Une attitude paradoxale de la part du FPI. C’est le propre de tout homme qui est pris à son propre piège. Surpris de savoir que sa forfaiture est découverte, il donne dans le ridicule. Le FPI qui s’autoproclame défenseur des jeunes – manipulation des jeunes patriotes comme bouclier de son régime – veut rendre des centaines de milliers de ceux-ci des « sans papiers » dans leur propre pays. En effet, ce parti refuse de reconnaitre le résultat de l’opération de vérification de la liste de 1.798.000 pétitionnaires croisement positivement par ascendance. Ce sont des citoyens, en majorité des jeunes de 18 à 25 ans, qui ne se trouvent sur aucun fichier historique de l’Etat, en dehors des registres de l’Etat-civil. Car la plupart n’avait pas l’âge de vote. Ceux qui ont 25 ans cette année, n’avaient que 15 ans en 2000. Pour clarifier leur statut, les techniciens ont procédé par croisement avec le nom de leur parent. Si l’on découvre que l’un des deux parents est sur un fichier historique ivoirien notamment la liste électorale 2000, ou liste des Fonctionnaires ivoiriens, alors, le pétitionnaire est déclaré Ivoirien, conformément au code de la nationalité. C’est ce travail minutieux qui a été fait et a permis de régulariser la situation de plus de 1.600.000 pétitionnaires en majorité des jeunes. Le FPI sans aucun argument objectif récuse ce résultat. Il propose dans le meilleur des cas, que soient mis purement et simplement de côtés ces 1.600.000 jeunes. Quel cynisme ! Pour des calculs politiciens, le camp présidentiel veut sacrifier près de deux millions de jeunes. Une technologie électorale désuète qui ne saurait prospérer.
IBK
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