Lentement mais sûrement, le groupe Bouygues, concessionnaire du service de production et distribution d’eau et d’électricité en Côte d’Ivoire, a décidé de se désengager de ces activités.
Le fonds de capital-investissement américain, Emerging Capital Partners (ECP) s’est proposé pour remplacer le Groupe Bouygues dans le secteur électrique en Côte d’Ivoire. L'actionnaire principal de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), le groupe français, Bouygues, est en train de se retirer progressivement de cette société. Pour suppléer le groupe hexagonal, le président du groupe CIE-SODECI, Marcel Zady Kessy, et le fonds de capital-investissement américain, Emerging Capital Partners (ECP) que dirige l'Ivoirien Vincent Le Guennou , ont proposé un plan de reprise des parts - qui a déjà abouti au rachat par ce fonds, de 30% des 14 milliards de F CFA constituant le capital de l'entreprise. Dans cette perspective, Emerging Capital Partners (ECP) avait préalablement investi 30 millions de dollars dans Finagestion, une holding intervenant dans les secteurs de distribution d’eau et d’énergie en Côte d’Ivoire et au Sénégal. ECP est déjà présent en Côte d'Ivoire, entre autres secteurs, dans l'agro-industrie, les télécoms, la banque et les assurances.
Les inquiétudes des syndicats
Pour les syndicalistes du couple Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE)/Société de Distribution d’ Eau de Côte d’Ivoire (SODECI), qui ont vu venir la manœuvre mais qui l’évoquaient en empruntant des raccourcis, la grosse crainte actuellement, est que « le fonds de capital investissement, aujourd’hui propriétaire de plus 60% des parts dans nos sociétés, veuille soumettre les services publics de l’électricité et de la distribution d’eau aux impératifs de rentabilité à tout prix, qui guident les interventions des structures de ce type ». A ce sujet, chez ECP, on se veut rassurant. « Cet investissement dans Finagestion vise prioritairement l’amélioration de la qualité de service, la satisfaction client, l’augmentation des rendements, la lutte contre la fraude et la poursuite des politiques de cohésion sociale et de développement durable », assure-t-on. Et, à cet effet, ECP envisagerait d’investir 60 millions d’euros dans le développement de la CIE et de la SODECI.
J. César
Le fonds de capital-investissement américain, Emerging Capital Partners (ECP) s’est proposé pour remplacer le Groupe Bouygues dans le secteur électrique en Côte d’Ivoire. L'actionnaire principal de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), le groupe français, Bouygues, est en train de se retirer progressivement de cette société. Pour suppléer le groupe hexagonal, le président du groupe CIE-SODECI, Marcel Zady Kessy, et le fonds de capital-investissement américain, Emerging Capital Partners (ECP) que dirige l'Ivoirien Vincent Le Guennou , ont proposé un plan de reprise des parts - qui a déjà abouti au rachat par ce fonds, de 30% des 14 milliards de F CFA constituant le capital de l'entreprise. Dans cette perspective, Emerging Capital Partners (ECP) avait préalablement investi 30 millions de dollars dans Finagestion, une holding intervenant dans les secteurs de distribution d’eau et d’énergie en Côte d’Ivoire et au Sénégal. ECP est déjà présent en Côte d'Ivoire, entre autres secteurs, dans l'agro-industrie, les télécoms, la banque et les assurances.
Les inquiétudes des syndicats
Pour les syndicalistes du couple Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE)/Société de Distribution d’ Eau de Côte d’Ivoire (SODECI), qui ont vu venir la manœuvre mais qui l’évoquaient en empruntant des raccourcis, la grosse crainte actuellement, est que « le fonds de capital investissement, aujourd’hui propriétaire de plus 60% des parts dans nos sociétés, veuille soumettre les services publics de l’électricité et de la distribution d’eau aux impératifs de rentabilité à tout prix, qui guident les interventions des structures de ce type ». A ce sujet, chez ECP, on se veut rassurant. « Cet investissement dans Finagestion vise prioritairement l’amélioration de la qualité de service, la satisfaction client, l’augmentation des rendements, la lutte contre la fraude et la poursuite des politiques de cohésion sociale et de développement durable », assure-t-on. Et, à cet effet, ECP envisagerait d’investir 60 millions d’euros dans le développement de la CIE et de la SODECI.
J. César