Sacre de l’Espagne - Ce qui a fait la différence

Le monde a un nouveau Roi. Depuis le dimanche 11 juillet dernier, la Roja s’est installée sur le toit du monde et y restera quatre longs hivers. L’Espagne de Vicente Del Bosque a déjoué tous les pronostics et échappé à la malédiction pour d’abord se qualifier pour sa première finale depuis l’instauration de la Coupe du monde en 1930. Et pour sa première finale, le champion d’Europe en titre n’a pas laissé passer sa chance. Les Hispaniques ont réussi à inscrire leur nom sur le trophée le plus convoité de la planète. Mais comme sont-ils parvenus à ce sacre ? Quelles sont les clés du succès espagnol ? En réalité, si on se réfère au jeu produit par la Roja, le moins qu’on puisse dire, c’est que cette formation n’a pas volé son triomphe. Le football est un jeu d’équipe. Un sport collectif qui fait appel à une unicité de pensée et d’action d’un groupe. Et c’est ce que l’Espagne a démontré tout au long de ce mois de compétition. Le dimanche dernier, tous ceux qui ont assisté à la finale face aux Pays-Bas, ont certainement constaté que Del Bosque a aligné une équipe dont tous les joueurs évoluent dans la Liga (le championnat espagnol). Et chose plus remarquable, est que cette équipe de départ comprenait sept joueurs d’un seul club, le FC Barcelone. Ce qui dénote clairement de la cohésion qui règne dans la formation espagnole. L’Espagne a démontré au monde entier que le football reste et demeure un jeu d’équipe où la cohésion et la solidarité ont pion sur rue sur les individualités. Et l’Espagne n’est pas la seule formation à proclamer la victoire du football total. Toutes les équipes comme les Pays-Bas, l’Allemagne, le Ghana, l’Uruguay…ont fait bonne figure dans cette Coupe du monde africaine. Les équipes qui avaient des grands noms comme l’Argentine, le Brésil, l’Angleterre, la Côte d’Ivoire et autres n’ont jamais pu rivaliser avec les collectifs huilés des premières équipes citées.
L’Espagne avait le meilleur collectif, la meilleure cohésion, les joueurs qui se connaissent, qui jouent ensemble depuis des années. Tout était donc réuni pour qu’ils triomphent et décrochent leur premier Mondial. Qui veut faire comme l’Espagne, sait désormais à quoi s’en tenir !
Koné Lassiné
(Envoyé spécial)