Un atelier de formation des députés sur le thème : « Changements climatiques et impacts sur le développement de la Côte d’Ivoire ». Telle est la formule trouvée par les députés de la commission de la Recherche, de la Science, de la Technologie et de l’Environnement pour débattre du problème du changement climatique. Au cours de la séance d’information sur le sujet, hier, à la Rotonde de l’Assemblée nationale, le président de la commission, le député Mamadou Dié a donné les raisons de l’atelier : « Ces derniers temps, nous assistons à un changement climatique sur toute la planète, et particulièrement en Côte d’Ivoire. Les dernières pluies ont fait près de 13 morts et de nombreux disparus à Abidjan. Jamais on n’a enregistré une telle catastrophe ! Le changement climatique, si nous ne faisons attention, va nous surprendre. Dans tous les pays d’Afrique, tout bouge. Des mesures sont prises, parce que c’est un phénomène mondial. Et la Côte d’Ivoire ne sera pas en reste », a-t-il déclaré. Aussi, a-t-il incité l’ensemble des députés à y participer afin d’être en mesure de sensibiliser le peuple ivoirien qu’ils représentent. Car, a-t-il dit : « Le changement climatique a des conséquences sur l’agriculture, l’habitat et notre quotidien. Et le député est mieux placé pour informer la population pour qu’elle ne soit pas surprise de tous ces changements qui s’opèrent aujourd’hui dans le monde ».
Le député Jacques Andoh Allé, président du comité scientifique, a, pour sa part, déploré le peu de moyens mis à la disposition du ministère de l’Environnement pour la gestion de ce département. « Le budget du ministère de l’environnement est autour de 1,5 ou 1,8% du budget du gouvernement. Trois milliards sur 2000 ou 2400 milliards, c’est vraiment une part minime, vu l’importance aujourd’hui du changement climatique dont nous pâtissons déjà. Vu l’intérêt qu’on doit porter à la préservation de l’environnement, cela justifierait que ce soit rehaussé », a-t-il affirmé. Il a, toutefois, soutenu que les députés qu’ils sont, pouvaient renverser la tendance. « Nous avons la possibilité d’agir sur cela en indiquant que si nous voulons qu’effectivement la question de la protection de l’environnement soit placée au rang des priorités, nous avons intérêt à accroître les moyens pour asseoir une meilleure approche politique globale sur la question des changements climatiques », a-t-il affirmé. Cet atelier se tiendra du 21 au 23 juillet prochain, à la Rotonde de l’Assemblée nationale, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).
MAE
Le député Jacques Andoh Allé, président du comité scientifique, a, pour sa part, déploré le peu de moyens mis à la disposition du ministère de l’Environnement pour la gestion de ce département. « Le budget du ministère de l’environnement est autour de 1,5 ou 1,8% du budget du gouvernement. Trois milliards sur 2000 ou 2400 milliards, c’est vraiment une part minime, vu l’importance aujourd’hui du changement climatique dont nous pâtissons déjà. Vu l’intérêt qu’on doit porter à la préservation de l’environnement, cela justifierait que ce soit rehaussé », a-t-il affirmé. Il a, toutefois, soutenu que les députés qu’ils sont, pouvaient renverser la tendance. « Nous avons la possibilité d’agir sur cela en indiquant que si nous voulons qu’effectivement la question de la protection de l’environnement soit placée au rang des priorités, nous avons intérêt à accroître les moyens pour asseoir une meilleure approche politique globale sur la question des changements climatiques », a-t-il affirmé. Cet atelier se tiendra du 21 au 23 juillet prochain, à la Rotonde de l’Assemblée nationale, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).
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