement barré le chemin en demi-finale. Cette année, hors du continent, les Pays-Bas veulent vaincre le signe indien. Depuis les éliminatoires jusqu’à la phase finale, les poulains de Bert Van Marwijk ont clairement affiché leur intention majeure. Disputer d’abord cette finale du dimanche et tout donner pour la remporter. «Notre objectif est de nous qualifier pour la finale.

Et on se moque de savoir qui sera devant nous», avertissait l’entraîneur Néerlandais au lendemain de la fin des éliminatoires. Invaincus depuis lors, les Pays-Bas ont fait un parcours sans faute jusque-là dans ce Mondial. Ils ont dominé de la tête aux pieds le groupe E avec trois victoires en autant de matchs. Dominés la Slovénie en huitième de finale et éliminé le grand Brésil en quarts. Face à l’Uruguay en demi-finale, Robben et ses camarades ont déroulé pour finalement l’emporter (3-2).

Comme en 1974 et 1978, les Pays-Bas sont certainement favoris de cette finale vu son parcours depuis les éliminatoires jusqu’à maintenant. Les Oranjes n’ont pas encore perdu de match. Ils totalisent 16 matchs pour 14 victoires contre deux nuls. Un sacré parcours qui doit donner à réfléchir à l’Espagne qui se dresse sur leur chemin. Avec des joueurs d’exception comme Sneijder, Robben, Van Der Vaart, Kuyt, Van Bronckhorst, Van Persie, De Jonk… les Pays-Bas semblent plus que jamais avoir les moyens de faire oublier ses douloureuses défaites de 74 et 78.

L’Espagne veut le monde après l’Europe

C’est incontestablement la meilleure équipe européenne de ces deux dernières années. Championne d’Europe en 2008 et quasiment invaincue sur le vieux continent depuis plusieurs années, la Roja passe pour être ce qui se fait de mieux dans le football aujourd’hui. L’Espagne, qui n’a jamais disputé une finale de Coupe du monde, a l’occasion de faire d’une pierre deux coups. Jouer sa première finale et monter sur le toit du monde. Ce qui viendrait renforcer son titre de champion d’Europe et certainement lui permettre d’être la meilleure formation du monde. Elle trône actuellement à la deuxième place derrière le Brésil. Et ce ne sont pas les arguments qui manquent à son ingénieux entraîneur, Vicente Del Bosque qui a déjà remporté deux ligues des champions. Le technicien hispanique a bâti son groupe autour du noyau du FC Barcelone. Un milieu fort et créateur avec des joueurs doués comme Xavi Hernandez, Andres Iniesta et Sergio Busquets. A qui il a ajouté le madrilène Xavi Alonso. Sa défense est confiée aux axiaux catalans, Piqué et Puyol et commandée par l’infranchissable Iker Casillas du Real Madrid. Sur les côtés, un autre madrilène veille à gauche. C’est Sergio Ramos et à droite Capdevilla de Villareal boucle cette défense assez solide. En attaque, le néo-barcelonais David Villa enchaîne les buts (5 buts). Il est épaulé par le Red, Torres qui est de plus en plus remplacé par l’autre perle du FC Barcelone, Pedro. Et quand on jette un coup d’œil sur le banc et qu’on aperçoit des garçons comme Fabregas, David Silva, Raul Albiol, Navas…on comprend la richesse de la formation espagnole. Mais, c’est surtout dans le jeu produit sur le terrain que les Espagnols font peur. Ils privent facilement leurs adversaires de ballons. Les font courir avant de les assommer par un coup de boutoir. C’est le scénario classique depuis le début de ce championnat Mondial. Tous les adversaires sont avertis mais aucun d’entre eux n’a réussi à déjouer ce plan. A l’exception de la Suisse qui, lors du premier match, avait réussi à battre la Roja. En demi-finale face à l’Allemagne, les Hispaniques ont encore fait mal. La Mannschaft n’a eu que ses jambes pour courir après le ballon et ses yeux pour pleurer avec la défaite (1-0).97 ans après la création de sa fédération, l’Espagne a l’occasion d’inscrire son nom sur le prestigieux trophée de la Coupe du monde ce dimanche. Mais il lui faudra donner plus face à une équipe néerlandaise prête à se battre jusqu’au bout.

Voilà qui augure d’une finale palpitante entre les deux meilleures équipes qui auront livré, tout au long de cette première Coupe du monde en Afrique, les meilleures prestations.

Koné Lassiné
(Envoyé spécial)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ