x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le jeudi 15 juillet 2010 | Nord-Sud

Interview/ Séri Wawa Mathias : “Dié Serge m’a marqué…”

A 67 ans, l’ancien défenseur central de l’Africa sports et des Eléphants a toujours faim. C’est pourquoi il continue de diriger de main de maître le centre de formation du club vert et rouge au complexe sportif de la Sotra. Dans cet entretien, Séri Wawa révèle que Dié Serge a été le joueur qui l’a le plus marqué parmi tous ceux qu’il a formés.

Quelques mois après votre décoration par l’Etat de Côte d’Ivoire, que retenez-vous de cette cérémonie ?
J’ai été surpris par la cérémonie d’hommage qui m’a été dédiée. Quand je l’avais appris, je me demandais ce qui allait se passer réellement… Ce n’est pas donné à tout le monde d’être honoré de son vivant. Cela me va droit au cœur.

Rappelez-nous votre carrière de footballeur à l’Africa…
J’ai commencé tôt à l’Africa. En mimines, cadets, juniors puis seniors. C’est à 19 ans que j’ai véritablement commencé avec les seniors. C’était en 1962. J’étais un défenseur central. Les gens trouvaient que j’étais bon. Mon aîné Guédé Emmanuel a favorisé mon intégration dans l’équipe A de l’Africa.

Quelle était votre particularité ?
Mon grand-frère, Wawa Julien, qui avait joué et gagné la Coupe de l’Aof en 1958, a beaucoup déteint sur moi. Je me souviens que je restais aux mises aux verts du club avec lui. Je suis un enfant de l’Africa. Cette équipe est ma vie. Si vous voyez que je demeure dans ce club jusqu’à aujourd’hui (il a 67 ans), c’est pour vous dire que c’est ma famille.

Combien d’enfants avez-vous ?
J’en ai sept (Wawa Joseph, ex-footballeur à Issia Wazy, décédé en 2005 est l’un d’eux).
Quelle différence faites-vous entre votre génération et celle d’aujourd’hui ?
Les périodes ont changé. Le passé appartient au passé. Les jeunes joueurs d’aujourd’hui n’aiment pas le club. A l’époque avant de signer, il fallait aimer l’Africa. Et on jouait pour aider l’équipe. Aujourd’hui, ça n’engage que moi, nous avons affaire à des professionnels avec un esprit d’amateur…

Que voulez-vous dire ?
Par le passé, nos jeunes étaient plus disciplinés et talentueux. Je me souviens que nous avions d’excellents juniors. Quand je fais un retour en arrière en 1986, la génération «gnama-gnama» constituée des Yah Simon et autres Gba Bernadin avait été directement formé à l’Africa. Nous devons reprendre la formation à la base. Dans l’équipe actuelle de l’Africa, Coulibaly Dalla, N’Goran Nicaise et N’Gouan Ruffin sont les meilleurs. Et leur comportement est différent de celui des autres qui n’ont pas été formés à l’Africa. Doko Kokovic, dès son arrivée, m’a expliqué que le travail sera refait depuis la base. Je l’encourage à le faire…

De tous les joueurs que vous avez a formés à l’Africa, lequel vous a-t-il marqué ?
Dié Serge Aristide.

Pourquoi ?
Il avait du talent…

Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ