L’honneur revient à L’Espagne et aux Pays-Bas de disputer la finale de la 19e Coupe du monde de football organisée, pour la première fois, en Afrique, précisément en Afrique du Sud. Après donc un mois de rudes batailles, d’intenses émotions, l’on connaîtra enfin le successeur de l’Italie. Ce sera demain (aux environs de 20 h 30 Gmt ou un peu plus), au stade Soccer City de Johannesburg. Cet immense joyau va sûrement refuser du monde.
Les Espagnols ou les Néerlandais qui n’ont jamais goûté aux délices de Dame Coupe ont, l’occasion tant rêvée, de s’exprimer loyalement et d’entrer enfin dans l’histoire, dans le cercle restreint des grands du monde.
Dans les deux camps, c’est la concentration et la sérénité. «Il est temps pour nous d’écrire la plus belle page de notre histoire. Nous travaillons à cela et espérons que ce dimanche sera le plus beau et grand jour, de notre carrière», a confié, sur la chaîne Sabc 2, Carles Puyol, l’international défenseur de Barcelone (il sera à sa 88e sélection), Qui a inscrit le but de la qualification pour la finale contre l’Allemagne.
«Le football a certes ses réalités que personne ne maîtrise. Toutefois, nous ne laisserons pas échapper cette chance qui s’offre à nous de boire dans la Coupe du monde. Tout le monde est mobilisé, nos supporters arrivent en masse. Ils doivent retourner au pays dans le délire et non dans la tristesse. La bataille sera très difficile face à un adversaire qui joue bien au football. Mais, il faut y croire jusqu’au bout», a réagi, sur la même chaîne, le capitaine Giovanni Van Bronckhorst (35 sélections avant la finale), auteur d’un but splendide contre l’Uruguay, en demi-finale.
A quelques heures de cette ultime confrontation, les deux coaches Vicente Del Bosque (Espagne) et Bert Van Marwijk (Pays-Bas) n’ont aucun souci majeur. Chacun a son équipe type au complet. Pas de blessé et de suspendu. Tous les atouts de part et d’autre disputeront la finale. Ainsi, la Roja reconduira pratiquement ses héros de la demi-finale. Ainsi, on retrouvera devant l’excellent gardien de but Iker Casillas, les latéraux Sergio Ramos, Joan Capdevila et les centraux Gérard Piqué et Carles Puyol. Quand le rouleau compresseur du secteur médian sera constitué de Sergio Busquets, Xabi Alonso (les récupérateurs), d’Andres Iniesta et de Xavi Hernandez (animateurs).
David Villa (voir encadré) et Pedro Rodriguez se chargeront… d’exécuter la défense adverse.
Et en réserve, coach Vicente optera, entre autres, pour Fernando Torres, Da Sylva, Cesc Fabregas, Carlos Marchena et José Manuel Reina. Une belle machine qui, jusque-là, a impressionné les observateurs.
Les Oranje ne changeront également pas leur fusil d’épaule. Pêle-mêle, on reverra avec plaisir les attaquants Arjen Robben, Van Persie et Dirk Kuyt, les milieux Wesley Sneijder (voir encadré), Mark Van Bommer et De Jong. Les défenseurs Van Bronckhorst, Joris Mathijsen, Vurnon Anita et Edson Braafheid se chargeront de protéger le portier Sander Boschker.
Dans la galerie des réservistes, l’on pourrait avoir, entre autres, Klaas-Jan Huntelaar, Van der Vaart, Khalid Boulahrouz et Maarten Stekelenburg.
En tout cas, le public, friand du beau spectacle, sera servi avec le jeu tout en finesse des Espagnols et celui en puissance des Néerlandais.
En levée de rideau, l’Allemagne croisera le fer avec l’Uruguay, ce soir, à Port Elisabeth, dans le cadre du match de la troisième place, synonyme de médaille de bronze.
Jean-Baptiste Béhi
Envoyé spécial
Les Espagnols ou les Néerlandais qui n’ont jamais goûté aux délices de Dame Coupe ont, l’occasion tant rêvée, de s’exprimer loyalement et d’entrer enfin dans l’histoire, dans le cercle restreint des grands du monde.
Dans les deux camps, c’est la concentration et la sérénité. «Il est temps pour nous d’écrire la plus belle page de notre histoire. Nous travaillons à cela et espérons que ce dimanche sera le plus beau et grand jour, de notre carrière», a confié, sur la chaîne Sabc 2, Carles Puyol, l’international défenseur de Barcelone (il sera à sa 88e sélection), Qui a inscrit le but de la qualification pour la finale contre l’Allemagne.
«Le football a certes ses réalités que personne ne maîtrise. Toutefois, nous ne laisserons pas échapper cette chance qui s’offre à nous de boire dans la Coupe du monde. Tout le monde est mobilisé, nos supporters arrivent en masse. Ils doivent retourner au pays dans le délire et non dans la tristesse. La bataille sera très difficile face à un adversaire qui joue bien au football. Mais, il faut y croire jusqu’au bout», a réagi, sur la même chaîne, le capitaine Giovanni Van Bronckhorst (35 sélections avant la finale), auteur d’un but splendide contre l’Uruguay, en demi-finale.
A quelques heures de cette ultime confrontation, les deux coaches Vicente Del Bosque (Espagne) et Bert Van Marwijk (Pays-Bas) n’ont aucun souci majeur. Chacun a son équipe type au complet. Pas de blessé et de suspendu. Tous les atouts de part et d’autre disputeront la finale. Ainsi, la Roja reconduira pratiquement ses héros de la demi-finale. Ainsi, on retrouvera devant l’excellent gardien de but Iker Casillas, les latéraux Sergio Ramos, Joan Capdevila et les centraux Gérard Piqué et Carles Puyol. Quand le rouleau compresseur du secteur médian sera constitué de Sergio Busquets, Xabi Alonso (les récupérateurs), d’Andres Iniesta et de Xavi Hernandez (animateurs).
David Villa (voir encadré) et Pedro Rodriguez se chargeront… d’exécuter la défense adverse.
Et en réserve, coach Vicente optera, entre autres, pour Fernando Torres, Da Sylva, Cesc Fabregas, Carlos Marchena et José Manuel Reina. Une belle machine qui, jusque-là, a impressionné les observateurs.
Les Oranje ne changeront également pas leur fusil d’épaule. Pêle-mêle, on reverra avec plaisir les attaquants Arjen Robben, Van Persie et Dirk Kuyt, les milieux Wesley Sneijder (voir encadré), Mark Van Bommer et De Jong. Les défenseurs Van Bronckhorst, Joris Mathijsen, Vurnon Anita et Edson Braafheid se chargeront de protéger le portier Sander Boschker.
Dans la galerie des réservistes, l’on pourrait avoir, entre autres, Klaas-Jan Huntelaar, Van der Vaart, Khalid Boulahrouz et Maarten Stekelenburg.
En tout cas, le public, friand du beau spectacle, sera servi avec le jeu tout en finesse des Espagnols et celui en puissance des Néerlandais.
En levée de rideau, l’Allemagne croisera le fer avec l’Uruguay, ce soir, à Port Elisabeth, dans le cadre du match de la troisième place, synonyme de médaille de bronze.
Jean-Baptiste Béhi
Envoyé spécial