ABIDJAN - A Abidjan, la capitale économique ivoirienne, presque toutes les familles disposent d'un poste téléviseur mais à la faveur de la Coupe du monde de football en Afrique du sud, des "opérations écran géant" sont menées pour permettre à tous les fanatiques du football de suivre dans la ferveur les matches.
Dans la commune populaire de Yopougon, les deux grands espaces publics du quartier, la place FICGAYO et le Complexe municipal, sont monopolisés par les deux premières sociétés de téléphonie cellulaire.
Au Complexe municipal, tapissé d'affiches publicitaires aux couleurs de la société de téléphone mobile, un écran géant surplombe un podium où sont appelés à se produire des artistes musiciens.
Tous les matches sont retransmis en direct et les spectateurs, majoritairement des jeunes qui prennent d'assaut par centaines l'espace, peuvent gagner des gadgets lors des jeux qui sont organisés.
Autre lieu, mêmes dispositifs. Concurrence oblige. A la Place FICGAYO, l'autre entreprise rivale occupe les lieux. L'ambiance est aussi surchauffée.
Toutes ces deux entreprises espèrent en tirer des retombées promotionnelles mais pour les spectateurs, regarder un match sur écran géant "c'est comme si on était en live" et "ça permet de sortir du cadre familial et de discuter avec d'autres personnes".
"J'aime bien regarder les matches ici à cause de l'ambiance et surtout des images qui sont meilleures", explique l'élève Yoh Martin.
Mais les écrans géants sont aussi utiles car même si la majorité des familles à Abidjan disposent d'un téléviseur, il y a des amoureux du football parmi la couche de la population pour qui la télévision constitue encore est un luxe.
"Moi, je n'ai pas de télévision chez moi et au lieu d'aller déranger les voisins je regarde les matches ici quand je peux", confie un jeune pousse-pousse.
Les bars, les pubs et les bistrots ne sont pas en reste. Eux aussi ont fait installer des téléviseurs, petits ou grands, avec l'espoir d'attirer plus de clients et tous ceux qui veulent se retrouver entre amis pour regarder le match autour d'un pot.
"Au début de la compétition, ça a marché mais avec la sortie des Eléphants ce n'est pas la grande affluence surtout quand les matches se jouent les jours ouvrables", selon un gérant de bar.
"Vendredi, les clients viendront nombreux", prophétise-t-il.
Vendredi débutent les quarts de finale. Le Ghana, la seule équipe africaine encore en compétition, sera aux prises avec l'Uruguay. Fin
Dans la commune populaire de Yopougon, les deux grands espaces publics du quartier, la place FICGAYO et le Complexe municipal, sont monopolisés par les deux premières sociétés de téléphonie cellulaire.
Au Complexe municipal, tapissé d'affiches publicitaires aux couleurs de la société de téléphone mobile, un écran géant surplombe un podium où sont appelés à se produire des artistes musiciens.
Tous les matches sont retransmis en direct et les spectateurs, majoritairement des jeunes qui prennent d'assaut par centaines l'espace, peuvent gagner des gadgets lors des jeux qui sont organisés.
Autre lieu, mêmes dispositifs. Concurrence oblige. A la Place FICGAYO, l'autre entreprise rivale occupe les lieux. L'ambiance est aussi surchauffée.
Toutes ces deux entreprises espèrent en tirer des retombées promotionnelles mais pour les spectateurs, regarder un match sur écran géant "c'est comme si on était en live" et "ça permet de sortir du cadre familial et de discuter avec d'autres personnes".
"J'aime bien regarder les matches ici à cause de l'ambiance et surtout des images qui sont meilleures", explique l'élève Yoh Martin.
Mais les écrans géants sont aussi utiles car même si la majorité des familles à Abidjan disposent d'un téléviseur, il y a des amoureux du football parmi la couche de la population pour qui la télévision constitue encore est un luxe.
"Moi, je n'ai pas de télévision chez moi et au lieu d'aller déranger les voisins je regarde les matches ici quand je peux", confie un jeune pousse-pousse.
Les bars, les pubs et les bistrots ne sont pas en reste. Eux aussi ont fait installer des téléviseurs, petits ou grands, avec l'espoir d'attirer plus de clients et tous ceux qui veulent se retrouver entre amis pour regarder le match autour d'un pot.
"Au début de la compétition, ça a marché mais avec la sortie des Eléphants ce n'est pas la grande affluence surtout quand les matches se jouent les jours ouvrables", selon un gérant de bar.
"Vendredi, les clients viendront nombreux", prophétise-t-il.
Vendredi débutent les quarts de finale. Le Ghana, la seule équipe africaine encore en compétition, sera aux prises avec l'Uruguay. Fin