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Politique Publié le lundi 12 juillet 2010 | Nord-Sud

Emile Constant Bombet, hier, à la maison du Pdci-Rda : “Allons vers l`union, le travail et la discipline”

La première assemblée générale du mouvement de la Jeunesse de l'Ouest pour Bédié (Job) qui a vu l'investiture de son directoire, hier, à la maison du Parti démocratique de Côte d'Ivoire-Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), a été l'occasion pour le vice-président du parti, Emile Constant Bombet de rompre les longues années de silence qu'il a observées. Lui permettant ainsi de donner son opinion sur la crise ivoirienne. « L'essentiel pour chaque Ivoirien, c'est d'abord de rechercher la paix. Si chacune de nos régions cultive la cohésion et l'unité, nous sommes sûrs que la somme de cet effort amènera la Côte d'Ivoire à se retrouver. A l'image d'Houphouet- Boigny, pensons d'abord à la Côte d'Ivoire, avant de penser à nous-mêmes », a-t-il dit, avant de prendre position dans la crise qui secoue actuellement son parti. « A partir du moment où dans une famille, une tête a été désignée, tout le monde doit suivre. Nos jeunes viennent de tracer le sillon d'une cohésion, d'une détermination, d'un engagement pour que le Pdci avance comme un seul homme derrière celui qui a été choisi comme candidat. Faisons en sorte que nous retrouvions ce Pdci, une famille, une fraternité, la discipline, le travail. Allons vers l'union, le travail et la discipline. Le reste suivra », a-t-il soutenu. Quant au Pr. Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci-Rda, il a abondé dans le même sens que son prédécesseur. « Je voudrais saluer les propos que tu viens de nous tenir ; propos qui se résument en deux mot : Union et cohésion pour la victoire de tous, derrière, comme tu l'as dit, celui que notre parti a désigné pour nous conduire à la victoire », a-t-il ajouté. Considérant cela comme un message très fort, le parrain de la Job a souhaité qu'il ne se limite pas aux frontières du parti. « Nous avons besoin d'union pour relever notre nation. Quelles que soient les familles politiques auxquelles nous appartenons, nous avons besoin de cohésion, pour qu'on sache malgré nos différences, que nous avons un seul bien commun, la Côte d'Ivoire ». Le président de la JPdci, Kouadio Konan Bertin, a, pour sa part, annoncé des manifestations d'envergure pour exiger la tenue effective des élections. « Bédié sera élu et pour cela, il faut qu'il y ait des élections. Nous sommes au 11 juillet (ndlr : hier), et nous n'en avons pas encore fini avec la liste électorale. Le Fpi a tout bloqué. Ce qui veut dire qu'à la fin du mois de juillet, il n'y aura pas de liste électorale. Dans ces conditions, ce n'est pas certain qu'on ait les élections en octobre. Si dans le dialogue, on ne peut pas obtenir de Gbagbo les élections, alors jeunes de l'ouest, comme jeunes de Côte d'Ivoire, je vais bientôt vous engager dans un combat épique, pour arracher les élections », a-t-il déclaré. Le président de la Job, Désiré Sarr, associant l'histoire de Job, personnage de la bible, à celle de l'Ouest de la Côte d'Ivoire qui, selon lui, a payé le plus lourd tribut à la guerre, a soutenu que, comme Job a eu la victoire avec Dieu, avec Bédié, ils auront la victoire qui mettra fin à toutes leurs souffrances.

Cette assemblée générale a vu la présence des cadres de l'ouest, notamment, Dagobert Banzio, Désiré Gnonkonté, Madeleine Oulaï…

MAE
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