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Société Publié le vendredi 16 juillet 2010 | Notre Voie

Réouverture de la décharge d’Akouédo - Gbagbo et le village signent un bail de 30 mois

© Notre Voie Par Emma
Elections présidentielles 2010 - Les experts autour du président Laurent Gbagbo et du premier ministre, Guillaume Soro
Vendredi 4 juin 2010. Abidjan, Palais Présidentiel. Réunion des acteurs administratifs et techniques du processus électoral ainsi que des Experts de l’ONU et de la Facilitation Burkinabé
Le président Laurent Gbagbo a signé le décret qui consacre la prorogation de l’exploitation de la décharge du village d’Akouédo pour une période de 30 mois à compter d’hier. Avant cet acte, le village a signé un protocole d’accord avec l’Etat. La cérémonie a eu lieu, hier, à la présidence de la République, à Abidjan-Plateau. Plusieurs points constituent le protocole d’accord qui stipule, entre autres, que l’Etat s’engage à prendre des dispositions pour réduire les nuisances, de créer une unité moderne de retraitement des déchets, de dépolluer la décharge, d’exécuter le programme de lutte anti vectorielle, de trouver un nouveau site, de recruter un nouvel exploitant en cas de non-exécution des clauses. Ainsi que l’élaboration d’un dossier d’appel d’offres de présentation de la réhabilitation de la décharge après la fermeture définitive de celle-ci. Le village d’Akouédo s’engage à ne pas perturber ni s’i mixer dans le processus de gestion de celle-ci. Au niveau des mesures d’accompagnement, il est prévu la purge du droit coutumier à raison de 2,930 milliards FCFA pour 293,2 hectares identifiés. Soit 250 millions FCFA dans les quinze jours qui suivent la signature du protocole. Et il y aura des paiements mensuels jusqu’à l’atteinte des 2,930 milliards FCFA. Le bitumage des voies annexes (L3 et L4) à hauteur de 691,46 millions FCFA, l’extension du réseau CIE-SODECI et son achèvement, la construction d’un centre polyvalent estimé à 70 millions FCFA et d’un hangar d’un coût de 35 millions FCFA font partie des mesures d’accompagnement. Ainsi que l’achèvement du centre commercial pour un coût de 150 millions FCFA. Et le lotissement d’Akouédo palmeraie de 19 ha et le suivi du dossier de dédommagement des victimes des déchets toxiques. La prise en charge scolaire de 15 millions FCFA sur 2010-2013, la construction du lycée du village, le recrutement d’au moins 50 jeunes pour le service civique, l’agrément d’exploitation pour une carrière de sable et le règlement à l’amiable des litiges sont les closes du protocole. “Le plus important est de trouver de véritables endroits définitifs pour déverser les ordures en vue du traitement de la décharge d’Akouédo. Il faut trouver une décharge au sud et une au nord”, a déclaré le président Laurent Gbagbo. Pour lui, les Ivoiriens doivent se battre pour trouver de nouveaux sites, parce que le problème demeure depuis 1945 date de la création de la décharge d’Akouédo. “Je loue votre esprit de sacrifice et de compréhension. Il faut tenir bon”, s’adressant au village d’Akouédo. Le président Gbagbo compatit aux ennuis du village d’Akouédo. “Ils nous aident en prenant sur eux les difficultés dues à la décharge. Nous devons nous aussi les aider”, exhorte t-il. Le porte-parole du village d’Akouédo, Hyppolythe Akouan, secrétaire de la chefferie, a remercié le président Laurent Gbagbo pour le respect des engagements financiers, la réalisation des projets socio communautaires, les prospections aux Etats-Unis et en France. “La mission nous a permis de finaliser notre projet de réhabilitation et de valorisation de la décharge en partenariat avec la société ADERCI”, a-t-il dit. Le projet de 7,5 milliards FCFA, selon lui, va générer plus de 200 emplois directs et 800 emplois indirects. La préoccupation du village à l’en croire, demeure le problème des nuisances multiformes causées par les déchets toxiques, y compris ceux enfouis depuis des années sur la décharge. Il a révélé que seul le président Gbagbo se préoccupe des problèmes du village depuis que la décharge a été créée. Le doyen d’âge d’Akouédo et chef de terres, Pascal Aguédé, a pris part à la rencontre. Gomon Edmond
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