Championne d’Europe en titre, flamboyante en éliminatoires, la sélection espagnole est arrivée en Afrique du Sud avec l’étiquette de favorite. Mais les grands favoris sur le papier, c’étaient le Brésil (5e fois sacré) et l’Argentine (2e fois reine de la planète et possédant en Lionel Messi, une arme fatale). Au final, les réalités du terrain ont fait la différence. Brésiliens et Argentins ont perdu leurs illusions un peu trop tôt. Ils ont été trahis par leur excès de confiance et leurs schémas tactiques souvent contestés.
Les Espagnols, eux, se sont montrés sérieux, humbles, solidaires dans leurs comportements de tous les jours tant sur le terrain qu’en dehors. En sept rencontres, ils ont réussi un parcours remarquable avec six victoires et une défaite face aux Suisses (0-1) au premier tour. La Roja a inscrit dix buts et en a encaissés trois. Soit un goal différentiel de +7. David Villa (5 buts) et Iker Casillas ont respectivement été sacrés meilleur buteur (soulier d’or Adidas) ex-aequo et meilleur gardien (Gant d’or Adidas) de la compétition. Quand Andres Iniesta (auteur du but du sacre) est cité parmi les premiers meneurs de jeu. «Les Espagnols sont incontestablement les meilleurs de la planète. Ils ont été les meilleurs en Europe. C’est la confirmation de leur grande valeur. Le jeu collectif, offensif de tout le monde avec en prime deux excellents animateurs, Iniesta et Xavi et un chasseur de buts, David Villa. Il n’y a rien à contester, le mérite a été récompensé», se plaît à dire Guy Roux, grand entraîneur français, à la retraite.
Les poulains du doyen Vicente Del Bosque (59 ans) ont marqué les esprits par leurs qualités collectives qui se nourrissent de remarquables individualités. Leur football fait de vivacité, d’inspiration et d’efficacité est limpide. Même si, en finale, ils ont éprouvé d’énormes difficultés à dérouler leur jeu face à la puissance physique et le pressing des Néerlandais. «L’équipe la plus complète, avec un milieu de haut standing et des qualités techniques, individuelles et collectives réelles, a triomphé. Les Hollandais, avec moins de qualités individuelles, sauf devant (Arjen Robben, Wesley Sneijder, Van Persie), n’y pouvaient rien», fait remarquer notre confrère français, Hervé Penot.
L’Espagne avec son football de référence et des joueurs pleins de qualités techniques et morales, a la marque d’une belle championne du monde. Après douze tentatives infructueuses, la treizième a été la bonne. Chapeau à l’équipe!
Rendez-vous en 2014 au Brésil, le pays du roi Pelé!
Jean-Baptiste Béhi
Les Espagnols, eux, se sont montrés sérieux, humbles, solidaires dans leurs comportements de tous les jours tant sur le terrain qu’en dehors. En sept rencontres, ils ont réussi un parcours remarquable avec six victoires et une défaite face aux Suisses (0-1) au premier tour. La Roja a inscrit dix buts et en a encaissés trois. Soit un goal différentiel de +7. David Villa (5 buts) et Iker Casillas ont respectivement été sacrés meilleur buteur (soulier d’or Adidas) ex-aequo et meilleur gardien (Gant d’or Adidas) de la compétition. Quand Andres Iniesta (auteur du but du sacre) est cité parmi les premiers meneurs de jeu. «Les Espagnols sont incontestablement les meilleurs de la planète. Ils ont été les meilleurs en Europe. C’est la confirmation de leur grande valeur. Le jeu collectif, offensif de tout le monde avec en prime deux excellents animateurs, Iniesta et Xavi et un chasseur de buts, David Villa. Il n’y a rien à contester, le mérite a été récompensé», se plaît à dire Guy Roux, grand entraîneur français, à la retraite.
Les poulains du doyen Vicente Del Bosque (59 ans) ont marqué les esprits par leurs qualités collectives qui se nourrissent de remarquables individualités. Leur football fait de vivacité, d’inspiration et d’efficacité est limpide. Même si, en finale, ils ont éprouvé d’énormes difficultés à dérouler leur jeu face à la puissance physique et le pressing des Néerlandais. «L’équipe la plus complète, avec un milieu de haut standing et des qualités techniques, individuelles et collectives réelles, a triomphé. Les Hollandais, avec moins de qualités individuelles, sauf devant (Arjen Robben, Wesley Sneijder, Van Persie), n’y pouvaient rien», fait remarquer notre confrère français, Hervé Penot.
L’Espagne avec son football de référence et des joueurs pleins de qualités techniques et morales, a la marque d’une belle championne du monde. Après douze tentatives infructueuses, la treizième a été la bonne. Chapeau à l’équipe!
Rendez-vous en 2014 au Brésil, le pays du roi Pelé!
Jean-Baptiste Béhi
