Au terme d'une finale qui est restée longtemps bloquée, l'Espagne est finalement venue à bout des Pays-Bas, grâce à un but d'Andrès Iniesta, l'homme du match, à la 116e minute.
Arbitre : Howard Webb (Angleterre)
Les équipes
Pays Bas:
Stekelenburg, Van Der Wiel, Hettinga, Mathijsen, Van Bronckhorst, De Jong, Van Bommel, Robben, Snijder, Kuyt et Van Persie. Coach : Bert Van Marwijk.
Espagne :
Casillas, Sergio Ramos, Puyol, Pique, Capdevilla, Busquets, Xavi Alonso, Xavi, Iniesta, Pedro et Villa. Coach : Vicente Del Bosque.
Avertissements : Van Bommel, Van Persie, De Jong, Van Bronckhorst, Robben (Pays- Bas), Puyol , Ramos et Capdevilla ( Espagne).
Expulsion : Hettinga (Pays-Bas)
But : Andrès Iniesta ( 116e mn, Espagne)
Jusqu' à tard dans la nuit Johannesburgeoise, les supporters de l'Espagne ont fait la fête. Ils quittent le Soccer City dans la liesse populaire, en scandant des «Campeone», aux sons des fameux Vuvuzelas. Normal, leurs favoris ont remporté la 19e édition de la Coupe du monde, après avoir battu (1-0), hier, les Oranjes. Andrès Iniesta, l'auteur du but victorieux et ses camarades ont illuminé le ciel du Soccer City, chaud bouillant avant le coup d'envoi de cette partie. Car Shakira, la sulfureuse chanteuse Colombienne, avait chauffé le coin avec son Waka Waka. Et surtout, il y a eu le tour d'honneur de Nelson Mandela, le premier président noir de l'Afrique du Sud. Grand moment d'émotion ! Une image forte pour l'histoire. Et de mémoire de journaliste, jamais une cérémonie de clôture de Coupe du monde, n'avait été aussi maîtrisée comme celle d'hier. Et jamais une finale de Coupe du monde n'avait aussi opposé espagnols et néerlandais. Et jamais, l'Espagne n'avait réussi à remporter ce graal tant convoité. Et jamais, une équipe européenne n'avait réussi à s'offrir ce trophée hors du vieux continent. C'est désormais chose faite. Hier dans la nuit noire du Soccer City, l'Espagne a écrit son histoire dans cette épreuve. Et au coup de sifflet final de l'arbitre anglais, Webb Howard, Xavi et ses camarades pouvaient danser sur la pelouse. Ils ont la tête dans les étoiles. En face, Wesley Snejder et les autres sont inconsolables. Entre-temps, les écrans géants du Soccer City passent en boucle le but d'Iniesta. Et hier soir, la partie avait bien débuté pour les Espagnols, qui se créent les meilleures occasions en début de rencontre par Sergio Ramos et David Villa. Mais au fil des minutes, le jeu se muscle. Après 30 minutes, M. Howard va brandir cinq cartons jaunes. Deux côté, Espagne et trois, côté Pays-Bas. Sur le pré, il n'y a pas de jeu. Les Oranjes pressent haut et la Roja n'arrive pas à développer son jeu. On assiste à une première partie bien terne. De retour des vestiaires, les joueurs venus d'Amsterdam sont toujours au combat physique, afin de briser le jeu espagnol. Sur un ballon en profondeur, Robben se présente seul face à Iker Casillas, mais il ne peut tromper le portier du Real Madrid. L'occasion la plus nette de ce match, avant l'heure de jeu. Le match s'anime un tant soit peu. Le champion d'Europe arrive à se rapprocher davantage du camp néerlandais. Jesus Navas, qui a remplacé Pedro, apporte de la percussion au jeu espagnol. Les minutes passent. Le speaker du Soccer City annonce les cinq dernières minutes. Et pendant 90 minutes, le match est resté bloqué. Tout était désormais possible dans cette finale qui tardait à designer un vainqueur. Les Oranjes terminent la partie à 10, suite à l'expulsion de Hettinga au cours de la 2e mi-temps des prolongations. Et les Pays-Bas reculent davantage. A quatre minutes de la fin, ils sont assommés par Iniesta qui ajuste Stekelenburg pour ouvrir le score (1-0). Et ce sera tout. Hier soir au Soccer City, le champion d'Europe est devenu champion du monde pour la première fois.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Jo’Burg
Arbitre : Howard Webb (Angleterre)
Les équipes
Pays Bas:
Stekelenburg, Van Der Wiel, Hettinga, Mathijsen, Van Bronckhorst, De Jong, Van Bommel, Robben, Snijder, Kuyt et Van Persie. Coach : Bert Van Marwijk.
Espagne :
Casillas, Sergio Ramos, Puyol, Pique, Capdevilla, Busquets, Xavi Alonso, Xavi, Iniesta, Pedro et Villa. Coach : Vicente Del Bosque.
Avertissements : Van Bommel, Van Persie, De Jong, Van Bronckhorst, Robben (Pays- Bas), Puyol , Ramos et Capdevilla ( Espagne).
Expulsion : Hettinga (Pays-Bas)
But : Andrès Iniesta ( 116e mn, Espagne)
Jusqu' à tard dans la nuit Johannesburgeoise, les supporters de l'Espagne ont fait la fête. Ils quittent le Soccer City dans la liesse populaire, en scandant des «Campeone», aux sons des fameux Vuvuzelas. Normal, leurs favoris ont remporté la 19e édition de la Coupe du monde, après avoir battu (1-0), hier, les Oranjes. Andrès Iniesta, l'auteur du but victorieux et ses camarades ont illuminé le ciel du Soccer City, chaud bouillant avant le coup d'envoi de cette partie. Car Shakira, la sulfureuse chanteuse Colombienne, avait chauffé le coin avec son Waka Waka. Et surtout, il y a eu le tour d'honneur de Nelson Mandela, le premier président noir de l'Afrique du Sud. Grand moment d'émotion ! Une image forte pour l'histoire. Et de mémoire de journaliste, jamais une cérémonie de clôture de Coupe du monde, n'avait été aussi maîtrisée comme celle d'hier. Et jamais une finale de Coupe du monde n'avait aussi opposé espagnols et néerlandais. Et jamais, l'Espagne n'avait réussi à remporter ce graal tant convoité. Et jamais, une équipe européenne n'avait réussi à s'offrir ce trophée hors du vieux continent. C'est désormais chose faite. Hier dans la nuit noire du Soccer City, l'Espagne a écrit son histoire dans cette épreuve. Et au coup de sifflet final de l'arbitre anglais, Webb Howard, Xavi et ses camarades pouvaient danser sur la pelouse. Ils ont la tête dans les étoiles. En face, Wesley Snejder et les autres sont inconsolables. Entre-temps, les écrans géants du Soccer City passent en boucle le but d'Iniesta. Et hier soir, la partie avait bien débuté pour les Espagnols, qui se créent les meilleures occasions en début de rencontre par Sergio Ramos et David Villa. Mais au fil des minutes, le jeu se muscle. Après 30 minutes, M. Howard va brandir cinq cartons jaunes. Deux côté, Espagne et trois, côté Pays-Bas. Sur le pré, il n'y a pas de jeu. Les Oranjes pressent haut et la Roja n'arrive pas à développer son jeu. On assiste à une première partie bien terne. De retour des vestiaires, les joueurs venus d'Amsterdam sont toujours au combat physique, afin de briser le jeu espagnol. Sur un ballon en profondeur, Robben se présente seul face à Iker Casillas, mais il ne peut tromper le portier du Real Madrid. L'occasion la plus nette de ce match, avant l'heure de jeu. Le match s'anime un tant soit peu. Le champion d'Europe arrive à se rapprocher davantage du camp néerlandais. Jesus Navas, qui a remplacé Pedro, apporte de la percussion au jeu espagnol. Les minutes passent. Le speaker du Soccer City annonce les cinq dernières minutes. Et pendant 90 minutes, le match est resté bloqué. Tout était désormais possible dans cette finale qui tardait à designer un vainqueur. Les Oranjes terminent la partie à 10, suite à l'expulsion de Hettinga au cours de la 2e mi-temps des prolongations. Et les Pays-Bas reculent davantage. A quatre minutes de la fin, ils sont assommés par Iniesta qui ajuste Stekelenburg pour ouvrir le score (1-0). Et ce sera tout. Hier soir au Soccer City, le champion d'Europe est devenu champion du monde pour la première fois.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Jo’Burg
