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Politique Publié le lundi 12 juillet 2010 | Nord-Sud

Rivalité politique à Guiglo : Un Dlc Fpi accusé d`avoir tué un ``camarade`` en sorcellerie

Séparation doublement difficile entre un ex-cadre du Front populaire ivoirien (Fpi), René Dessonh, ses familles biologique et politique, hier, à Guiglo. Décédé, à la mi-juin, dans la fleur de l'âge, suite à un accident de la circulation sur l'axe Guessabo-Issia, il devait être conduit à sa dernière demeure, dans l'après-midi de samedi. Signalons au passage que René Dessonh était le président de la coordination départementale du parti au pouvoir à Guiglo. Et qu'il a également exercé en qualité de correspondant puis de distributeur de presse, au plus fort de la crise. L'adieu a été mouvementé, selon nos sources qui ont été témoins des obsèques. C'est que, se souviennent-elles, la dépouille mortelle comme animée d'une âme a refusé de se laisser conduire tranquillement au cimetière de Dédy-Goazon, un village situé à 30 Km de Guiglo, sur l'axe Bloléquin. C'est au moment où parents, amis et collègues (partis d'Abidjan) étaient en procession, en partance pour le cimetière, qu'ils ont vu les porteurs faire, soudainement, demi-tour. Chacun s'interrogeant sur les raisons de cette manœuvre, apparemment imposée aux porteurs, disent-elles, a vite trouvé réponse à sa curiosité. En effet, s'étonnent nos sources, le cercueil a percuté violement (J.V.M), un adulte. Une fois, deux fois… Ensuite, « le cercueil s'est posé sur lui ». Ceci s'est passé alors que l'intéressé, un ''camarade'' du parti, inspecteur au ministère de l'Economie et des Finances, se tenait à côté de sa voiture. Ce type d' ''accident'', du reste curieux, n'a d'autre sens qu'une accusation, sous nos tropiques, puisque les uns et les autres en ont déduit que l'infortuné est à la base de la mort de René Dessonh. Alors, mécontents, des jeunes du village ont décidé de venger le défunt. Ils ont saccagé le véhicule du cadre. Qui, mentionnent nos sources, n'a eu la vie sauve que grâce au secours que lui ont apporté ses parents venus de son village (Douedy-Guezon), voisin. La rivalité était de mise entre René Dessonh et J.V.M qui lui est directeur local de campagne (Dlc) du candidat de la majorité présidentielle dans le canton Goum-Blao. Interrogé, « il dit que Dessonh émergeait et qu'il le gênait dans son ambition de devenir futur maire de la commune rurale ». Mais l'enterrement n'a pas été possible le même jour. Car, « le cercueil s'est alourdi et les jeunes ne sont pas parvenus à l'emmener au cimetière ». Vu qu'il faisait tard, l'on a dû reporter l'inhumation à dimanche. Là encore, le défunt a fait parler de lui tant il a acculé un autre ''suspect''.

NB : Les initiales J.V.M sont prêtées par précaution à l'accusé.

Bidi Ignace
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