Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), le docteur Albert Toikeusse Mabri a procédé mercredi dernier, au renouvellement des instances de son parti. Une initiative qui montre bien l’engagement et la détermination du successeur de Robert Guéi à se mettre ses hommes en ordre de bataille en prévision des futures joutes électorales.
La récréation semble bel bien terminée à l’UDPCI. Après une période d’hibernation, le patron du parti arc-en-ciel a décidé de prendre ses responsabilités. Et depuis mercredi dernier, il a rendu publique, la liste des membres de sa nouvelle équipe dirigeante. Celle-ci a connu beaucoup de changements par rapport à la première équipe. L’on remarquera, d’entrée, la mise à l’écart de l’aile dissidente menée par Siki Blon Blaise. Ni lui, ni ses hagiographes tels N’da Aka Eugène, Yao N’guessan, Baou Doué… ne figure sur la nouvelle équipe. C’est qu’en réalité, l’ère Blon Blaise est irrémédiablement révolue au sein du parti arc-en-ciel. Autre importante remarque, la nomination de dix (10) vice-présidents du parti, dont trois (3) femmes en l’occurrence Clarisse Mahi, Tié Bi Suzanne et Koné Awa. Elles seront, dans cette structure, aux côtés de Séka Pierre Rosh, Woï Messé, Tchagba Laurent et Bohé Monsio Paul qui font office de « dinosaures » du parti. Ils encadreront certainement les nouveaux venus dont Katoh Gilbert, Coulibaly Nanigani, etc… Dans cette importante structure de l’UDPCI, l’on remarquera que Mabri a parfaitement usé de géopolitique. Le Sud est représenté par Laurent Tchagba, grand notable Atchan et Séka Pierre Rosh. Le Nord avec Koné Awa, Coulibaly Nanigani. L’Ouest avec Woï Messé, Mahi Clarisse, Vêh Sodé Félix… Il convient cependant de regretter au niveau de la vice-présidence, la présence d’une dame comme Kakou Marcelle pour le compte du « V » Baoulé. Le président de l’UDPCI, dans l’accomplissement de sa mission, s’est désormais entouré de deux conseillers dont Geugbeu Jean-Baptiste et Yoro Badia.
Mabri respecte la dernière volonté de Guéi Robert
Au niveau du secrétariat général, le patron de l’UDPCI a fait confiance en Salif Alassane N’diaye, successeur de feu Balla Kéita. En le faisant, Mabri est certainement soucieux du respect scrupuleux de la dernière volonté de Robert Guéi. Celui-ci, on s’en souvient, avait nommé le 13 septembre 2002, le professeur Alassane N’diaye au poste de secrétaire général avant d’être assassiné le 19 septembre 2002 par un commando de nervis. Il sera assisté de Bernard Ouréga, du remuant Jean Blé Guirao, de Kouakou Marcelle, Diabaté Moussa, Yao Kouadio Séraphin, Dan Albert, Yelo Guillaume et Kouadio Kremian Bouafo. Ici, la véritable remarque est sans aucun doute, l’entrée du jeune Yao Séraphin ci-devant, président de la JUDPCI. La trésorerie générale est désormais confiée à Meman André Narcisse qui remplace à ce poste, Baou Doué. Il sera assisté Gbandah Martin et de Guéi Pedou Francis. C’est donc cette équipe aura la lourde mission de conduire le candidat de l’UDPCI à la victoire lors de la future présidentielle. Candidat déclaré à cette consultation électorale, Mabri veut certainement se donner les moyens de succéder à Laurent Gbagbo, devant des candidats de poids tels Henri Konan Bédié qui dirige le plus grand parti politique ivoirien et Alassane Dramane Ouattara. Il convient cependant de se demander si cette ambition somme toute légitime peut être atteinte par ce parti quelque peu affaibli par les départs massifs de certains de ses cadres.
Michel Ziki
La récréation semble bel bien terminée à l’UDPCI. Après une période d’hibernation, le patron du parti arc-en-ciel a décidé de prendre ses responsabilités. Et depuis mercredi dernier, il a rendu publique, la liste des membres de sa nouvelle équipe dirigeante. Celle-ci a connu beaucoup de changements par rapport à la première équipe. L’on remarquera, d’entrée, la mise à l’écart de l’aile dissidente menée par Siki Blon Blaise. Ni lui, ni ses hagiographes tels N’da Aka Eugène, Yao N’guessan, Baou Doué… ne figure sur la nouvelle équipe. C’est qu’en réalité, l’ère Blon Blaise est irrémédiablement révolue au sein du parti arc-en-ciel. Autre importante remarque, la nomination de dix (10) vice-présidents du parti, dont trois (3) femmes en l’occurrence Clarisse Mahi, Tié Bi Suzanne et Koné Awa. Elles seront, dans cette structure, aux côtés de Séka Pierre Rosh, Woï Messé, Tchagba Laurent et Bohé Monsio Paul qui font office de « dinosaures » du parti. Ils encadreront certainement les nouveaux venus dont Katoh Gilbert, Coulibaly Nanigani, etc… Dans cette importante structure de l’UDPCI, l’on remarquera que Mabri a parfaitement usé de géopolitique. Le Sud est représenté par Laurent Tchagba, grand notable Atchan et Séka Pierre Rosh. Le Nord avec Koné Awa, Coulibaly Nanigani. L’Ouest avec Woï Messé, Mahi Clarisse, Vêh Sodé Félix… Il convient cependant de regretter au niveau de la vice-présidence, la présence d’une dame comme Kakou Marcelle pour le compte du « V » Baoulé. Le président de l’UDPCI, dans l’accomplissement de sa mission, s’est désormais entouré de deux conseillers dont Geugbeu Jean-Baptiste et Yoro Badia.
Mabri respecte la dernière volonté de Guéi Robert
Au niveau du secrétariat général, le patron de l’UDPCI a fait confiance en Salif Alassane N’diaye, successeur de feu Balla Kéita. En le faisant, Mabri est certainement soucieux du respect scrupuleux de la dernière volonté de Robert Guéi. Celui-ci, on s’en souvient, avait nommé le 13 septembre 2002, le professeur Alassane N’diaye au poste de secrétaire général avant d’être assassiné le 19 septembre 2002 par un commando de nervis. Il sera assisté de Bernard Ouréga, du remuant Jean Blé Guirao, de Kouakou Marcelle, Diabaté Moussa, Yao Kouadio Séraphin, Dan Albert, Yelo Guillaume et Kouadio Kremian Bouafo. Ici, la véritable remarque est sans aucun doute, l’entrée du jeune Yao Séraphin ci-devant, président de la JUDPCI. La trésorerie générale est désormais confiée à Meman André Narcisse qui remplace à ce poste, Baou Doué. Il sera assisté Gbandah Martin et de Guéi Pedou Francis. C’est donc cette équipe aura la lourde mission de conduire le candidat de l’UDPCI à la victoire lors de la future présidentielle. Candidat déclaré à cette consultation électorale, Mabri veut certainement se donner les moyens de succéder à Laurent Gbagbo, devant des candidats de poids tels Henri Konan Bédié qui dirige le plus grand parti politique ivoirien et Alassane Dramane Ouattara. Il convient cependant de se demander si cette ambition somme toute légitime peut être atteinte par ce parti quelque peu affaibli par les départs massifs de certains de ses cadres.
Michel Ziki
