«En Côte d'Ivoire, la Tidjanya a pris de l'ampleur. Elle est devenue une réalité». Les propos du khalife Moustapha Sonta de la confrérie des Tidjanites de Côte d'Ivoire, ont traduit largement la forte mobilisation, dimanche, des membres de la ''tarîqa'' au stade de l'Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) de Marcory. A l'occasion du 111e anniversaire du guide Ibrahima Baye Niass, jeunes, vieux et enfants se sont mobilisés. Ils sont venus de toutes les communes d'Abidjan. Mais et surtout de plusieurs pays africains et européens : Burkina Faso, Ghana, Sénégal, Soudan, Nigéria, Niger, Mali, France, Angleterre. Dénommé ''Maoulid international'', le thème choisi cette année était : « La connaissance de Dieu dans la tarîqa ». L'organisation a été assurée par le cercle spirituel Nasrul-ilm, dirigé par Cheick Chérif Oumar Abdoul-Aziz. L'invité spécial, Cheick Tidjane Ahmad Cissé, imam de la mosquée de Madina Baye au Sénégal, a fait une prière spéciale pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire. Une prière chère aux autorités ivoiriennes présentes sur les lieux, qui le lui ont demandé. Le maire de la commune de Marcory, Akanda Assi Marcelin, Abdallah Mabri Toikeusse et le Cheihk Aïmar Boikary Fofana, président du Conseil supérieur des imams (Cosim). Le chef du Cosim n'a pas manqué de rendre un hommage particulier au Cheick Ibrahima Niass. « C'est un homme de Dieu. Un savant qui avait une plume noble. Qui a fait de la Tidjanya un élément puissant de l'intégration des peuples », a-t-il expliqué. Pour Boikary Fofana, la recherche de la spiritualité par le chapelet doit s'axer sur le changement de comportement.
Sanou Amadou (Stagiaire)
Sanou Amadou (Stagiaire)