Nommé au gouvernement à l’occasion du dernier remaniement ministériel, Aka Aouélé est depuis février dernier, le nouveau patron du département de la santé et de l’hygiène publique en Côte d’Ivoire. A l’occasion d’une double cérémonie marquée par une messe d’action de grâce et une fête d’excellence organisées en son honneur, dans son village natal ndlr (Affiénou), nous l’avons rencontré. Entretien…
Monsieur le ministre, quel sens donnez-vous à cette double cérémonie organisée ce matin en votre honneur ?
Je n’ai pas un sens particulier à donner à ces cérémonies. Ce sont des manifestations ordinaires que mes parents et mes frères organisent à mon endroit. La première cérémonie de ce matin, c’est une messe d’action de grâce que le village a bien voulu organiser pour témoigner sa reconnaissance à Dieu. Vous-même, avez vu, ça c’est passé dans la sobriété. Nous nous sommes tous retrouvés à l église où le prêtre a officié une messe. Je crois que ce qu’il faudra savoir, c’est que les parents ont voulu, à travers cette cérémonie purement religieuse dire merci à Dieu pour la nomination d’un de leurs fils, au poste de ministre de la république. Comme vous l’avez suivi avec nous, le célébrant, par rapport à nos nouvelles fonctions, a prié afin que la grâce de Dieu nous accompagne. La deuxième cérémonie, il s’agit d’une fête d’Excellence que l’école a organisée. Et ils ont voulu placer cela sous ma présidence. Je pense qu’en tant que fils et cadre de ce village, il est de mon devoir de contribuer à encourager la culture de l’excellence dans l’esprit de nos enfants. C’est dans ce but que j’ai, non seulement donné mon accord, mais aussi et surtout marqué ma présence physique.
Que peut-on donc retenir ?
Je pense que tout ceci augure de la bonne ambiance et de l’entente qui règnent dans le village et qu’il faut encourager. En tout cas, en ce qui nous concerne, nous essayons autant que faire ce peut, d’encourager cet élan non pas seulement à Affiénou, mais aussi dans toute la région du Sanwi.
Oui, à ce propos. Vous faite partie des meilleurs agents de développement en Côte d’Ivoire au regard des nombreux projets réalisés dans votre région en votre qualité de président de Conseil général. Aujourd’hui que vous êtres au gouvernement, les populations craignent que votre ardeur soit effrité à cause de vos nouvelles fonctions ?
(Il sourit) ce n’est pas parce que je suis au gouvernement que je suis coupé de mes racines. Je suis au gouvernement pour servir tous les ivoiriens sans exception. La santé ne trie pas. Il est vrai que mes nouvelles fonctions auprès du gouvernement ne me permettront plus d’être constamment en contact avec mes parents du Sanwi. Mais je voudrais qu’ils comprennent que le Conseil général continue de travailler comme par le passé. Ils n’ont donc pas de souci à se faire. D’ailleurs le département de la santé que j’ai l’honneur de gérer au sein du gouvernement est aussi un outil de développement au service de tous les ivoiriens.
Il y a 7 ans le député-maire Elyngand Ethié est décédé en ce jour anniversaire, quel souvenir ?
J’ai toujours un grand souvenir en la mémoire de ce grand homme. En effet, M. Elyngand de son vivant était un grand serviteur de l’Etat. Ses actions transcendaient les frontières du Sanwi. Vous avez vu à ses funérailles, toutes les autorités au plus haut sommet étaient soit présentes soit représentées. Le département d’Aboisso se souvient toujours de son fils. D’ailleurs, comme vous avez du le constater hier (Ndlr : vendredi 25 juin 2010), chaque année à ce jour anniversaire la population organise des activités socio-sportives et récréatives en sa mémoire. Pour tout dire le décès d’Elyngand Ethié a été une grande perte pour notre région.
Monsieur le ministre, il nous revient que le Pdci-Rda, votre parti politique est en perte de vitesse au profit du Fpi qui monte en puissance dans votre région. Qu’en est-il exactement ?
(Il sourit encore) vous savez, chacun est libre de dire ce qu’il pense. C’est son droit. Mais nous, nous sommes sereins. Vous vous souvenez que lorsqu’il y a eu le coup d’Etat de 1999 avec la chute du Pdci-Rda et qui a contraint le président Bédié en exile, il se racontait partout que s’en était fini pour Bédié, c’est fini pour le Pdci. Mais vous étiez là, lors de la visite du président Bédié dans le Sanwi. Vous avez vu la grande mobilisation qu’il y a eu. Qui l’aurait cru ? C’est pourquoi je vous ai dit que nous restons sereins. Le moment viendra où nous saurons qui est qui, qui fait quoi, et qui pèse quoi.
Merci Monsieur le ministre de nous avoir accueillis chez vous. Au moment où nous terminons cet entretien, que souhaitez-vous que l’on retienne ?
C’est plutôt moi qui vous remercie d’avoir effectué le déplacement jusqu’à nous. Vous êtes venus vous avez vu, ce sont des manifestations ordinaires organisées par la population pour, d’une part, rendre grâce à Dieu et d’autre part, célébrer l’excellence à l’école. Je pense que s’il doit y avoir une grande fête, ce sera en l’honneur du président Henri Konan Bédié qui nous a permis d’être au gouvernement. D’ailleurs, nous avons prévu bientôt nous rendre à Daoukro, pour témoigner notre reconnaissance au président.
Et ça, c’est pour quand ?
Vous serez informés en temps utile. Ça ne saurait tarder ; ce sera pour bientôt. J’attends le retour de mon jeune frère, le ministre Yapo Yapo Calice du Commerce, actuellement en mission.
Réalisée par
Nando Dapa
Monsieur le ministre, quel sens donnez-vous à cette double cérémonie organisée ce matin en votre honneur ?
Je n’ai pas un sens particulier à donner à ces cérémonies. Ce sont des manifestations ordinaires que mes parents et mes frères organisent à mon endroit. La première cérémonie de ce matin, c’est une messe d’action de grâce que le village a bien voulu organiser pour témoigner sa reconnaissance à Dieu. Vous-même, avez vu, ça c’est passé dans la sobriété. Nous nous sommes tous retrouvés à l église où le prêtre a officié une messe. Je crois que ce qu’il faudra savoir, c’est que les parents ont voulu, à travers cette cérémonie purement religieuse dire merci à Dieu pour la nomination d’un de leurs fils, au poste de ministre de la république. Comme vous l’avez suivi avec nous, le célébrant, par rapport à nos nouvelles fonctions, a prié afin que la grâce de Dieu nous accompagne. La deuxième cérémonie, il s’agit d’une fête d’Excellence que l’école a organisée. Et ils ont voulu placer cela sous ma présidence. Je pense qu’en tant que fils et cadre de ce village, il est de mon devoir de contribuer à encourager la culture de l’excellence dans l’esprit de nos enfants. C’est dans ce but que j’ai, non seulement donné mon accord, mais aussi et surtout marqué ma présence physique.
Que peut-on donc retenir ?
Je pense que tout ceci augure de la bonne ambiance et de l’entente qui règnent dans le village et qu’il faut encourager. En tout cas, en ce qui nous concerne, nous essayons autant que faire ce peut, d’encourager cet élan non pas seulement à Affiénou, mais aussi dans toute la région du Sanwi.
Oui, à ce propos. Vous faite partie des meilleurs agents de développement en Côte d’Ivoire au regard des nombreux projets réalisés dans votre région en votre qualité de président de Conseil général. Aujourd’hui que vous êtres au gouvernement, les populations craignent que votre ardeur soit effrité à cause de vos nouvelles fonctions ?
(Il sourit) ce n’est pas parce que je suis au gouvernement que je suis coupé de mes racines. Je suis au gouvernement pour servir tous les ivoiriens sans exception. La santé ne trie pas. Il est vrai que mes nouvelles fonctions auprès du gouvernement ne me permettront plus d’être constamment en contact avec mes parents du Sanwi. Mais je voudrais qu’ils comprennent que le Conseil général continue de travailler comme par le passé. Ils n’ont donc pas de souci à se faire. D’ailleurs le département de la santé que j’ai l’honneur de gérer au sein du gouvernement est aussi un outil de développement au service de tous les ivoiriens.
Il y a 7 ans le député-maire Elyngand Ethié est décédé en ce jour anniversaire, quel souvenir ?
J’ai toujours un grand souvenir en la mémoire de ce grand homme. En effet, M. Elyngand de son vivant était un grand serviteur de l’Etat. Ses actions transcendaient les frontières du Sanwi. Vous avez vu à ses funérailles, toutes les autorités au plus haut sommet étaient soit présentes soit représentées. Le département d’Aboisso se souvient toujours de son fils. D’ailleurs, comme vous avez du le constater hier (Ndlr : vendredi 25 juin 2010), chaque année à ce jour anniversaire la population organise des activités socio-sportives et récréatives en sa mémoire. Pour tout dire le décès d’Elyngand Ethié a été une grande perte pour notre région.
Monsieur le ministre, il nous revient que le Pdci-Rda, votre parti politique est en perte de vitesse au profit du Fpi qui monte en puissance dans votre région. Qu’en est-il exactement ?
(Il sourit encore) vous savez, chacun est libre de dire ce qu’il pense. C’est son droit. Mais nous, nous sommes sereins. Vous vous souvenez que lorsqu’il y a eu le coup d’Etat de 1999 avec la chute du Pdci-Rda et qui a contraint le président Bédié en exile, il se racontait partout que s’en était fini pour Bédié, c’est fini pour le Pdci. Mais vous étiez là, lors de la visite du président Bédié dans le Sanwi. Vous avez vu la grande mobilisation qu’il y a eu. Qui l’aurait cru ? C’est pourquoi je vous ai dit que nous restons sereins. Le moment viendra où nous saurons qui est qui, qui fait quoi, et qui pèse quoi.
Merci Monsieur le ministre de nous avoir accueillis chez vous. Au moment où nous terminons cet entretien, que souhaitez-vous que l’on retienne ?
C’est plutôt moi qui vous remercie d’avoir effectué le déplacement jusqu’à nous. Vous êtes venus vous avez vu, ce sont des manifestations ordinaires organisées par la population pour, d’une part, rendre grâce à Dieu et d’autre part, célébrer l’excellence à l’école. Je pense que s’il doit y avoir une grande fête, ce sera en l’honneur du président Henri Konan Bédié qui nous a permis d’être au gouvernement. D’ailleurs, nous avons prévu bientôt nous rendre à Daoukro, pour témoigner notre reconnaissance au président.
Et ça, c’est pour quand ?
Vous serez informés en temps utile. Ça ne saurait tarder ; ce sera pour bientôt. J’attends le retour de mon jeune frère, le ministre Yapo Yapo Calice du Commerce, actuellement en mission.
Réalisée par
Nando Dapa